Après avoir découvert les îles de la Madeleine, mon voyage au Québec maritime s’est poursuivi avec l’exploration d’une partie de la Gaspésie. Un roadtrip de quelques jours, entre « la Pointe » et la « Haute-Gaspésie », qui m’a fait découvrir Percé et son rocher, l’île de Bonaventure et sa colonie de fous de bassan, le parc National de Forillon, ou encore la fameuse route des phares… Je vous détaille donc mon itinéraire en Gaspésie et mes coups de cœur dans cet article.
Visite de Percé, pour profiter de son fameux rocher !
Ce roadtrip en Gaspésie commence à Percé. Située à la pointe de la péninsule Gaspésienne, faisant face au célèbre rocher Percé, la petite commune québécoise tire son nom de celui-ci… Reconnue mondialement pour ses paysages, Percé est souvent plébiscitée par les voyageurs de passage. Il faut dire qu’avec le Parc national de l’Île-Bonaventure-et-du-rocher-Percé, la rivière « aux émeraudes » ou encore le Géoparc Mondial de l’UNESCO, les activités n’y manquent pas !
Et rien que pour le fameux rocher Percé, ça vaut le détour ! Considéré comme le plus grand symbole de la Gaspésie, cet îlot rocheux aux falaises escarpées possède une arche naturelle et spectaculaire. Ce colosse aux 5 millions de tonnes était d’ailleurs autrefois rattaché à la chaîne de montagnes des Appalaches, avant d’en être séparé. Il perd d’ailleurs encore des milliers de tonnes de calcaire chaque année, venant s’écrouler au pied des falaises ou plonger dans l’eau. C’est pourquoi, même si le rocher Percé est relié à la rive à marée et que l’on peut encore s’en approcher, ça reste dangereux. Je me suis donc contentée de l’admirer de loin, ce qui est déjà très impressionnant !
On peut d’ailleurs avoir un point de vue unique sur le rocher depuis le Géoparc de Percé. En effet, depuis juin 2017, une expérience vertigineuse a été mise en place, au moyen d’une plateforme vitrée suspendue. Donc, que ça soit pour tester sa résistance au vertige ou tout simplement pour admirer la vue imprenable sur Percé et son rocher, la plateforme juchée dans la falaise, à 200 mètres d’altitude, laissera peu de monde indifférent…
➸ Tarif de la plateforme vitrée : 9.00$ pour un adulte et 5.50$ pour un enfant de moins de 16 ans.
Mais au-delà de la vue proposée depuis la plateforme, sachez que de nombreux sentiers de randonnée se trouvent aux Géoparc de Percé, avec notamment une petite balade fort agréable située juste derrière l’entrée de la plateforme vitrée, nommée « la forêt magique ». Ici, les arbres possèdent des formes courbées si invraisemblables, que ça donne au lieu une ambiance enchanteresse ! Vous pouvez également rejoindre une jolie gorge avec chute d’eau via le « chemin de la Grotte » ou encore découvrir de jolis points de vue via le « sentier des belvédères ». Une carte vous sera de toute façon remise à l’entrée du Géoparc, pour que vous puissiez choisir vos parcours (sachez d’ailleurs que l’accès aux randonnées est totalement gratuit).
Enfin, je vous conseille de ne pas quitter la ville sans aller voir l’impressionnante église de Saint-Michel-de-Percé ! Lieu de culte dédié à l’archange Michel est un heureux mélange des styles byzantin et roman. Et ses murs, constitués d’un massif de pierre de grès d’un brun rougeâtre, proviennent directement de la région. Véritable monument par l’originalité de son architecture et ses proportions imposantes, sa position en bout de perspective confère à la rue de l’Église un air majestueux. Elle vaut bien un petit détour…
Escale sur l’Île de Bonaventure pour voir les fous de Bassan
Depuis la ville de Percé, plusieurs compagnies proposent des tours jusqu’à l’Île de Bonaventure, pour aller à la rencontre des fous de Bassan. C’est, à mon sens, un incontournable si vous passez dans le coin, car il est extrêmement rare de pouvoir observer une si grosse colonie d’oiseaux d’aussi près… Avec plus de 110,000 oiseaux, accessibles du début juin à la mi-octobre.
