Le slow tourisme (aussi appelé slow travel) est une nouvelle façon de voyager qui invite à prendre son temps. Pour mieux respecter l’environnement et se connecter de manière plus authentique et profonde avec les lieux et les habitants. Ce qui ne manque pas d’avantages.
Qu’est-ce que le Slow Tourisme ?
Le slow tourisme, c’est avant tout une manière de voyager qui privilégie la lenteur et l’authenticité.
Inspiré du mouvement « slow food » apparu dans les années 80, le tourisme lent invite les voyageurs à ralentir le rythme afin de savourer chaque instant de leur périple. On privilégie ainsi la qualité à la quantité, et cela dans tous les domaines du voyage.
Ainsi, en tant que voyageur slow, on privilégie la qualité des expériences vécues sans se soucier de ne pas « tout voir et tout faire » (ce qui est impossible dans bien des cas de toute manière).
> On laisse de côté cette idée utopiste qui nous fait croire que l’on va pouvoir connaître tous les recoins d’une région ou d’un pays en quelques jours ou semaines.
> On se reconnecte au moment présent, sans courir partout ! Et on inspire un bon coup, on ralentit le rythme et on apprécie pleinement ce qui est autour de nous avant de penser de manière frénétique à la prochaine étape.
Les séjours prolongés et immersifs sont alors privilégiés. Car ils permettent d’explorer une destination avec plus de présence et de profondeur. D’avoir des interactions authentiques avec son environnement et sincères avec les communautés locales.
Le slow tourisme s’oppose donc au tourisme de masse et aux voyages où l’on a tendance à enchaîner un maximum d’attractions en un minimum de temps.
Et dans un monde où tout va toujours trop vite, où nos emplois du temps sont chronométrés et notre attention toujours de plus en plus happé par les écrans, ça fait du bien !
Je dirais même qu’il est souvent nécessaire de ralentir la cadence, que ça soit pour notre santé mentale ou physique. Et la fatigue s’accumule tellement vite.
C’est d’autant plus vrai en voyage : l’idée première n’est-elle pas de profiter ? De laisser de côté le stress et la pression et de vivre chaque moment avec intensité en savourant son aventure ?
C’est l’idée principale du slow tourisme : prendre conscience de toutes les bonnes raisons de prendre son temps. S’offrir le luxe de cette simplicité volontaire et d’ainsi mieux comprendre le monde qui nous entoure.
Le Slow Tourisme n’est pas systématique
Cette philosophie du voyage ne conviendra pas forcément à tous vos séjours. Il est clair que certains environnements sont plus propices au slow tourisme que d’autres (notamment quand la nature est fortement présente).
Et il n’est pas toujours facile de profiter pleinement de l’instant présent, surtout quand on a connaissance de toutes les merveilles à découvrir, que l’on peut potentiellement louper. Moi-même j’ai parfois du mal à adopter un rythme plus lent, excitée par l’idée de voir un maximum de choses.
Mais même si vous n’adoptez pas le slow tourisme à 100%, vous pouvez vous inspirer du concept pour vous questionner sur vos manières de voyager.
> Ai-je parfois l’impression de me mettre trop de pression en voyage ?
> Suis-je frustré(e) de ne pas avoir pu faire tout ce que j’avais prévu ?
> Suis-je capable de vivre dans l’instant présent et quels contextes m’aident à véritablement lâcher prise ?
> Mon besoin de nouer davantage de liens avec les locaux est-il comblé ?
Vous allez peut-être vous rendre compte par vous-même que vous avez envie de passer des vacances différentes : plus sereines et plus authentiques. Que l’importance de prendre votre temps prends le pas sur l’importance de « cocher les cases d’une to-do list ».
Si vous vous reconnaissez dans ces réflexions, je vous invite à essayer le slow tourisme. Parfois, quelques jours au cours d’un voyage suffisent pour en tirer les bénéfices.
Comment voyager en mode Slow Tourisme ?
Il est facile de comprendre l’idée générale qui se cache derrière ce concept de slow tourisme. Mais pour y voir plus clair, voici ses principes de bases. Vous saurez ainsi comment voyager en slow tourisme.
✅ Prendre le temps : c’est l’élément numéro du tourisme slow. On voyage en prenant son temps sans se presser, en acceptant de ne pas tout faire et tour voir. Chaque journée sera alors savourée sans se soucier de l’heure qui tourne. On se laisse porter et le stress est au minimum.
