Lorsque je parle de mes voyages et notamment de mon tour du monde, la même réflexion revient sans cesse: « tu as de la chance » ! – Eh bien non, voyager n’est pas une chance, c’est plutôt un CHOIX, et je vais vous expliquer pourquoi.
Le voyage est à la portée de tout le monde !
« N’ayez jamais peur de la vie, n’ayez jamais peur de l’aventure, faites confiance au hasard, à la chance, à la destinée. Partez, allez conquérir d’autres espaces, d’autres espérances. Le reste vous sera donné de surcroît ». (Henry de Monfreid)
Je pense sincèrement que le voyage est à la portée de tout le monde mais « tout le monde » n’a pas forcément comme priorité de voyager et ne se donne pas forcément les moyens de partir loin. Tout est une question de caractère, de volonté, de persévérance, de capacité à poursuivre ses rêves jusqu’au bout.
Fiche pratique >> Faire le tour du monde, c’est possible !
Nous avons tous des désirs, des aspirations plus ou moins ambitieuse, mais combien d’entre nous peuvent prétendre vivres réellement leurs rêves ?
Pourquoi certaines personnes sont capables de soulever des montagnes pendant que d’autres ne savent que se plaindre inconsciemment et machinalement à la moindre épreuve ? Tout est une question de « vécu », de successions d’expériences de la vie qui font que l’on se sent capable ou non de « faire les choses », d’avoir « confiance en soi » et de « lâcher prise pour s’envoler vers l’inconnu ».
En effet, le voyage au long cours est une prise de risque, on ne sait jamais ce qu’il peut nous arriver sur la route et on se sait jamais non plus ce qu’il adviendra de notre vie lorsque le voyage sera terminé.
Nous mettons notre vie entre parenthèse en laissant de côté notre carrière, notre famille, notre logement et tout ce qui faisait de nous un « être normal ». Cet état, qui s’apparente à une situation de « liberté extrême » peut s’avérer bénéfique pour certaines personnes mais source de grandes angoisses pour d’autres.
Ce qu’il faut garder en tête c’est que si d’autres l’ont fait avant vous, pourquoi vous ne pourriez pas, vous aussi, vous envoler à travers le monde ? Après tout partir n’est pas une chance, ce n’est pas un « cadeau du ciel », c’est un CHOIX avec tout ce qu’il implique… Des sacrifices, des prises de risques, des abandons; car choisir c’est renoncer et lorsque l’on a décidé de partir à l’aventure, on renonce souvent à pas mal de choses :
- A sa carrière (en tous cas pour un temps)
- A son confort (souvent)
- A ses habitudes (toujours)
- A la présence de ses proches
Si vous êtes réellement prêt à renoncer à votre vie quotidienne pour en vivre une nouvelle, alors nul besoin d’invoquer les Dieux, de vendre votre âme au diable ou de vous imposer l’apprentissage de la magie noire… Vous n’avez qu’à franchir le pas, vous verrez que c’est finalement plus facile qu’il n’y paraît !
Les lignes qui suivent se veulent volontairement critiques et les cas présentés sont stéréotypés; ce ne sont en aucun cas des jugements de valeurs, le but est uniquement de vous faire réagir, de secouer un peu votre quotidien et, pourquoi pas, vous donner cette impulsion qui vous aidera à partir !
« Je ne peux pas quitter mon travail comme ça »
Le travail fait partie de la vie, mais avez-vous vraiment envie de faire de votre travail votre vie ?! Il est aujourd’hui facile de prendre un congé sabbatique ou même de démissionner.
Vous pourrez toujours retrouver du travail plus tard, que ça soit dans votre pays d’origine ou même ailleurs, selon les opportunités qui pourraient s’ouvrir à vous en voyageant. Vous pourriez même trouver un métier pour voyager. Une chose est certaine, si vous ne partez pas, rien ne changera… Vous pourriez même subir la conjoncture économique actuelle et vous retrouvez licencié. Alors autant prendre les devants et mener vous-même votre destin !
De nombreuses personnes se plaignent de leur boulot, de leur routine quotidienne qui les étouffe… Mais finalement, combien d’entre elles décident réellement d’agir pour changer les choses ?!
De quel côté souhaitez-vous vous placer ? De ceux qui se plaignent et qui n’agissent pas ou de ceux qui agissent au lieu de se plaindre ? Il s’agit bien là d’un CHOIX, et non d’une CHANCE.
« J’ai des enfants à m’occuper »
Avoir des enfants serait-il une raison de ne plus penser à soi ? D’oublier ses rêves et de vivre uniquement pour leur éducation ? Et pensez-vous que vos « bambins » seraient heureux d’apprendre un jour que vous n’avez pas pu réaliser votre rêve de tour du monde à cause d’eux ? Je ne pense pas…
Un enfant est tout à fait capable de s’adapter (voir même plus facilement qu’un adulte) à un nouvel environnement. Cette expérience pourrait même être extrêmement favorable pour sa vie future.
D’ailleurs de nombreux « tourdumondistes » voyagent avec leurs enfants. Je suis certaine qu’ils pourraient, de par leur expérience, rapidement apaiser vos doutes. Après tout, vos enfants ne sont pas des boulets, vous devriez pouvoir partir en voyage avec eux, tout est une question d’organisation ! Vous pouvez trouver d’innombrables conseils sur les voyages avec les enfants sur Internet.
De nombreux blogs de voyage sont d’ailleurs spécialement dédiés aux voyages en famille, où l’on trouve des conseils pour voyager avec bébé. Plus d’excuse pour ne pas vous lancer sur les routes avec vos « bambins ».
« Je suis trop vieux pour voyager »
A partir du moment où vous pouvez marcher/penser et agir par vous-même, vous n’êtes jamais « trop vieux » pour voyager !
Vous êtes la seule personne qui doit décider de votre vie et si vous ressentez l’envie de voyager, vous devez le faire et ce, quel que soit votre âge.
De quoi avez-vous peur ? Du regard des autres ? De la société ? Laissez-moi vous dire que quel que soit le projet que vous entreprenez et ce, quel que soit votre âge, il y aura toujours des gens pour vous critiquer et d’autres pour vous encourager.