Au départ de Percé, le bateau (que j’ai réservé sur Croisières Jean-Cloutier) tourne autour du fameux rocher percé afin que l’on puisse l’admirer sous toutes ces facettes. Il fait ensuite le tour de l’Île de Bonaventure, ce qui permet d’apercevoir les nombreuses espèces d’oiseaux et de phoques qui vivent à cet endroit. Et je peux vous dire qu’entre les phoques qui se reposent sur les roches, les petits pingouins qui virevoltent tant bien que mal et les fous de Bassan qui s’élancent des hautes falaises pour plonger tête la première dans l’eau… C’est un spectacle magnifique ! D’ailleurs si vous avez des jumelles n’oubliez pas de les emporter, vous pourrez mieux voir toute cette effervescence…
Mais le spectacle ne s’arrête pas là, puisque vous ferez un arrêt sur l’Île de Bonaventure avant de reprendre le bateau vers Percé. Vous pouvez rester aussi longtemps que vous le souhaitez sur l’île, à partir du moment où vous reprenez le dernier bateau, qui est aux environs de 17h (selon les saisons). Cela vous laisse le temps d’entamer quelques randonnées sur l’île, allant de la plus directe vers les fous de Bassan, aux plus longues permettant de faire un bon tour de l’île.
Pour ma part, j’avais seulement le temps d’effectuer « le sentier des colonies », une légère côte menant en ligne droite depuis le port, directement aux fous de Bassan. Il faut à peu près 45 minutes pour y aller et le sentier n’a pas grand intérêt, donc ça va vite. Mais une fois arrivés au sommet, nos yeux s’écarquillent ! L’on se retrouve face à des milliers de fous de Bassan, dans un grand vacarme de piaillement d’oiseaux, et une légère odeur de fiente. J’ai trouvé cela hallucinant, fascinant et magique !
Il faut dire que j’adore les animaux, mais que je n’accepte de les voir que lorsqu’ils sont dans leur milieux naturels (les zoos, ce n’est pas pour moi). Et c’est vraiment rare de pouvoir assister à ça… On prend tout de suite conscience du caractère « unique » des lieux et l’on se dit que c’est une sacrée expérience !
Observer d’assez près les fous de Bassan couver leurs œufs, avec leurs grosses pattes qui les entourent amoureusement… Le compagnon ramener de la nourriture à celui qui garde les œufs, et les « câlins » ou petites « querelles » entre oiseaux. On se croirait dans un documentaire de National Geographic, et ça n’a pas de prix ! Vous pourriez aussi tomber sur la période durant laquelle les bébés sont nés et nourris, qui doit être particulièrement intéressante également.
Savez-vous d’où vient le nom des fous de Bassan ?
Le fou de Bassan tirerait son surnom de « fou » à cause de son comportement de pêche… Se nourrissant essentiellement de petits poissons tels que le maquereau, le hareng ou la sardine, il repère les bancs en vol et plonge alors en piqué en adoptant une posture aérodynamique et en frappant l’eau à près de 100 km/h. Et à cette vitesse, il pourrait littéralement se briser le cou ! Mais c’est sans compter sur sa particularité anatomique au niveau du cou, composée de sacs aériens sous la peau (comme des AirBags) permettant de protéger la tête et le poitrail lors de l’impact. Son nom lui viendrait donc de ses plongeons ahurissants, presque suicidaires… Une autre version explique que lorsque l’oiseau remonte à la surface il a déjà englouti sa victime, on a donc l’impression qu’il remonte « à vide » et qu’il a plongé pour rien…
Faire un arrêt au site d’interprétation de la culture MicMac
Sur la route entre Percé et le parc national de Forillon, vous trouverez le site d’interprétation MicMac de Gespeg. Situé sur un promontoire de la rive nord de la baie de Gaspé, adossé à la montagne et à deux pas de la forêt, il vous fera découvrir l’histoire et la culture de la communauté autochtone Mi’gmaq (le peuple de la mer).
Et le site offre une expérience authentique et originale, puisque les guides sont majoritairement issus de la Nation Micmac. Passionnés, heureux de partager leurs connaissances, ils nous racontent leur Histoire avec bienveillance. Le circuit, qui comporte plusieurs arrêts au cœur d’une reconstitution fidèle d’un village traditionnel de l’époque, vous fera comprendre comment les « premières Nations » vivaient au Québec et à quel point leur philosophie de vie était intéressante.
