Tout voyageur s’est déjà posé la question de savoir s’il devait souscrire à une assurance voyage ou non. Si l’assurance de sa carte bleue allait suffire ou bien encore s’il fallait faire attention à certaines conditions particulières. Car, on ne va pas se mentir, prendre une assurance voyage est un coût supplémentaire non négligeable. Et on n’a surtout pas envie de prendre une assurance pour rien ou de s’entendre dire que l’on n’est finalement pas couvert…
Nous allons donc voir ensemble quelles sont les idées reçues sur les assurances voyage. Et je vais bien évidemment vous donner quelques conseils pour éviter les principaux pièges.
Une assurance voyage n’est pas obligatoire
Dans la plupart des pays, la réponse est « non, une assurance voyage n’est pas obligatoire », hormis pour l’obtention d’un visa pour certains pays (comme la Chine, la Russie, l’Algérie, Cuba et la Mongolie). Toutefois, la Covid19 a changé la donne et de plus en plus de destinations demandent à ses visiteurs d’être assuré avant d’entrer sur le territoire.
En effet, depuis la crise du coronavirus, la liste des pays demandant une assurance voyage ne fait que s’allonger. Avec, parfois, l’obligation de prise en charge des frais de santé voire de l’hébergement en quarantaine. Près d’une quarantaine de pays sont désormais concernés, dont des destinations hautement touristiques comme la Thaïlande, les Bahamas, les Philippines, le Cambodge ou encore le Costa Rica.
La plupart imposent simplement une « assurance santé » tandis que d’autres réclament explicitement que les frais de santé, d’hospitalisation ou de rapatriement soient pris en charge si vous contractez le coronavirus sur place. L’attestation doit donc mentionner noir sur blanc cette prise en charge spécifique. Il est donc important de se renseigner pour savoir si une assurance est obligatoire dans le pays de destination (bonne nouvelle : il est souvent possible de souscrire jusqu’à la veille du départ).
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L’assurance de ma carte bancaire suffit
On entend souvent dire que l’assurance de la carte bancaire suffit largement pour des séjours de moins de trois mois. Et il est vrai que les cartes bancaires nous couvrent pour nos déplacements qui n’excèdent pas 90 jours. Il faut toutefois bien se renseigner sur les conditions spécifiques de votre carte bleue dans ce domaine afin de vérifier qu’elle sera effectivement suffisante.
D’une part, il faut impérativement que vous ayez payé une partie de votre séjour avec ladite carte bancaire. Et d’autre part, il faut que les plafonds de remboursement soient suffisants pour le pays que vous allez visiter. En effet, dans de nombreux cas, les frais de soins et d’hospitalisation ne sont que partiellement couverts. C’est souvent le cas des États-Unis, de l’Australie ou du Japon par exemple, qui pratiquent des tarifs exorbitants par rapport à la France.
Enfin, sachez également que la qualité de l’assurance va grandement dépendre de votre type de carte. Les garanties de type annulation, bagage et responsabilité civiles sont très souvent absentes des contrats de cartes classiques et le plafond de remboursement excède rarement les 11.000 €. Les cartes premium et haut de gamme (type Visa premier Gold MasterCard, Visa Infinite ou MasterCard World Elite) vous couvriront évidemment beaucoup mieux (mais pour 90 jours toujours).
Je fais des économies si je ne prends pas d’assurance
On peut facilement se dire que l’on va faire des économies en ne souscrivant à aucune assurance voyage. Et sur le moment, on peut dire que c’est vrai. Mais les économies d’aujourd’hui peuvent vite devenir les dépenses de demain, et dans des proportions bien plus désagréables…
En prenant une assurance avant de partir, vous l’incluez dans le budget total de votre voyage et vous savez exactement ce que va vous coûter l’ensemble de votre périple (et si vous êtes capable de l’assumer financièrement donc). Mais si vous partez sans assurance et qu’un problème de santé survient, vous ne pourrez absolument plus contrôler vos dépenses… Et dans certains cas, ça peut vraiment s’avérer dramatique.
Il faut bien prendre conscience qu’une hospitalisation à l’étranger peut vous coûter plusieurs dizaines de milliers d’euros, et c’est sans compter sur les frais de secours ou encore de rapatriement. Des sommes qui peuvent littéralement vous endetter et vous impacter sur le long terme. Est-ce que le jeu en vaut la chandelle ? Je n’en suis pas certaine…
Il est donc préférable de faire des économies sur d’autres dépenses du voyage moins importantes (manger dans des restaurants moins côtés, se passer de quelques verres en terrasse) plutôt que sur votre assurance santé.
> Témoignage éloquent d’un voyageur à lire : Plongée aux Maldives, comment ma passion est devenue mon pire cauchemar
Seules les activités à risque valent le coup d’être assurées
On pourrait penser que seuls ceux qui font de nombreuses activités sportives (de surcroît « à risques ») ont besoin de souscrire à une assurance voyage. Or, il n’est pas nécessaire de faire des sports extrêmes pour avoir un accident. Et j’ai même envie de dire qu’en général, un accident va subvenir au moment où l’on s’y attend le moins (car on est moins vigilant).