Ce qui est important, c’est de faire ce que « VOUS » avez envie de faire ! Il serait bien triste de se voir limiter par un simple nombre… 50 / 60 / 70 ans… L’âge n’a vraiment pas d’importance !
« Je n’ai pas assez d’argent pour voyager »
Une des remarques les plus courantes que l’on rencontre lorsque l’on évoque un tour du monde, c’est le manque d’argent. La plupart des gens imaginent que faire un voyage de plusieurs mois coûte une fortune… Pourtant c’est loin d’être le cas ! Il suffit en effet de connaître quelques astuces pour voyager moins cher et de bien sélectionner les pays que l’on souhaite visiter pour minimiser les frais.
En Asie, par exemple, je dépense rarement plus de 15€ par jour (en nourriture et logement) soit un total de 450€ par mois !
Evidemment, ce montant grimpe si vous faites différentes activités mais, même en arrondissant largement à 1000€ par mois, le total sur une année sera de 12000€ ! Et si vous ne partez que pour 6 mois, il descend à 6000 €…
Fiche pratique >> Comment réduire ses dépenses en voyage ?
Tout est donc une question de CHOIX. Vous préférez acheter une voiture neuve ou bien faire le tour du monde ?
Pour ma part, avant d’effectuer mon voyage, je n’ai jamais eu de voiture, j’ai donc pu économiser les frais d’essence, de parking et d’assurance en me déplaçant uniquement en transports en communs.
Evidemment, j’aurais parfois aimé avoir un véhicule pour me déplacer à ma guise, mais il faut savoir faire des sacrifices pour arriver à ses fins. Il en va de même pour le logement: si vous habitez quelques mois dans un logement modeste, vous pourrez rapidement mettre des sous de côté pour faire votre tour du monde !
Alors, qu’attendez-vous pour vivre votre rêve de tour du monde ? Laissez de côté toutes les fausses excuses qui vous empêchent de voyager et gardez en tête l’essentiel: voyager n’est pas une chance, mais un choix !
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63 Comments
Salut!
Je suis totalement d’accord avec toi pour l’expression « tu as de la chance ». Je n’aime pas quand les gens me disent, « tu as de la chance », car pour moi la chance n’existe pas.
Par contre, vu que c’est une expression, je reconnais que moi même, je dis par moment « tu as de la chance », mais en fait, je veux dire « ah, mais c’est super! C’est cool pour toi ». Il faudrait que je me force vraiment à ne plus utiliser cette expression qui ne veut rien dire!
Oui, moi aussi, je suis un peu fatiguée par tous ces gens qui trouvent toujours des excuses. Mais à force j’ai compris. J’ai compris que :
– soit ils disaient qu’ils voulaient mais qu’en fait, ils ne voulaient pas vraiment ou ils voulaient mais moins qu’autre chose. Par exemple : « je veux voyager mais je ne peux pas car j’ai pas de sous. Mais par contre, je m’achète pour 80 euros d’habits tous les mois ou alors je sors tous les week-ends ». Ca veut dire que ces gens veulent voyager mais que ce n’est pas une priorité. Leur priorité est de s’acheter des habits ou de sortir. Si leur priorité était de voyager, ils mettraient leur argent dans le voyage.
– soit ils veulent vraiment voyager mais ils ont la peur de l’inconnu ou la peur de se lancer. Et pour moi, je pense qu’ils se trouvent des excuses autres que « j’ai peur ». Ils disent qu’ils ont pas de sous, qu’ils ne peuvent pas… Mais en fait, ils ont tout simplement peur d’agir et ils se trouvent inconsciemment des excuses. D’ailleurs, j’avais écris un article sur la peur de se lancer : http://partir-en-voyage.info/vaincre-la-peur-de-se-lancer/
Voila! En tous cas, je suis totalement d’accord avec ton article!
Bonne journée.
Léa.
Hello Camille,
plutôt d’accord avec toi dans l’idée générale.
Juste un bémol (et de taille pour les gens concernés): pour beaucoup voyager est impossible au niveau administratif… Je pense à tous les habitants des « Suds » et des pays à la politique ou l’économie tourmentées… Pour eux, voyager ne serait-ce que pour survivre est impossible !
Donc, oui, voyager n’est qu’une question de choix… pour les Occidentaux!
Aurélie
Merci pour ta remarque Aurélie.
Et oui, cela va de soi, j’ai rédigé cet article pour nous, petits Français.
Hum… j’aime et je comprends ce que t’as voulu dire, mais même pour nous petits français… je trouve que nous quand on voyage on a plus de chance que d’autres. C’est un choix…quand on peut se le permettre (je parle pas d’argent forcément, mais plutôt de contexte général).
Donc même si le titre est choc et c’est voulut 🙂 j’aime bien 🙂 mais je trouve que c’est pas juste 😉
Avis perso de voyageur 😉
Bravo, c’est un très bon résumé. J’espère qu’il ouvrira les yeux de certains et leur donnera envie de t’imiter. Tant qu’on a la santé, un passeport européen et une valise pleine de motivation, on peut aller au bout du monde !
J’avais écrit un article avec le sujet similaire le mois dernier, un peu avec les mêmes réflexions. Je me permet de mettre l’article pour appuyer ton article car tu n’es pas la seule à penser cela : http://www.conseil-voyageur.fr/divers/chanceux-de-voyager-4747
Je suis tout à fait d’accord avec la philosophie de l’article. Il faut se rendre compte que c’est plus un choix que de la chance.
sympa l’article je suis plutot d’accord sur le principe, je garde espoir de voyager avec ma famille pour l’instant, je fais partie des « petits français » mais alors pas d’argent du tout, ça ne permet pas de partir surtout à 5 pour aller en Afrique faut quand même investir un minimum pour le trajet!!
Salut Camille, Voyager est une chance mais que l’on doit se créer!
Avant mes enfants, nous avons voyagé 6 mois en Océanie et Asie et nous avons un peu choqué nos familles, en abandonnant nos CDI que nous venions juste de trouver!