✅ Rester plus longtemps : il est souvent nécessaire de rester plus longtemps dans un même lieu pour prendre son temps. Si vous pouvez prolonger vos voyages, c’est l’idéal. Mais c’est avant tout un état d’esprit, qui vous invite profiter pleinement de chaque endroit visité en vous y arrêtant suffisamment.
✅ Planifier moins : laissez de côté les calculs d’itinéraires trop précis si vous souhaitez voyager en slow travel. Inutile de tout planifier en permanence, bien au contraire ! Le temps et les horaires ne doivent pas avoir d’emprise sur vous. On doit pouvoir être libre de suivre ses envies au présent.
✅ S’immerger dans la culture locale : arpenter un territoire en prenant son temps permet de nouer des liens en échangeant régulièrement avec les habitants. Aussi, on mange locale et on favorise les commerces locaux Tout cela permet de mieux découvrir les modes de vies et traditions d’une destination.
✅ Être conscient de son impact : le slow tourisme c’est aussi une manière de voyager de manière plus responsable. On respecte la nature, les coutumes locales et on réduit son empreinte carbone en mettant de côté la surconsommation. On ne s’accroche qu’à l’essentiel, dans une vision assez minimaliste du voyage.
✅ Privilégier des transports doux : puisque l’on voyage lentement, on privilégie les modes de transports les plus naturels possible. Tout d’abord la marche à pied, qui permet d’explorer pleinement son environnement. Le vélo est également plébiscité. Mais il est également possible de faire du stop ou de prendre des transports en commun.
✅ Opter pour un hébergement responsable : on reste dans le même esprit en optant pour des établissements qui s’accordent bien avec le respect de la vie locale. On favorise les hébergements responsables, les écolodges et les chambres d’hôtes plutôt que les grandes chaînes hôtelières.
Conclusion : bien que de nombreux points permettent d’étiqueter un voyage parfaitement « slow », notez que le slow tourisme est avant tout un état d’esprit. L’idée n’est pas d’appliquer des principes à la lettre et de se rajouter une pression supplémentaire en voyage, bien au contraire.
Le slow tourisme doit permettre à chaque voyageur de se sentir apaisé, en phase avec son environnement et sans contraintes de temps.
Les 3 grands avantages du Slow Tourisme
Il y a plusieurs avantages à adopter un rythme de voyage plus slow. Les bienfaits sur notre bien-être en voyage sont certainement les plus évidents, mais on oublie souvent que le slow tourisme permet également de voyager de manière plus économique et responsable.
1. Bon pour le moral
C’est le bénéfice le plus évident du slow tourisme : le bien-être du voyageur. Plus besoin de courir partout et d’être esclave des horaires, on ralentit le rythme et cela fait un bien fou au mental. En favorisant une approche plus douce et immersive du voyage, le slow tourisme permet de se recentrer sur l’essentiel et de profiter pleinement de chaque instant. Ce qui réduit considérablement le stress.
En privilégiant des moments de qualité, on vit des expériences plus profondes, ce qui engendre davantage de satisfaction. C’est en effet beaucoup plus enrichissant de prendre pleinement conscience de la beauté qui nous entoure, plutôt que d’accumuler des visites. Un retour aux plaisirs simples : observer un coucher de soleil ou écouter le bruit des vagues.
Interagir plus longuement avec les personnes rencontrées permet également d’augmenter cet effet bien-être. Car en pendant le temps de dialoguer et de vivre avec eux, ont crée du lien. Quand on sait à quel point les relations humaines sont primordiales pour être humain, on comprend aisément cet autre bienfait.
Parlons également de la connexion avec la nature (composante essentielle du slow tourisme), qui permet de s’apaiser le corps et l’esprit. C’est désormais bien connu, marcher dans la nature à l’air pur et observer le paysage apaise notre système nerveux.
J’ajouterais même que le slow tourisme est imprégné d’une certaine démarche spirituelle. Pensez à la méditation de pleine conscience ou à certaines pratiques de relaxation comme la cohérence cardiaque et vous ferez vite le lien avec ce mode de voyage de plus en plus populaire.
Sans oublier cette liberté que l’on ressent en slow travel, qui n’a pas de prix.