Il n’est pas rare de se fouler la cheville au cours d’une simple randonnée, de tomber malencontreusement dans l’escalier, ou de faire une grave intoxication alimentaire… Des accidents qui peuvent facilement arriver dans la vie de tous les jours, mais qui deviennent vite problématiques quand on se trouve à l’autre bout du monde. Avoir une bonne assurance permet véritablement de voyager l’esprit tranquille face aux aléas de la vie.
Notons toutefois que certains sports font grimper la facture des assurances voyage, avec une surprime supplémentaire pour garantir la couverture de certaines activités : ski, snowboard, parapente, alpinisme, parachutisme, surf, plongée sous-marine, rafting, boxe, spéléologie, safaris ou encore équitation… La liste n’est pas exhaustive et révèle de l’importance de bien connaître les principales activités que vous êtes susceptibles de pratiquer en voyage pour bien s’assurer.
Je n’ai pas besoin d’assurance annulation
Quand on prépare sérieusement ses prochaines vacances, on n’imagine pas une seule seconde que l’on pourrait devoir les annuler… Et l’envie de partir est tellement forte, que l’on n’a même pas envie de l’envisager.
Pourtant il existe de nombreux cas de figure qui peuvent nous conduire à annuler purement et simplement nos vacances. Et je ne parle pas forcément de se tordre la cheville ou de tomber malade avant le départ. Vous pourriez tout simplement perdre votre passeport, ou même recevoir une bonne nouvelle ! Une nouvelle opportunité d’emploi, une aubaine pour l’achat d’un nouvel appartement, la liste est longue…
On n’y pense pas forcément, mais une assurance de ce type va également permettre de réserver un voyage longtemps en avance plus facilement. Et ce, vous y prenant très tôt pour réserver vos billets d’avion et vos hébergements, vous y gagnerez forcément sur la facture, même avec une assurance annulation en supplément.
Le prix de l’assurance témoigne de sa couverture
On pense parfois que peu importe le prix de l’assurance voyage, les garanties sont à peu près les mêmes. On imagine aussi que si le prix est très élevé, cela signifie qu’elle sera extrêmement efficace. Mais aucune de ces deux croyances n’est vraie.
Il faut bien comprendre que le bon contrat d’assurance sera celui qui s’accordera le mieux avec vos besoins. Le prix n’est donc pas la donnée la plus importante à prendre en considération quand on souscrit à une assurance. Une assurance peu chère mais en accord avec votre voyage sera bien plus efficace qu’une assurance hors de prix mais qui vous couvre pour des activités superflues.
Par contre, il ne faut pas croire non plus qu’une assurance pas chère sera bien suffisante. Bien que les principales garanties des contrats soient approximativement les mêmes d’un contrat à l’autre, les plafonds de garanties, franchises et exclusions de contrat ne le sont pas… Je vous conseille donc de bien déterminer vos besoins avant de partir, cela vous permettra de comparer efficacement les assurances voyage pour dégoter celle qui vous conviendra le mieux.
Je suis bien couvert par la sécurité sociale en Europe
Si vous prévoyez un voyage en Europe, pensez à demander la carte européenne d’assurance maladie (CEAM). Délivrée gratuitement, individuelle et nominative (chaque personne de la famille doit avoir sa propre carte, même les enfants), elle est valable 2 ans à compter de leur date de délivrance.
Vos frais médicaux seront alors pris en charge, mais les remboursements sont basés sur les tarifs et les législations en vigueur dans le pays qui vous accueille (les remboursements seront donc parfois très limités selon le pays). Sachez également que vous serez uniquement remboursé dans le cadre de la médecine publique (alors que pour certains pays les délais d’accès à la médecine publique sont très longs). Aussi, l’assistance rapatriement n’est pas prise en charge par la CEAM.
La sécurité sociale vous couvre donc en Europe, mais de manière limitée et sans garantie de remboursement complet en cas de gros pépins. Souscrire une assurance santé internationale complémentaire pour pallier ces inconvénients n’est donc pas forcément du luxe, même en Europe.
Vous connaissez maintenant la plupart des idées reçues sur les assurances voyage. Et vous savez qu’il est nécessaire de décider et comparer selon votre type de carte bleue pour un séjour de moins de trois mois. Mais également en fonction de votre prochaine destination et des types d’activités que vous allez pratiquer durant votre séjour. Une bonne anticipation vous permettra de passer à travers la majorité des situations désagréables.
Article informatif réalisé en collaboration commerciale avec Europ Assistance.
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- 5 raisons de choisir une assurances sur-mesure
- Partir l’esprit tranquille avec une assurance
- La meilleure assurance pour vos séjours à l’étranger
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Comment
J’ai déjà testé l’hôpital a l’étranger , Thaïlande Laos Israël, et je confirme que l’assurance est bien utile ! Et qu’elle n’est pas rétroactive. Je ne veux pas faire de pub , mais AVI fonctionne très bien.