Aujourd’hui je ne regrette rien, j’ai saisi ma chance à ce moment-là, j’ai franchi le cap des peurs qui nous retiennent longtemps!
Et maintenant je la saisis à chaque vacance pour voyager en famille mais en faisant des « sacrifices » un peu toute l’année (pas de superbe garde robe, pas de loisirs payants les weekend randos dans ma belle région, pas de dépenses superflues). Tout cela est une question de priorités! Nous avons choisi de nous payer de superbes souvenirs en famille plutôt de que des produits de consommations courantes…
Par contre comme le dit Aurélie, c’est un chance pour tous ceux qui peuvent agir librement!
Intéressante réflexion ! Nous parcourons le monde avec 3 petites et tentons de saisir toutes les opportunités à ce sujet ! Je constate que de plus en plus de parents laissent aller cette envie d’ailleurs en famillle et je ne peux que les encourager à partir ! Bravo pour cet article !
bonjour Camille
Tout d’abord merci de m’avoir cité dans ton article, il est vrais que faire un long voyage au tour du monde n’est pas une chance mais un CHOIX. Pour moi la chance c’est de pouvoir prendre mon temps et de faire ce tour du monde en deux ou trois ans pour vivre après ma retraite en Asie, d’avoir la chance de toucher une retraite pour me faire plaisir, comme tu dis le travail fait partie de la vie, quand j’ai reçu mes papiers pour la retraite, je peux continuer de travailler jusqu’à 67 ans, mais j’ai fait un CHOIX celui de partir à 62 ans et de réaliser mon projet que j’avais toujours rêvé de faire quand j’avais 25 ans, plutôt que de rester devant la télévision.
La retraite est une belle perspective quand ont est bien préparé, si on est en bonne santé l’âge n’a pas une grande importance, bien au contraire vous pouvez partager votre expérience.
Alors comme disait St Exupery » Fait de ta vie un rêve, un rêve une réalité ».
je suis d’accord avec tes propos. J’ai l’habitude de dire qu’on a la chance que l’on se donne, et chacun a ses priorités.
Salut Camille, je reconnais quelques-unes de nos conversations où nous partagions le même point de vue. Tu l’explique très nous avons ce choix, celui de prendre notre vie en main, de vivre nos rêves !
Pour notre voyage nous avons tout quitter, certes ce n’est pas simple. Mais être sur les routes voilà ce à quoi nous rêvions toute la journée derrière notre bureau. Aujourd’hui nous y sommes depuis presque un an et nous ne nous sommes jamais aussi senti, un réel plaisir de se lever le matin pour faire rencontrer, échanger, découvrir, gouter, faire du stop… Jamais nous n’avons regretter ce choix !
Merci pour cet article et à un futur croisement de nos chemins 🙂
Bonsoir Camille,
Merci et bravo pour ce très bel article ! Je suis tout à fait s’accord quand tu dis que voyager est une question de choix. Par exemple, je sais que faire le tour du monde pendant 6 mois / un an n’est pas fait pour moi. C’est mon choix de partir visiter un endroit après l’autre à mon rythme. Ca ne m’empêche pas d’admirer le courage de Sandrine qui s’en fiche du qu’en dira-t-on, de partir et tout plaquer en famille.
Et je suis aussi entièrement d’accord sur le fait qu’on se créée sa propre chance.
Bonne continuation !
J’ai déjà fait cette remarque je ne sais plus où, mais je pense qu’il y a envie et Envie dans la vie. La personne qui a Envie finira par partir, l’autre a juste envie d’avoir envie. Quand elle te dis que tu as de la chance, elle ne le pense pas une seule seconde. Pour rien au monde, même si tu lui payais le voyage elle ne partirait seule à la rout’s à l’autre bout du monde. Il faut faire la différence entre ce que les gens disent et pensent réellement. Je n’ai jamais pris une seule fois au sérieux ce genre de remarque. Les gens eux même ont bien conscience qu’ils parlent dans le vide quand ils t’envoient un « tu as de la chance », c’est juste une manière de te féliciter et de dire quelque chose !
C’est bien d’avoir penser « aux vieux » !! C’est effectivement dans sa tête que tout se passe, et peut importe l’âge, pourvu qu’on ait l’ivresse ! Je fais partie de ces jeunes seniors qui ont fait le choix d’avoir une carrière professionnelle d’abord, et de faire un TDM la retraite venue ! Evidemment, physiquement, certaines choses ne sont plus possibles, mais il y a tant à faire, et tant à voir ! Et bravo à régis pour ce choix !
Belle réflexion, de toute évidence quand on y pense dans la vie tout est une question de choix. Je n’ai jamais fait de tour du monde, mais je voyage souvent, et quand je vois la réaction de mon entourage quand je leur parle des biens faits du voyage, ou même les commentaires sur mon blog, ça rentre totalement dans ce que tu as écris.
Surtout qu’aujourd’hui il n’y a plus d’excuses pour ne pas voyager, des familles qui partent à l’aventure, il y en a plein, des salariés qui parent faire le tour du monde en congé sabbatique il y en a encore plus, donc oui c’est un choix et non une chance !
Je suis bien d’accord, s’il y a quelque chose qui nous tient à cœur, il faut se donner les moyens d’y parvenir, pas attendre que les choses arrivent toutes seules
Hello Camille!
Nous en avions déjà parlé à Bangkok, mais je ne suis toujours pas complètement d’accord. Tes arguments sont très bons et je suis d’accord sur pas mal de points, mais ce n’est pas vrai que tous les occidentaux et petits français peuvent se permettre de voyager. Je pense qu’il y a quand même une part de chance dans tout ça, même si vous ne croyez pas à la chance.
Ma mère travaille à l’APEC et aide les gens à trouver du travail. Aujourd’hui, 10 000 personnes de plus au chômage. Pendant un atelier qu’elle organisait pour des cadres en recherche d’emploi, un homme s’est levé, a mis son manteau, puis est parti, sans rien dire. Ma mère l’a rattrapé pour lui demander ce qu’il se passait. L’homme, plutôt bien diplômé, répond les larmes aux yeux : « Vous ne vous rendez pas compte. Dans un mois, mes allocations s’arrêtent et je ne trouve toujours pas de travail. Je vais perdre ma femme, ma fille, mon appart. Je vais tout perdre. »
Une autre femme qu’elle suivait, elle, a trouvé un travail. CDD de 3 mois, deux échelons en dessous de ces capacités. Pour survivre.