Proche de la nature, avec un respect infini pour chaque chose, les Mi’gmaq ne gâchaient rien. Si bien que lorsqu’ils tuaient un animal, ils le remerciaient respectueusement et ils utilisaient la totalité du corps de l’animal : vêtements avec les peaux, outils avec les os, etc… Rien n’était perdu ! Et ceci n’est qu’un exemple de ce que l’on apprend au site d’interprétation MicMac.
Direction la beauté sauvage du parc national de Forillon
Après avoir découvert les fous de Bassan et le joli rocher Percé, le roadtrip continue en direction du parc national de Forillon. Il faut à peine 45 minutes de route pour rejoindre le parc mais il ne faut pas oublier de passer dans un centre commercial de Gaspé (sur la route) pour faire le plein de provisions. Vous ne trouverez en effet aucune sorte de commerces dans le parc national.
Ce grand parc, d’une superficie de plus de 240 km2, comprends plusieurs forêts, une côte maritime, des marais salants, des dunes, falaises et une plage et l’extrémité nord des Appalaches (une chaîne de montagnes de l’Est de l’Amérique du Nord s’étendant de Terre-Neuve jusqu’au centre de l’État de l’Alabama au sud des États-Unis… Le lieu idéal pour faire de belles et longues randonnées, à la découverte de la faune et de la flore locale !
De nombreux sentiers s’offrent à nous à Forillon, de la plus petite boucle (d’à peine 30 minutes) aux plus longues (de plus de 13h) pour le sentier des crêtes ou des lacs. Un guide papier est, de toute façon, remis à l’entrée du parc (avec carte et caractéristiques des randonnées) pour chaque visiteur.
Pour ma part, je n’avais qu’une grosse demi-journée sur place, mais j’ai tout de même eu le temps de découvrir plusieurs sentiers, dont les incontournables. J’ai tout d’abord commencé par le sentier « La Chute », qui permet de rejoindre, après avoir traversé quelques sapins, thuyas et autres érables, une jolie chute d’eau douce en contrebas. En comptant l’aller-retour et le temps passé à admirer la chute, vous en aurez pour moins d’une heure. (Et ne soyez pas surpris si vous voyez une jolie chaise rouge faisant face à la chute. Il y en a plusieurs dispersés dans le parc, installées dans les sites « coup de cœur »).
Un autre sentier incontournable, un peu plus long et difficile que le précédent (car en grimpette au début), est le tour du Mont Saint-Alban. Il est surtout connu pour sa haute tour perchée sur les montagnes, qui offre un point de vue unique sur les Appalaches. Je peux vous dire que le paysage que l’on admire depuis là-haut est, selon moi, la plus belle vue de tout le parc national de Forillon ! (Sachez que vous pouvez monter jusqu’à la tour puis redescendre directement par le même chemin sans faire la boucle si vous avez peu de temps – comptez une petite heure pour vous y rendre).
Pour finir la journée en beauté, je me suis lancée dans le sentier « Les Graves ». Une randonnée de 4 à 5h pour 15km (qui peut néanmoins être écourté si l’on débute de l’Anse-aux-Amérindiens – 2 à 3h pour 8km).
Entre deux jolies vues à admirer le long du sentier, j’ai aperçu un ours noir de loin et un lièvre… Il faut dire que la faune est riche au parc national de Forillon. Avec des Renards roux, des Coyotes, des Lynx du Canada, des Marmottes, Hermines, Écureuils ou autres Porc-épic. Et ce n’est pas tout puisque dans l’eau aussi la vie sauvage est florissante. On peut notamment apercevoir des Phoques (communs et gris), des Rorquals bleus, Marsouins ou encore des Globicéphale noirs… Il faut donc rester attentif et regarder de tous les côtés ! On ne sait jamais…
Je me suis également retrouvée nez à nez avec un orignal, directement sur le sentier. Et quel bonheur de rencontrer cet animal impressionnant, véritable symbole au Canada ! Pour tout vous dire, je rêvais d’en voir un, bien plus que n’importe quel animal… Alors j’étais la plus heureuse du monde. Je n’ai malheureusement pas de photos, car l’apparition n’a pas duré bien longtemps, puisqu’il s’est rapidement faufilé à travers les arbres, ne laissant plus qu’apparaître ces majestueux bois se fondre dans le décor… À la place, voici à quoi ressemble le crottin d’orignal, si ça vous amuse de jouer aux traqueurs ahah !