2. Bon pour le porte-monnaie
On n’y pense pas souvent, mais voyager lentement permet également de faire de belles économies. Il faut dire qu’en ralentissant le rythme, on ralentit ses dépenses. Et je ne pense forcément à la réduction du budget pour les visites et les activités, c’est bien plus large que cela.
Je pense aux transports, qui seront moins coûteux si vous vous déplacez moins fréquemment et que vous évitez les vols internes. Marcher, faire du vélo, tenter l’auto-stop ou prendre les transports en commun, voilà de quoi voyager à moindre coût.
C’est également en séjournant plus longuement dans un lieu que l’on peut réduire ses dépenses au niveau des hébergements. En restant plusieurs jours ou même plusieurs semaines, vous pourrez bénéficier de tarifs dégressifs beaucoup plus facilement. Plus les locations longues sont longues durées, plus ça vaut le coup. N’hésitez pas à négocier avec les propriétaires.
La différence se fera ressentir du côté de la nourriture aussi. Si vous mangez local ou que vous prenez le temps de cuisiner vous-même en choisissant un appartement doté d’une cuisine, vous ferez de nouveau de belles économies. A contrario, les restaurants touristiques sont souvent chers (avec une qualité qui n’est pas toujours au rendez-vous).
Enfin, en adoptant un mode de voyage slow, vous devriez être moins tenté par des achats impulsifs. On évite la consommation excessive et souvent inutile de souvenirs, et on s’accroche à un état d’esprit minimaliste. Privilégier la qualité à la quantité, voilà le maître mot du slow tourisme.
3. Permet des expériences uniques
Autre avantage non négligeable du slow tourisme : il permet de vivre des expériences uniques et originales. Car en prenant le temps de s’imprégner d’un lieu, on découvre des trésors insoupçonnés. Les événements s’enchaînent bien différemment que pour un voyage express.
Il n’est pas rare de découvrir des lieux secrets, hors des sentiers battus. En s’éloignant des itinéraires classiques et tout tracés, on laisse place à l’aventure, la vraie. Et je crois qu’il n’y a rien de plus excitant pour un voyageur que d’explorer des zones méconnues, accessibles à ceux qui prennent vraiment le temps de chercher.
La rencontre avec les locaux va également permettre de vivre des expériences exceptionnelles et précieuses. Il n’est pas rare de nouer des liens rapidement avec des étrangers, et d’être invité à toutes sortes de fêtes et d’évènements. Je me souviens d’un voyage en Malaisie durant lequel j’ai été invité à un mariage local. J’en garde un souvenir mémorable.
D’ailleurs, il n’est pas rare de participer à des évènements traditionnels qui permettent de mieux s’immerger dans la culture locale. Participer à des ateliers de cuisine, apprendre un artisanat local ou découvrir des traditions ancestrales par le biais de passionnés.
Passer plus de temps dans la nature peut également permettre de vivre des moments hors du temps. Je pense notamment à l’observation des étoiles durant une nuit en bivouac, ou aux possibilités de rencontres avec certains animaux sauvages, qui sont multipliées.
- Pour en savoir plus, vous pouvez également consulter l’article : les avantages et les bienfaits du Slow Travel.
Mes conseils pour se préparer à un voyage Slow
Avez-vous envie de voyager en slow tourisme à la lecture de cet article ? Voici quelques conseils qui vous permettront de profiter pleinement de votre séjour.
1. Anticipez votre déconnexion
Il n’est pas toujours facile d’adopter un rythme lent en voyage, surtout quand on a l’habitude de courir partout pour visiter un maximum de choses. La transition peut être difficile pour certains, jusqu’à engendrer des frustrations.
C’est pourquoi je vous conseille de vous préparer à vivre ce type de voyage. Vous pouvez par exemple choisir une destination où vous ne serez pas tenté de faire des dizaines de visites. Vous préparer mentalement en imaginant à quoi pourrait ressembler une journée slow en voyage. Partez seul ou avec des personnes qui sont prêtes à adopter le même rythme (à voir : les 7 bonnes raisons de voyager en solo).
Vous pouvez également faciliter votre déconnexion en bouclant tout ce qui pourrait venir vous parasiter durant votre séjour. Répondez à tous vos mails et mettez un message d’absence. Prévenez vos proches que vous prenez du temps pour vous pendant ses vacances et que vous ne serez pas disponible.
Vous pouvez également choisir de couper toutes les sollicitations extérieures (téléphone, réseaux sociaux). Vous aller ainsi vous créer une petite bulle personnelle, propice à vivre à 100% votre voyage en slow travel.