Sans oublier tout ceux qui sont en échec scolaire et ne se voient pas d’avenir.
Ceux qui ont des problèmes de santé qui les contraignent soit à rester sur le territoire français, soit à être interdit d’accès à certains pays à cause des vaccins incompatibles avec leurs traitements. C’est ce qui est arrivé à un de mes meilleurs amis, qui a la maladie de Crohn. Il voulait partir en Afrique faire de l’humanitaire, mais son médecin le lui a formellement interdit car son organisme sera incapable de supporter le vaccin contre la fièvre jaune, ni de supporter la maladie si il l’attrape. En gros si il met les pieds là-bas, ce sera la dernière chose qu’il fera dans sa vie.
Le cousin d’une amie d’enfance, allait finir ses études de kiné. Il a eu un accident de moto. Il ne peut plus devenir kiné car il est paraplégique. Comment pourrait-il voyager maintenant? Alors qu’il n’a déjà plus ni jambes, ni travail.
Il faut penser aussi à tout ceux qui se serre la ceinture tous les mois, qui enchainent plusieurs boulots à la fois, qui sont étudiants et qui travaillent en même temps pour payer leur études, ce qui n’est pas toujours évident.
Pour toutes ses personnes, est-ce une question de chance ou une question de choix?
Alors oui, c’est un choix de partir voyager comme toi, comme moi ou comme beaucoup d’autres, mais je trouve que c’est aussi une chance que nous avons d’avoir cette vie de français moyen. Je ne veux plus m’énerver quand les gens me disent ça car ils utilisent l’expression en général.
Avant de vivre ses rêves il faut déjà pouvoir vivre sa vie et non la subir. On ne choisit pas forcément tout ce qui arrive dans la vie. Un licenciement, une maladie, un divorce, un accident de voiture, l’obligation de mener la double vie d’étudiant/employé pour se donner une chance d’avoir un métier, un avenir. Voyager passe en second quand il faut survivre d’abord.
Pour moi, voyager est un choix certes, mais AUSSI une chance. Il faut simplement pouvoir et savoir se la créer.
Merci pour ce témoignage, je suis d’ailleurs tout à fait d’accord avec toi! On me dit souvent « mais tu pars tout le temps en voyage, ou trouves-tu tout cet argent? ». Les gens pensent que les voyageurs fréquents sont très riches, mais c’est faux! C’est comme tu le dis, une question de choix. Personnellement, je préfère vivre dans un studio de 20m2 et ne pas avoir de voiture, mais partir le plus souvent possible en voyage, que de dépenser tout mon argent en vêtements, ou pire, le mettre sur un compte épargne, et ne pas partir!
C’est vrai qu’on entend souvent ce genre de remarque, ou du style « tu fais comment pour voyager autant ». Je réponds toujours que c’est un choix de vie et surtout que c’est à la portée de tout le monde. Nul besoin d’être riche pour cela.
Pour l’excuse des enfants, je reconnais qu’ils ont bon dos mais les premiers mois c’est compliqué d’arriver à voyager. Non pas du point de vue voyage mais plutôt au niveau de la famille. Personnellement je trouve que c’est un moment important à partager avec les grands parents, oncles, tantes… donc on reste proche de ses amis/famille.
Du coup, nous voyageons avec et sans les enfants maintenant vu qu’ils sont encore petits. Ca permet de varier les types de voyages et les destinations + ou – adapté pour eux.
Merci pour ton article et cette réflexion de voyageurs 😉
Je suis tout à fait d’accord avec toi sur ça (et aussi avec la remarque de la Curieuse Voyageuse).
Pour moi la chance n’a jamais existé, elle se provoque. Quand on me dit « tu as de la chance de voyager », je réponds toujours « la chance ça n’existes pas. Tu veux gagner au loto alors joue. Tu veux voyager alors pars ».
Après comme le souligne bien Aurélie, pour nous occidentaux c’est beaucoup plus facile, d’un point de vue économique ou administratif. Par exemple, je prends le cas de la Tunisie et de ses habitants (j’ai un passeport français et un passeport tunisien), et bien ils peuvent voyager « facilement » sans avoir à faire de démarches pour obtenir de visa que dans 30 pays dans le monde. Si j’essayais de voyager avec mon passeport tunisien, il me serait presque impossible de faire ce que j’ai fais les 4 dernières années. Et de ce point de vue là, je dirais qu’on a de la chance, celle d’avoir un passeport nous permettant d’être un peu plus libre de provoquer notre chance de voyager.
Salut Camille,
c’est vrai que la formule est un peu bête, mais c’est aussi comme dit Bertrand un trait de politesse. Lorsqu’on me l’a sortie, je n’ai pas pu m’empêcher de jouer les gros bras, « si tu veux, tu peux »… Effectivement faut-il le vouloir. Et encore quand on étudie les raisons profondes qui mènent au voyage, y’a rarement de quoi se faire mousser. Volonté, persévérance, capacité, de grands mots. C’est certain, être Voyageur, c’est se confronter à une norme, mais comme tu le montres, un peu d’organisation suffit. Rien de très héroïque au fond.
Enfin j’aimerais remercier les gens qui restent – qui ne voyagent pas, et saluer leur courage. Ce n’est pas facile non plus de s’appliquer à une vie commune, il en faut de la persévérance. Cela confère je crois le droit de rêver de temps en temps à des voyages que l’on ne fera pas, ça aide. Les remercier d’être là aussi pour nous accueillir lorsque nous voyageons. Si nous prenons tant de plaisir à visiter d’autres contrées, c’est aussi – et surtout – d’y rencontrer ces gens qui y sont restés. En France, moins bronzés, moins exotiques, ce sont les mêmes, qui gardent la maison pendant qu’on se promène.
