Faut-il avoir peur de voyager suite à un fait divers ?

Je suis bien d’accord avec toi… Il faut savoir faire la part des choses entre les destinations réellement dangereuses et contre-indiquées, et les simples faits divers… C’est comme toutes celles et ceux qui me demandent si je n’ai pas peur d’aller courir seule avec tous ces faits divers… J’ai juste envie de leur répondre « et vous, vous prenez encore la voiture avec tous ces accidents ? »

Je suis du même avis que toi. Si a chaque fois on évite une destination à cause des faits divers au final on reste chez soi difficile quand on aime sortir découvrir de nouveaux monde.
Mais aussi les gens évitent de s y promener un certain temps car ils sont choqués avant tout et seul le temps leur permet de re sourire et « oublier » les drames pour avancer et vivre dans la quiétude. C est une réaction « normale », c est mon avis 🙂

Salut Camille, voilà (encore) un article intéressant. C’est certain que des fait divers il y en a partout dans le monde, même dans la ville où l’on vit, cela ne nous empêche pas de vivre. Sans compter ce qu’on ne sait pas. Après il y a des cas où il faut vraiment éviter les destinations : comme dans certaines régions d’Afrique en ce moment à cause du terrorisme… Mais quoiqu’il en soit le pays des bisounours n’existe pas. Il faut juste partir en étant conscient du danger et en étant prudent.

Yep, tout pareil. La mise à jour des conseils aux voyageurs du MAE après que le malheureux Hervé Gourdel ait été assassiné en Algérie m’avait fait bondir. Il était pour ainsi dire devenu impossible de mettre les pieds dans un pays musulman à les entendre.
Où c’est par contre plus compliqué, c’est pour gérer ça avec les proches. Quand j’ai expliqué à mes proches peu te temps après ce drame que j’avais l’intention d’aller au Tchad pour mon prochain voyage, ça c’est un peu transformé en drame. Il y a là un côté affectif qu’on ne peut ignorer et passer à la trappe. Même si on n’est pas nécessairement d’accord, on ne peut pas toujours balayer ça d’un revers de la mains.

Bonjour Camille, Très bel article une nouvelle fois. Pour répondre à ta question, j’ai la chance de pouvoir voyager à titre professionnel, souvent dans des pays qui font polémiques, ou certains ou il n’y a pas de visas touristiques et sinon dans quelques endroits paradisiaques. Il est vrai que dans certains pays il faut avoir conscience du danger et être prudent, et je reconnais que je pars parfois avec la boule au ventre, en essayant de ne pas le montrer pour ne pas affoler une famille déjà inquiète et pas rassurée, mais une fois sur place, ma passion de l’aventure et de la découverte reprend le dessus. Hormis quelques aventures assez délicates, j’en suis toujours revenu les yeux brillants de mille feux et prêt à repartir et à en découdre une nouvelle fois.
Il se passe beaucoup de choses aux quatre coins du monde, aussi bien que dans son propre quartier, et la médiatisation exacerbée n’arrange pas les choses. Si on savait tout ce qui se passe dans certains coins dont on ne parle pas ou peu…
Une citation que j’aime bien : « La peur n’évite pas le danger, le courage non plus. Mais la peur rend faible, et le courage rend fort. »
A bientôt

Très bel article. On m’a souvent dit de ne pas aller dans certains pays car c’était dangereux pour x raisons, et j’ai toujours voulu aller jusqu’au bout de mes projets. Je ne le regrette pas, j’ai souvent été surprise du calme de certains endroits aujourd’hui considérés comme malfamés. C’est vrai qu’il faut faire attention tout de même !

Merci pour cette réflexion 🙂

Bonjour! entièrement d’accord avec toi! S’il fallait s’en tenir aux faits divers on ne sortirait même pas de chez soi à plus forte raison voyager! Nos choix de destinations doivent certes prendre en compte l’actualité du pays mais demeurer guidé par les critères cardinaux de choix d’une destination recensés.

Je suis allé en Floride quelques jours après le début de la « Grippe Mexicain », ou H1N1; nous n’avions pas peur personnellement mais notre entourage oui.
A notre retour, mes parents avaient consulté deux ou trois médecins pour connaître les symptômes et les risques; aussi, une collègue de travail c’est plaint auprès de mon employeur pour m’empêcher de reprendre mon poste avant d’être resté en « quarantaine » chez moi durant quelques jours… vous vous doutez bien que je l’ai envoyée balader.
Une fois sur place, mis à part quelques précaution d’hygiène qui, en fait, n’auraient même pas à être rappelées, rien laissait penser qu’il y avait un problème. Les médias jouant beaucoup la carte de la psychose.
Durant un autre voyage, je suis allé à Boston, quelques semaines à peine après les tristes attentats; je ne me suis à aucun moment senti en danger, bien au contraire; tout était ultra protégé.
Une atmosphère assez pesante régnait mais les américains ne se laissent pas abattre.
Dans un Starbucks, un sac à dos avait été oublié juste à côté de nous, j’ai hésité à le signaler de peur de causer un vent de panique mais les gérants ont rapidement réagi pour ce qui, au final n’était qu’une fausse alerte.
J’ai beaucoup aimé une récente campagne de pub, après les attentats en Tunisie, qui montraient les World Trade Center, Londres et Madrid et qui interpellait les gens pour demander « arrêteriez vous d’y aller » ou un truc du genre.
Bien sur que non; terrorisme, catastrophe naturelle, manifestation, tout cela fait malheureusement parti des risques du voyage.