Dormir en pleine nature dans une tente OTENTiK !
De nombreux voyageurs restent dormir dans le parc de Forillon le soir, et plusieurs types de campings sont proposés. Pour ma part, j’ai testé un format populaire au Canada, la tente OTENTiK. À mi-chemin entre la tente traditionnelle et le chalet rustique, c’est le compromis idéal pour jouir de tout le confort nécessaire après une bonne journée de marche, tout en restant dans l’esprit nature du parc.
Ces tentes « prêtes à camper » disposent de tout le nécessaire afin de profiter pleinement de son temps sur place. Des confortables matelas, une lanterne et de la vaisselle. Avec, aux alentours, un bâtiment tout équipé avec des douches chaudes et des toilettes. En été, on peut aussi se servir du réchaud attenant à chaque tente et déguster ses grillades sur une table à pique-nique…
Il faut tout de même apporter des sacs de couchage, serviettes de bain (préférez les microfibres en voyage ça sèche plus vite et ça prend moins de place) et votre nourriture ! Quand il fait froid, vous aurez de quoi vous réchauffer avec un petit radiateur électrique. Les tentes sont également équipées d’un rond de feu extérieur, et le bois peut être acheté au poste d’accueil.
Dormir dans une tente OTENTiK en plein cœur du parc est vraiment une belle expérience que je vous conseille. Cela permet de profiter des lieux jusqu’au bout de la nuit, la tête dans les étoiles…
Faire du Kayak dans le parc pour voir les phoques
Avant de quitter le parc national de Forillon j’ai participé à une activité originale permettant de partir à la découverte des phoques en Kayak. Proposée par l’agence Cap Aventure, la sortie en Kayak dure près de 3h et permet de passer un beau moment dans la baie de Gaspé, dans un milieu naturel riche.
Le tour prévoit de passer devant une colonie de phoques, que l’on aperçoit tantôt sur les rochers, tantôt dans l’eau plus proche de nous… Les phoques (communs ou gris dans la région) sont parfois curieux et espiègles ! Il arrive également qu’ils gardent leurs distances, comme ce fut le cas au cours de ma sortie. Dans tous les cas, les observer (même de loin) est toujours hyper intéressant ! Sachez que l’on peut faire cette sortie le matin, ou alors le soir au coucher du soleil… Tarifs : 69$ pour un adulte, 53$ pour les moins de 15 ans.
Emprunter une partie de la fameuse « route des phares »
Fiers témoins de l’histoire, la Gaspésie dénombre 14 phares traditionnels, qui se dressent fièrement le long du littoral (« le circuit des phares » est d’ailleurs relativement populaire dans le coin). Et cinq d’entre eux connaissent aujourd’hui une seconde vie grâce à l’intervention de passionnés qui les ont rénovés ou encore transformés en musées, cafés ou en auberge… Et mon trajet en Gaspésie, notamment entre Forillon et Sainte-Anne-des-monts, me donnait l’opportunité de voir quelques phares très intéressants. Je n’ai donc pas hésité à faire plusieurs haltes sur la route, afin de découvrir un peu plus ces témoins de l’histoire maritime de la région.
Le premier phare que j’ai croisé se trouvait d’ailleurs au cœur du parc national de Forillon : le phare du Cap-des-Rosiers. Et avec ses 34 mètres de hauteur, il s’agit tout bonnement du plus haut phare du Canada ! Joli lanterne à facettes multiples et aux proportions élégantes, il a été érigé entre 1853 et 1858 et sert encore aujourd’hui de point de repère pour de nombreux marins qui naviguent le long de l’embouchure du fleuve Saint-Laurent.
Une cinquantaine de kilomètres plus loin en suivant la route du littoral, se trouve le phare de Pointe-à-la-Renommée. Connu comme étant le phare ayant le plus voyagé au monde, vous pouvez en avoir plus grâce à une visite guidée mêlant architecture et histoire avec, entre autres, la présence de la première station radiomaritime en Amérique du Nord, installée par Marconi en 1904.
Ensuite, c’est 70 km plus loin que l’on trouve le phare du cap Madeleine, d’où l’on peut admirer l’infini de la mer survolée par les fous de Bassan et habitée par les baleines… Il est également possible de visiter la maison du gardien pour y découvrir quelques spécialités gastronomiques de la région lors d’une pause-café, et ramener quelques souvenirs gaspésiens faits main.