Entièrement d’accord, le voyage n’est pas une chance mais un choix.
Chacun a ses revenus, chacun a ses priorités.
Et il y a toujours plein de préjugés comme « le voyage coûte » cher!
A l’heure du low cost, il faut se renseigner!
Un vol ne coûte pas forcément cher.
Louer une voiture non plus!
En dehors des personnes qui ont des ennuis de santé, en effet, le voyage n’est pas une chance mais juste une question d’intérêt et de priorité!
A notre époque, voyagez ne coûte plus bien cher!
Réflexion intéressante sur le voyage et la vision des gens sur le sujet. Je te rejoins à 100% 🙂
Tellement d’accord ! Rien à redire !
J’espère qu’il motivera certaines personnes… il y a beaucoup de belles choses au bout du chemin !
Je suis d’accord avec toi dans le fait qu’on provoque notre chance et qu’au final, lorsqu’on a fait le choix de voyager tout est possible. Par contre, quand tu dis que « nous mettons notre vie entre parenthèse », je ne suis pas en 100% en adéquation avec toi car certains voyageurs cherchent un sens à leur vie justement.
Encore tout à l’heure, un couchsurfer me disait qu’il était jaloux car je partais un an à l’aventure. Pour moi, je résume mon départ « à la rache » comme un besoin vital que personne n’a à envier… Comme à chaque fois, cela me fait « hérisser les poils » et je demande quelle est la raison de cette jalousie, car quand « on (le) veut (vraiment), on peut ». En général, on me répond que la sécurité (professionnelle, amicale, familiale) est le principal frein à un départ. Je pense que le voyage, du moins à long terme, dépend beaucoup du caractère de la personne. Personnellement, j’envie ceux qui sont capables de s’épanouir en restant chez eux avec leur petite famille, car je sais qu’au fond de moi, je ne ferai jamais partie de cette catégorie (qui rejoint souvent et malheureusement ce que nous « impose » encore aujourd’hui la société). Peut-être que finalement ce ne sont pas les voyageurs qui ont le plus de chance 😉
Excellent article Camille, qui devrait être lu par le plus grand nombre 🙂 On m’a également souvent fait des remarques sur la « chance » que j’ai de voyager et pourtant combien de personnes que je connais auraient pu voyager 2 à 3 fois plus que moi !
Quelle CHANCE! je vous lis avec envie, mais en vie! Difficile de voyager avec une maladie auto-immune aux traitements lourds. Mais je voyage quand même un peu! pas comme vous bien sûr, je n’ai pas cette CHANCE 😉 D’autres le font aussi avec des pathologies lourdes mais faut bien avouer que ce n’est pas toujours un choix…
J’aime beaucoup les voyages et encore plus les voyageurs 😉
Bonjour,
Je n’ai pas l’habitude de faire des commentaires mais je suis tombé par hasard sur cet article et c’est intéressant, ma soeur fait actuellement un TDM et a récemment écrit un article similaire, cela me fait donc réagir…
Nous ne nous connaissons pas et je ne connais pas non plus les ‘commentateurs’ de cet article, mais je dirai que la chance que vous avez, c’est justement d’avoir ce choix. Tout comme le dit Alexandrine, c’est faux de dire que « tout le monde » peut le faire, et même si l’on se limite aux Occidentaux!
J’ai du mal à voir comment quelqu’un qui gagne le SMIC par exemple pourrait mettre de l’argent de côté quand boucler les fins de mois est déjà compliqué (6000-10000€ c’est une somme!!). Allez également expliquer à quelqu’un qui s’est déjà retrouvé au chômage longue durée que c’est facile de lâcher son CDI pour aller voyager!
Surtout, tout le monde n’a pas non plus l’éducation qui amène cette ouverture sur le monde, la capacité de parler des langues étrangères, de s’adapter à un nouvel environnement etc…
Idem pour les questions d’âges, de santé, de famille… cela peut clairement être possible, mais ce n’est pas le cas pour tout le monde.
A côté de ça, je crois fermement que l’on est seul responsable de son propre bonheur et qu’il tient à chacun de s’engager, se lancer dans les projets qui tiennent à coeur. En ce sens, il est vrai que beaucoup de gens se plaignent de situations qui pourraient être changées, ou manquent de courage pour mener leurs projets à bout et là oui je comprends que ce « tu as de la chance » puisse être agaçant et que souvent, il leur serait tout à fait possible de faire de même s’ils le souhaitent vraiment.
Je pense simplement qu’il faut faire attention à la façon dont on présente les choses car les raccourcis sont faciles, et les « petits français » ayant eu accès à une bonne éducation, ayant un boulot à quitter et gagnant suffisamment pour faire des économies, c’est loin d’être « tout le monde ».
J’ai aussi un peu de mal avec les commentaires sur « les sacrifices, les abandons » qui accompagnent un TDM… Finalement mettre cela en avant, ça revient à se plaindre comme les autres. Le « j’ai tout quitté, j’ai pris des risques, je dors mal et je suis loin de mes proches » des tour-du-mondistes, c’est le « tu as de la chance » des non-voyageurs! J’ai effectivement du mal à soutenir un ami qui se plaint de son quotidien et ne fait rien pour en changer, mais j’en ai encore plus à plaindre quelqu’un qui ne bosse pas, part voyager pendant des mois et met en avant ses ‘petits’ soucis! Evidemment dans toutes les situations de la vie il y a des difficultés à surmonter, ce n’est pas la question!
Allez, j’arrête d’écrire des tartines!!
Bonne route à tous qui ont eu la chance et on fait le choix de tout découvrir! 🙂
Tu as raison de mettre ces précautions d’usage pour modérer le propos.
Ce n’est pas « tout le monde » tous les occidentaux qui peuvent voyager sur du long terme.
Je pense que tous ces commentaires sont surtout une réaction aux voyageurs qui ont entendu leurs proches leur dire à quel points ils étaient chanceux alors qu’eux mêmes auraient très bien pu faire ce choix. Mais il ne faut pas extrapoler, tu as raison !