L’idée principale, c’est d’avoir l’esprit le plus tranquille possible. Il serait en effet dommage de vivre un « voyage en mode slow », tout en ayant les méninges qui tournent à cent à l’heure, trop occupés par des soucis du quotidien qui vous auraient poursuivi. Je le rappel, le slow tourisme est avant tout un état d’esprit.
2. Faites-vous confiance
Une fois sur place, décidez de vous faire confiance et de vivre l’expérience sans attentes particulières. On oublie donc la planification et les to do lits à rallongent et on décide au jour le jour de ce que l’on souhaite faire. Vous pourrez ainsi adapter votre itinéraire et vos activités en fonction de vos envies du moment.
Cette ouverture permet également de rester ouvert aux surprises et à l’imprévu. Vous avez rencontré un autre voyageur qui vous invite à le suivre dans une de ses activités ? Un résident local vous invite à une petite fête ? Vous entendez parler par hasard d’une super plage pour faire du surf et vous avez tout à coup envie de tester ? Tout est ainsi possible.
Cela demande de ne pas se fixer d’objectifs bien précis, sauf peut-être celui de kiffer et de profiter du moment présent. S’il n’est pas toujours facile pour vous de vous laisser guider par vos envies et intuitions dans votre quotidien, profitez-en en slow travel. Vous apprendrez peut-être à vous faire davantage confiance et à suivre vos envies.
3. Suscitez les rencontres
En adoptant la « slow travel attitude », les rencontres seront facilitée
s. Vous aurez en effet plus de temps pour échanger avec d’autres personnes et approfondir les liens fraichement crées.
Vous pouvez toutefois tenter de provoquer davantage de rencontres en adoptant certaines habitudes : posez-vous dans un lieu public propice à la discussion, n’hésitez pas à demander des renseignements, participez à des évènements locaux. Il existe une multitude de manière d’engager la discussion et de voir comment cela évolue.
Mais le plus important est de se laisser simplement surprendre par la magie des rencontres. Inutile d’anticiper ce genre de choses, car cela ne se contrôle pas. On peut juste imaginer qu’avec un état d’esprit positif et ouvert à l’échange, les échanges se feront naturellement.
4. Acceptez de ne rien faire
Vous devez également prendre conscience de toutes les dimensions d’un voyage en slow tourisme : et ne rien faire en fait partie. Cela pourrait être déconcertant pour certains, mais il est tout à fait possible de partir quelque part sans être constamment occupé. Car ne fait-on vraiment rien quand on profite tout simplement d’un environnement qui nous plaît, en présence de soi-même ?
Certains diront que ce sont des moments de « flottements » et qu’ils sont inutiles. D’autres vous diront que ce sont les meilleurs instants de leur vie et qu’ils pourraient rester dans cet état de quiétude jusqu’à la fin de leurs jours sans s’en lasser. Quoiqu’il en soit pour vous, laissez sa chance au voyage slow. Acceptez de ne rien faire, voire même de vous ennuyer.
Cet état d’être peut paraître étrange dans un monde ou tout semble toujours nous demander d’accélérer. Il est pourtant plus que jamais nécessaire d’arrêter de considérer la vie comme une suite de problèmes à résoudre ou d’évènements palpitants à vivre. C’est comme en voiture, plus la vitesse est grande, moins on a le temps d’apprécier le paysage.
Le Slow Tourisme en fonction de la durée du séjour
Si vous souhaitez voyager en slow tourisme, il faudra adapter le programme de vos prochaines vacances en fonction de cet objectif. Vous n’êtes pas toujours obligé de partir plus longtemps, c’est votre mode de voyage qui compte. Prendre le temps est un état, même s’il nous oblige parfois à mettre de côté certaines activités.
1️⃣ Vous partez quelques jours ou une semaines
Vous pouvez tout à fait profiter des bienfaits du slow travel en voyageant sur une courte période, même si ce n’est que sur quelques jours. Mais pour cela, il faudra vous adapter rapidement à la vie locale, prendre le rythme de vie de ses habitants et « vivre la destination » à défaut de la « visiter ».
Si vous ne ne connaissez pas du tout la destination, vous aurez certainement plus de difficulté à vous adapter un rythme « slow ». C’est pourquoi je recommande souvent d’adopter le slow tourisme au cours d’un second séjour.