Enfin, 65 km plus loin, j’ai croisé mon dernier phare avant de rejoindre Sainte-Anne-des-Monts: le phare de la Martre. Authentique, tout en bois rouge, c’est l’un de mes coups de cœur de cette route des phares ! Avec sa structure octogonale en bois aux côtés inclinés, il a conservé son système d’horlogerie d’origine (câble et poids), permettant la rotation du module d’éclairage… Sublime !
Visite des jardins de Métis et repas à base de fleurs
Les Jardins de Métis sont des jardins à l’Anglaise situés à Grand Métis au Québec. Véritables paradis végétaux sur les rives du Saint-Laurent, ils sont reconnus internationalement comme une œuvre exceptionnelle d’art horticole et classé comme site patrimonial. Il faut dire que l’on ne trouve pas moins de 3000 espèces et variétés de plantes, réparties sur huit hectares de terrain et dans une quinzaine de jardins ! La fleur la plus populaire ici étant le fameux pavot bleu de l’Himalaya.
Il est également possible de manger sur place, à la villa Estevan. C’est ce que j’ai fait et je n’ai pas été déçue car les plats proposés au menu correspondent aux saveurs et aux couleurs des Jardins ! Vous retrouverez donc des fleurs comestibles et des fines herbes dans votre assiette, ce qui est plutôt cool !
Une nuit au domaine Valga, ma cabane au Canada…
Avant de terminer ce fabuleux roadtrip en Gaspésie, j’ai passé ma dernière journée dans un lieu unique, au cœur de la nature : le Domaine Valga. Il s’agit de la plus grosse auberge en bois rond de l’Est du Québec, qui possède 9 chambres. Il est également possible de dormir dans l’un de leurs trois chalets tout équipé, pouvant loger jusqu’à 11 personnes ! Mais ce qui est le plus beau au Domaine Valga, c’est son cadre ! Entouré de verdure, face à un joli lac… C’est un réel plaisir de passer du temps dans cet endroit qui, selon moi, représente parfaitement le rêve que l’on se fait de « ma cabane au Canada »…
Et les activités ne manquent pas au domaine puisque l’on peut faire de l’accro-branche (avec un sentier aérien comprenant 94 jeux en hauteur dans une ancienne forêt unique dans la région, joliment nommée « la forêt de Maître Corbeau » ! On peut également faire des randonnées, ou encore de la motoneige en hiver. Mais ce que j’ai aimé par-dessus tout, c’est me retrouver au calme au milieu du lac sur mon Canoë-Kayak… Quel bonheur de se retrouver au calme une dernière fois avant de repartir vers plus d’effervescence dans la ville de Québec et de pouvoir contempler une dernière fois la beauté de la nature canadienne !
Ce séjour en Gaspésie m’a permis d’entrevoir la beauté sauvage du Canada. J’aurais aimé y rester plus longtemps, ne serais-ce que pour passer plus de temps dans les parcs nationaux et profiter de cette bouffée d’air que nous donne la nature… Je serai également curieuse de voir la région sous son manteau d’hiver… Une prochaine fois ! Quoi qu’il en soit j’espère que cet article va vous inspirer, et vous aider dans la préparation de votre propre roadtrip en Gaspésie.
Ce voyage est le fruit d’une collaboration avec le Québec maritime, qui souhaitait envoyer plusieurs blogueurs voyage à la découverte de leur territoire pour le promouvoir. Ayant co-construit un itinéraire correspondant à mes envies et étant restée totalement libre et indépendante durant ce voyage, mon expérience et les avis qui en découlent sont personnels et sincères. Quant aux vols aller/retour pour le Québec, ils ont été établis en partenariat avec la compagnie aérienne AirTransat.
4 Comments
Bonjour Camille, pour louer les prêt a camper, comment s’y prend on? Il faut voir sur place avec le personnel du parc national?ou il faut réserver bien avant?
Bonjour Delphine,
Si tu parles bien des tenteOTENTiK, je te conseille de les réserver en avance.
Tu ne peux pas être certaine qu’il restera de la place en arrivant, elles ne sont pas nombreuses.
Des paysages impressionnants!
Merci Camille l’oiseau rose, grâce à ce blog j’ai pu vivre le roadtrip comme si j’étais du voyage. Au plaisir de lire ta prochaine escapade et bon retour chez toi. Xx