Je suis entièrement d’accord avec toi, c’est une question de choix. Évidemment, nous n’avons pas toujours le choix, il y a des personnes qui ont plus de possibilité que les autres, je suis donc totalement avec la tartine d’Annlor 😉
Merci pour cet article vraiment très intéressant qui va sûrement aider plusieurs personnes à outrepasser les barrières qu’ils se sont créés sans prendre conscience qu’ils pouvaient eux aussi le faire. A bientôt !
les voyages forment la jeunesse
J’aurais tendance à dire que la première fois est plus ou moins difficile. En il y a ce lot de doutes et d’incertitudes qui accompagne cette préparation…
Une fois parti, ça change. On se pose moins de question, on profite et on agit !
Et une fois qu’on est rentré, ben… on attend la première occasion pour repartir !
Je crois que toutes les personnes qui sont vraiment parties ne serait-ce que quelques mois, gardent l’envie de bouger. Il y a tellement de choses à voir, à découvrir, et puis l’expérience est tellement plaisante pour tellement de raison (qu’on imagine d’ailleurs même pas avant d’être parti).
Bref, je ne peux que me joindre à cet article pour dire : partez !!!! De toute façon, vous revenez quand vous voulez… le problème ca sera peut-être de vouloir rentrer !!!
Le voyage est vraiment une chance mais une chance qui n’est pas à la portée de tout le monde. Seuls ceux qui ont la passion, la volonté, le chalenge et les moyens peuvent savourer les goûts du voyage.
Bonsoir,
Après ton passage sur mon blog, je tombe directement sur cet article en venant voir ton blog ! Ah oui c-voilà bien une expression qui m’énerve « t’as de la chance de voyager ». Moi qui ne fais que de « courts » voyages, je me l’entends souvent dire… mais ces gens-là oublient de dire qu’ils achètent le dernier portable, la dernière TV, vont au resto toutes les semaines, changent de voiture tous les 2 ans etc… ce sont des choses dont je me passe bien volontiers pour « avoir la chance de voyager »…
En revanche, c’est vrai je ne me sens pas prête à quitter mon boulot pour mettre les voiles longtemps… mais sans doute ai-je tort ?…
Salut Nath et merci de passer à ton tour sur mon blog !
Je ne pense que tu aies tort de ne pas souhaiter quitter ton boulot… C’est une question d’envie surtout. Quitter mon boulot était bénéfique, pas du tout pénalisant pour moi.
Bonjour camille,
Article tres interessant.
J’ai eu la chance de faire un tour du monde et j’ai souvent entendu
« Vous avez de la chance de partir »
Effectivement il s’agit de faire des choix dans la vie et nous avons choisi le voyage.
Cependant je pense que même par choix certaine personne ne peuvent voyager.
Toutes les personnes qui ont du mal a boucler les fins de mois avec plusieurs enfants (3/4) ont besoin d’un budget relativement conséquent pour voyager. Ces personnes la auraient du mal a reunir le budget pour voyager même 6 mois.
Apres il est vrai que la majorite des gens qui disent « La chance » pourait faire en sorte de voyager
Bravo en tout cas pour ton blog tres interessant
Très belle article Camille ! Tous les voyageurs seront d’accord avec toi là-dessus 🙂
A bientôt,
Sophie
Je suis complètement d’accord avec toi mais avec un énorme bémol.
Lorsqu’on est seul, qu’on peut mettre un peu de côté et que rien ne nous retiens , oui c’est un choix et non un coup de bol ou une chance.
Par contre je vais prendre mon exemple.
Depuis toujours je rêve de partir et je voulais me donner la chance de voyager. oui mais voilà, les grosses galères financières ont fait que j’ai dû travailler en même temps que mes études et uniquement pour pouvoir me payer le strict nécessaire.
la vie suis son court et quand ma santé financière s’est refaite je suis tombée enceinte. je ne vois pas d’impossibilité de voyager avec un enfant loin de là. sauf que j’imaginais le départ à 3 et que je me suis retrouvée toute seule à élever mon fils.
et honnêtement, avec l’obligation de travailler pour pouvoir ne serais ce que le nourrir, en gagnant un smic, avec un loyer à payer et tout à gérer seule ben les seuls voyages que je peux me permettre sont des petits voyages à droite à gauche… et encore. mais de là à parler de pouvoir faire un tour du monde, financièrement c’est juste impossible…
donc oui c’est un choix pour ceux qui ont réellement le choix.
mais c’est aussi une chance de pouvoir choisir la façon de mener notre vie
Bonjour !
Je comprends ce que tu veux dire mais beaucoup de personnes voyages avec des enfants et sans forcément avoir de l’argent… Avec tellement de ressources mentales et d’envies, qu’elles arrivent à voyager en gagnant seulement un peu d’argent sur la route au jour le jour.
J’ai le souvenir de cette mère de famille que j’ai croisée en Bolivie. Elle vendait des objets qu’elle fabriquait elle-même… Ce n’était visiblement pas facile, mais c’était encore une fois, son choix ! 😉
Je l’ai très souvent entendu aussi « t’as de la chance, j’aimerais être à ta place » Et à chaque fois j’essaie de répondre avec le plus de conviction possible que tout le monde peut le faire (occidentaux surtout) mais qu’il faut le vouloir avec les sacrifices et les rêves que ça implique.
D’ailleurs l’argument du choix vaut pour le voyage et pour tous les autres domaines. Une fois qu’on a réalisé qu’il n’est bien souvent question que de ça, on se sent libéré d’un poids. Et ça ouvre plein de nouveaux horizons.
Merci pour l’article. J’ai plein d’arguments maintenant 😉
Moi j’ai une crainte qui peut paraitre étrange… J’ai peur de voyager sans but..d’errer sans but en fait. J’aimerai beaucoup voyager ! Et je sais que de le faire seule se serai la meilleure décision que je prendrais. Je crois que j’ai de trop hautes attentes de ce voyage et j’appréhende une « chute », une déception et me dire : »bon ok je suis là. Et maintenant ? Et après qu’est-ce que je fais, où je vais ». Voyager juste pour voyager sans objectif. J’aurais peur d’être perdue.