Vous aurez déjà visité les principaux lieux touristiques d’intérêt, vous pourrez donc vous détendre plus facilement et adopter un rythme de vie plus cool.
2️⃣ Vous partez pour plusieurs semaines ou mois
C’est à ce niveau là que débute véritablement le slow tourisme. D’ailleurs, lorsque l’on est sur les routes pendant une très longue période, un rythme de vie plus lent s’impose souvent de lui-même.
Vous pouvez partir sur les chapeaux de roues au départ, avec pour ambition d’en faire le maximum. Mais vous risquez de vous fatiguer très rapidement et de vous rendre compte que votre corps a besoin de se reposer. Vous adopterez naturellement donc un mode de vie plus lent au fil des jours.
> C’est ce qui m’est arrivé personnellement quand je suis partie en tour du monde (lire : comment organiser un tour du monde ?). Au départ, l’excitation du voyage faisait que j’avais envie d’en voir le maximum chaque jours Mais il est impossible de survivre très longtemps à un tel rythme de vie.
On se rend vite compte que « courir partout » n’est pas du tout la meilleure manière de découvrir et de comprendre un pays. Alors on apprends à ralentir le rythme et à savourer chaque instant.
Et toutes les choses simples de la vie (manger, se promener, discuter avec des étrangers) prennent alors une dimension exceptionnelle. Rien de plus beau que de découvrir un pays étranger avec des yeux d’enfants.
Pourquoi on adopte de plus en plus le Slow Tourisme ?
Je réalise de par ma propre expérience et après avoir échangé avec de nombreux voyageurs, que le slow tourisme est une manière de voyager que l’on apprécie de plus en plus avec le temps. Je ne sais pas si c’est l’expérience ou tout simplement l’avancé en âge qui nous fait dire cela, mais on souvent envie de ralentir le rythme avec le temps.
<strong>> Les premiers voyages, c’est l’effervescence. On souhaite tout voir, tout connaître et on est souvent frustré de louper certaines visites ou activités que l’on avait si bien programmé en amont. Mais en rentrant à la maison, le constat est toujours le même : je n’ai pas assez profité !
> Mais j’ai compris avec le temps que j’appréciais davantage mes voyages quand je vivais pleinement le moment présent. Et non quand j’enchaînais les visites, comme on coche des cases d’une liste de devoirs à rendre. Les moments où je prenais le temps d’admirer un coucher de soleil ou d’échanger avec quelqu’un étaient des souvenirs bien plus prégnants que de visiter tel ou tel bâtiments soit-disant incontournable.</p>
Je crois donc que plus on voyage, plus on a envie de ralentir le rythme. De rester plus longtemps à un endroit pour l’explorer pleinement ; de rencontrer davantage de monde; de tenter de vivre un peu comme les locaux pour en apprendre davantage sur leur culture… Partagez votre expérience et dites-nous si vous avez constaté la même chose de votre côté ?
Le slow tourisme est donc une manière de mettre des mots sur cette tendance naturelle à ralentir le rythme. Nous souhaitons tous profiter du moment présent, faire de belles rencontres et réduire notre impact global sur les pays traversés. Tout ce que l’on souhaite, c’est passer des moments authentiques et revenir avec des souvenirs mémorables.
3 Comments
Je pense que les prochaines années verront l’essor de cette façon de voyager (c’est déjà un tendance). J’ai eu trop l’impression par le passé de consommer les pays comme des parcs d’attractions. Aujourd’hui c’est devenu un enjeu important de réfléchir à la façon de voyager, de se reconnecter à l’essence du voyage et de l’aventure. Merci pour ton partage !
Je me dis que si un jour je parviens à prendre ma retraite, j’arrêterais les voyages et je les remplacerais par des séjours. Rester plus longtemps au même endroit et s’imprégner de la vie locale, cela rejoint le slow tourisme.
Très bel article qui rappelle pourquoi voyager, ce n’est pas seulement se déplacer, mais aussi prendre le temps d’observer, d’écouter et de ressentir. J’ai expérimenté cette approche en solo à travers les cinq continents et je ne peux qu’encourager les voyageurs à ralentir pour mieux vivre chaque destination. Je serais ravie d’échanger sur nos expériences respectives de slow travel ! As-tu une destination qui t’a particulièrement marquée par son rythme de vie apaisé ?