Est-ce que tu as déjà eu cette impression ? Je sais pas si c’est compréhensible ! :S
Bonjour
Découvrir de nouveaux paysages, manières de vivre et de penser, c’est déjà une forme de but… Je ne me suis jamais ennuyée où que je sois en voyage.
Mais je comprends ce que tu peux éprouver et si tu as besoin de plus, tu pourrais te tourner vers des formes de travail solidaire ou du bénévolat…
Vous tournez un peu en rond quand même. Si vous voyagez tant mieux pour vous mais concrètement, sans vous choquer, on s’en fout un peu de ce que vos faites dans votre vie (la mienne aussi – c’est réciproque). Tout le monde vit comme il le souhaite CàD : avoir des défis et des occupations personnel avec les aléas de la vie qui vont avec.
Une personne qui vous dit « tu as eu de la chance ou autre.. » ne s’attardera pas longtemps à penser à votre « aventure ». Il faut pas toujours prendre ce que les gens disent au premier degré.
Je suis blogueuse et les personnes qui me suivent apprécient généralement d’en savoir un peu plus sur moi…
Si vous n’aimez pas lire les ressentis des autres voyageurs, il vaut peut-être mieux vous tourner vers un bon guide papier 😉
Non je suis tomber sur ce blog (et ce sujet) pas pur hasard x)
Je ne m’adressai pas vraiment à vous uniquement, je faisais plutôt une généralité. Mon message (subjectif) n’avait pas pour vocation d’être méchant ne vous inquiétez pas. xD
Bah c’est vrai que d’un côté on a de la chance par rapport à beaucoup de monde :
– En vie (eh oué, un attentat ou un accident de voiture / domestique est si vite arrivé)
– On a les moyens de le faire financièrement, car pour quelqu’un qui n’arrive pas à payer son loyer, sa bouffe, voyager c’est la dernière de ses pré-occupation.
– On a la santé pour le faire, ce n’est pas tout le monde qui peut : paraplégique, maladie grave, etc.
– En tant que Français on est pas les bienvenues que dans de rares pays donc on peut viser large
Bon et une fois que l’on a tout ça, faut aussi avoir le courage de le faire. Je parle pas forcément pour partir à droite à gauche, je parle pour s’installer dans un pays, apprendre la langue, et y vivre comme un autochtone…
Pour ma part, mes parents ont beaucoup voyagé, j’ai eu la chance de vivre jeune 4 ans en Martinique, 1 an en Guyanne, et j’ai étudié pendant plus d’un an en Inde. Aujourd’hui, je suis partie vivre en Islande avec ma famille de 5 personnes dont 3 très jeunes enfants, afin de lancer et d’avoir plus de produits à offrir à mon site de vente de bijoux artisanaux islandais.
Beaucoup me dise que j’ai de la chance… Moué, c’est pas facile tous les jours, il faut apprendre la langue (qui peut être difficile, pour l’islandais par exemple c’est une langue très dure), résoudre tous les problèmes administratif à résoudre en tant que français résident à l’étranger, mais payant encore ces impots en France, la sécu, assurer les finances ce qui n’est pas évident du tout dans un nouveau pays, etc… Surtout avec 3 jeunes enfants à scolariser, ça complique tout, et c’est beaucoup plus difficile que pour un célibataire par exemple.
Donc il y a une part de chance la dedans, mais surtout de la VOLONTE, un CHOIX, et de l’intéligence.
Et à mon humble avis, beaucoup de personne qui parle de chance pour ça, ne serait pas forcément heureuse en faisant ce choix là.
Noémie de Icelanded
Tellement vrai … Je commence à peine à mettre en place mes (grands) projets de voyages, et je n’ai même pas débuté que je dois déjà faire face aux pessimistes et/ou envieux…. Il suffit de se donner les moyens pour réaliser ses rêves, et dêtre conscient que ça n’a pas « que » des bons côtés.
Je suis encore plus reboostée après cet article !
Merci
Je pense que les difficultés varient d’un cas à l’autre mais que c’est tout à fait vrai. A la réflexion c’est bien mon manque de confiance en moi qui m’a bloquée jusqu’ici. Et effectivement à moins d’etre vraiment dans uen misere noire, avec peu d’argent si on arrive à définir ses priorités et s’y tenir on peut accéder à beaucoup plus de possibilités qu’on l’aurait cru… Il me reste à bien réflechir à la destination qui me tente le plus…
Bonjour à tous, j’ai 31 ans, j’habite en Guyane où je suis enseignante depuis quelques années. J’ai moi-même beaucoup voyagé et je suis d’accord pour dire qu’il s’agit avant tout d’un choix financier. Mais, pour ouvrir un peu le débat si vous le permettez, que pensez-vous Camille de cette citation attribuée à Gandhi: « le plus grand voyageur n’est pas celui qui a fait dix fois le tour du monde mais celui qui a fait une fois le tour de lui-même? »
Bonjour Flo,
J’aime beaucoup cette citation personellement. Et je dirai que pour faire le tour de moi-même (et donc en apprendre davantage sur moi), j’ai justement besoin de faire le tour du monde 😉
Tu as quand même cette chance d’avoir assez d’argent pour te payer les billets d’avion et pour vivre sur place (même si en Asie ou d’autres pays où la vie est peu chère comparé a nos capitales occidentales ) car pour quelqu’un qui a un loyer a payer chaque mois et tout ce que ça engendre et économise. Désolé mais il y a une part de chance à avoir assez pour VIVRE et faire ce que l’on veut.
On en parle déjà dans les commentaires précédents Greggus.
Cet article est valable pour les personnes qui sont nés dans des pays relativement développés, comme en France. Nous avons tous des loyers à payer, des dépenses au quotidien etc. Ce que je veux surtout dire dans cet article c’est que certains se plaignent de ne pas voyager alors qu’à côté de cela ils ont des dépenses qui (à mon sens) sont inutiles. Ils ne s’en rendent pas forcément compte, mais pour économiser pour voyager, il faut faire des sacrifices à côté.
Bonjour,
Je viens de tomber sur cette article.
Il est tres interressant. C’est vrai que souvent on lance machinalement un » Tu as de la chance » sans penser aux consequences des mots.
C’est reellement une question de choix, tu repond a beaucoup d’arguments.
Cependant il est vrai que pour certaines personnes il sera plus dur de se lancer malgre l’envie.
Très intéressant,un article de très bon qualité.
J’aime bien cette article. Je me reconnais un peu dans ce que tu écris, ce n’est pas facile d’oser, mais c’est encore plus difficile de regretter un choix qu’on aurait souhaité faire mais que l’on a pas fait ! Merci ça me redonne motivation pour arrêter mes dépenses inutiles et renflouer mon compte voyages le plus rapidement possible !!
Hello,
super article, je partage totalement ton avis. Voyager est ma grande passion. J’ai 20 ans et je suis étudiante et ces deux dernières années je compte quasi 10 destinations. Mes proches me demandent souvent comment je fais et d’où je sors l’argent. Pendant que certains se payent des doudounes à 150e, moi, je préfère les mettre de côté pour ma prochaine cible. C’est un choix de vie. Je passe aussi un temps astronomique à tout comparer pour avoir le meilleur rapport qualité/prix possible.
Je commence à tenir un blog pour mettre mes voyages sous formes concrètes et partager avec ceux qui aiment voyager, et proposer mes petits conseils, c’est très libérateur.
En tout cas merci pour cet article qui remet les pendules à l’heure, car » quand on veut, on peut ! »
Bonne continuation à toi !
bonjour Camille
super cool tout sa , cela fais que quelques années à peine que je m’autorise à vraiment bouger . Question 😉 ;pour votre voyage en Asie(que je n’ai pas encore fais ) ,une fois arriver à l’aéroport votre 1er nuit c’est à l »hotel ??, avant la grande aventure ?, ou immersion direct? …. n’empêche félicitation pour être partie seul , je suis un solitaire et justement je me dis à deux cela serais pas mal aussi, donc je vais voir pour la recherche d’un partenaire voyage .
merci pour vos conseils Camille 😉
Bonjour Daniel,
Parfois je prend une nuit si j’arrive vraiment tard et que j’ai eu un vol très long. Mais souvent je cherche directement en arrivant sur place, que ça soit le premier jour ou non.
Hello,
Merci pour ce super poste, je suis tellement d’accord avec toi !
C’est fou comment les gens attribuent souvent un choix de vie qu’ils jalousent à la chance… J’ai nombre d’amis qui me disent que j’ai de la chance de faire un tour du monde (j’en suis actuellement à mon 4ème mois), mais ils ont clairement des priorités différentes dans leur vie. Ils ont un boulot stable, un appart dont ils sont parfois propriétaires etc… On ne peut pas tout avoir 🙂
Plus qu’un choix, je dirais même que c’est une question de priorité !
C’est en partie un choix il est vrai, qui demande beaucoup de sacrifices mais aussi une chance. Certains parcours de vie (par exemple des études longues donc sans pouvoir économiser puis une longue période de chômage, quand bien même en étant diplômé…) ont pour conséquence de ne pas avoir assez de côté pour acheter une voiture neuve (ou même pas 2000 euros de côté pour une nouvelle d’occasion), donc il n’y a pas de choix entre cette fameuse voiture de votre exemple ou le voyage. Le fait d’avoir vécu sans voiture est aussi possible mais seulement dans les villes assez bien dotées de transports en commun. Quelqu’un qui a finalement trouvé un boulot au smic en campagne et a de l’essence à payer également ne peut pas forcément économiser assez (et difficile de lâcher un cdi après beaucoup de chômage, quand on est passé par là).
Je vois dans les commentaires également qu’une jeune femme explique que le voyage est bien un choix, vu qu’elle choisit de ne pas se payer de doudoune à 150 euros régulièrement comme d’autres, mais il ne faut pas oublier les personnes qui ne se payent que des fringues à 10-20 euros (ou des manteaux à un peu plus, forcément c’est plus cher) ou même vont à emmaüs. C’est déjà une chance de pouvoir choisir entre une doudoune à 150 et un voyage, en fait.
Sans oublier le retour. Sincèrement, je me demande, comment faites-vous à votre retour, le temps de retrouver un emploi (qui peut durer plusieurs semaines, mois ou années parfois) ? Comment vous logez vous gratuitement ? Quelqu’un en rupture familiale par exemple ne peut se faire héberger par sa famille et difficile de se faire héberger longtemps par des amis, qui plus est s’ils ont des enfants. Et pour les femmes voyageant seules, n’avez-vous jamais été agressées dans des auberges de jeunesse ou dans des tentes par exemple ? Bien entendu la plupart des hommes sont des gens biens mais on ne sait jamais, une femme seule ça peut attirer aussi les pervers.
Je me demande également comment se passe le voyage pour ceux qui travaillent là où ils vont. Est-ce qu’il vous reste assez de temps pour découvrir le pays (ça peut paraître ironique mais sincèrement, je me demande comment faire pour travailler dans la restauration, comme beaucoup font apparemment, donc en bossant environ 45h par semaine ou bien plus et avoir le temps et l’énergie ensuite de faire des découvertes du pays et de vraiment profiter d’y être) ?
Bonjour Liz,
Je comprends tout à fait vos nuances et elles sont parfois justifiées. Mais dans la majorité des cas, les personnes qui disent ne « pas pouvoir voyager » se trouvent simplement des excuses (conscientes ou inconscientes – pour ne rien faire). Et ils choisissent la facilité en disant que les autres sont justes « chanceux », sans essayer par eux-même.
Autrement, chaque argument pourrait se discuter et être argumenté… J’ai par exemple fait 5 ans d’études après le Bac, ça ne m’a absolument pas empêché d’économiser de l’argent. J’ai ensuite gagné un SMIC, avec lequel j’économisais aussi.
Et quand on travaille à l’étranger, on découvre le pays autrement. Peut-être même plus en profondeur puisque l’on est plus un simple touriste qui passe là où il « le faut » (bien souvent, on connaît bien mieux un pays et ses habitants en y travaillant).