Lorsque l’on voyage beaucoup, l’on a tendance, au fur et à mesure du temps, à ralentir le rythme… Courir partout, essayer de tout voir et de tout connaître en un minimum de temps, ce n’est pas franchement l’idéal. De plus en plus de voyageurs adoptent donc le « Slow Travel » (ou « Slow Tourism »). Mais qu’est-ce que c’est exactement ? Et pourquoi cette manière de voyager devient si populaire ?
Le Slow Travel, qu’est-ce que c’est ?
La définition du Slow Travel est simple, c’est prendre son temps et voyager doucement. C’est tout l’inverse d’un voyage d’une semaine dans un pays inconnu où l’on voudrait tout voir en un minimum de temps !
Le Slow travel demande souvent de partir pour une plus longue période qu’à l’accoutumé (plusieurs semaines, voire même plusieurs mois, peuvent être dédiés à la découverte d’un seul pays). Mais, au-delà d’un temps de voyage qui est souvent rallongé, il s’agit d’une véritable philosophie du voyage.
Prendre son temps, savourer les choses, se laisser rythmer par le mode de vie local, s’imprégner des lieux… Tout cela demande évidemment beaucoup de temps, une bonne touche de curiosité, de la simplicité, et une ouverture aux autres.
A défaut de « visiter » une destination, vous allez plutôt la « vivre ». Dans un monde où tout va trop vite, le besoin de se recentrer sur soi, d’écouter ses besoins, de comprendre ses aspirations les plus profondes, devient primordial pour son équilibre.
Et le Slow Travel permet de s’ouvrir au monde, sans contraintes, sans jugements. La plupart du temps, rien n’est vraiment planifié. Le voyage se construit au jour le jour, au fil des envies et également des opportunités. C’est cela le Slow travel.
Comment adopter un rythme Slow travel ?
Si vous souhaitez voyager en Slow Travel, il faudra adapter le programme de vos prochaines vacances en fonction de cet objectif. Vous n’êtes pas toujours obligé de partir plus longtemps, c’est votre mode de voyage qui compte. Prendre le temps est un état, même s’il nous oblige parfois à mettre de côté certaines activités.
Vous partez une ou deux semaine
Vous pouvez tout-à-fait profiter des bienfaits du Slow Travel. Mais pour cela, il faudra vous adapter rapidement à la vie locale, prendre le rythme de vie de ses habitants et « vivre la destination » à défaut de la « visiter ».
Car le Slow Travel est totalement inadaptés aux voyageurs qui veulent visiter tous les lieux d’intérêts d’une ville. Pour cela, il faut se lever tôt, se coucher tard, et les journées sont toujours bien remplies.
Du coup, si vous partez pour une courte période (une semaine ou deux), dans une destination inconnue, vous aurez certainement du mal à adapter un rytme « slow ». Mais si vous visitez une ville ou une région pour la seconde ou la troisième fois, alors vous aurez déjà visité les principaux lieux touristiques et vous pourrez plus facilement vous détendre et adopter un rythme de vie plus cool.
Vous partez pour plusieurs moi
C’est à ce niveau-là que débute véritablement le Slow Travel. Lorsque l’on est sur les routes pendant une très longue période, alors un rythme de vie plus lent s’impose presque de lui-même. Car, même si au début, vous partez sur les chapeaux de roues avec pour ambition d’en faire le maximum, vous risquez de vous fatiguer très rapidement et de vous rendre compte que votre corps a besoin de se reposer et de se recentrer sur un mode de vie plus naturel, et plus lent.
C’est ce qui m’est arrivé personnellement quand je suis partie en tour du monde. Au départ, l’excitation du voyage faisait que j’avais envie d’en voir le maximum, tous les jours. Mais il est impossible de survivre très longtemps à un tel rythme de vie et, surtout, l’on se rend vite compte que ce n’est pas du tout la meilleure manière de découvrir et de comprendre un pays. Le rythme ralenti donc rapidement, et l’on apprend à savourer chaque instant…
Prendre un verre à une terrasse en admirant la vue, marcher plusieurs heures dans la nature sans jamais croiser personne, prendre le temps d’admirer le paysage, discuter avec un inconnu pendant des heures. Toutes ces petits choses de la vie, qui peuvent se faire n’importe où finalement, mais qui prennent une dimension exceptionnelle dans un pays étranger, que l’on découvre alors avec des yeux d’enfants.
Les avantages du Slow Travel
Vous vous demandez peut-être quels sont les avantages du Slow Travel ? Voici toutes les bonnes de voyager doucement, en prenant son temps pour découvrir une destination.
1/ Mieux comprendre le pays que l’on visite
En prenant le temps de découvrir un lieu en profondeur, de discuter avec les locaux, d’observer, de voir les choses sous plusieurs angles et même de s’ennuyer quelque part !
Eh bien l’on comprend un peu mieux le pays que l’on visite et les gens qui y habitent, qu’en se déplaçant à un rythme effréné toute la journée, passant d’un site touristique à un autre, et en croisant d’autres touristes toute la journée. Cela paraît logique finalement, mais certains voyageurs oublient souvent qu’il ne s’agit pas de « voir » les choses pour les comprendre.
Il faut également les entendre, les sentir, les ressentir… Et il faut du temps pour que notre esprit (et souvent aussi notre corps) s’adapte à un nouvel environnement.
2/ Le Slow Travel coûte moins cher
Le Slow travel permet de voyager moins cher, eh oui ! Car, même si l’on reste longtemps dans un pays, cela coûte souvent bien moins cher que deux semaines de voyage classique. Pourquoi ? Parce qu’il est possible de faire énormément d’économies au niveau du logement (un appartement loué sur un mois coûte toujours beaucoup moins cher qu’un hôtel à la semaine.
Et le propriétaire d’une petite guesthouse vous fera toujours un prix alléchant si vous lui dite que vous restez plusieurs semaines). Aussi, en voyageant lentement, vous pourrez également adapter des modes de transports lents, eux aussi. Vous n’imaginez pas le nombre de fois où j’ai traversé des frontière en bus, restant parfois plus d’une nuit entière sur mon siège.
C’est évidemment beaucoup plus laborieux qu’avec un avion mais c’est extrêmement moins cher et ça a également beaucoup de charme ! Je garde des souvenirs mémorables de mes voyages en bus, ils font intégralement partie du voyage.
3/ Le Slow Travel permet une totale liberté
En voyageant lentement, inutile de programmer quoique ce soit à l’avance, et les imprévus, les situations d’urgences, sont beaucoup plus facilement gérables. Quel bonheur de se lever le matin dans un pays étranger et de ne pas savoir ce que nous réserve la journée.
Surtout qu’en improvisant au jour le jour son voyage, l’on apprend a devenir plus autonome et plus sûr de ses choix, l’on apprend également à mieux gérer son argent, et l’on en ressort grandi et fière. Les sentiments de craintes que vous pouvez ressentir durant la préparation d’un tour du monde s’envolent donc totalement quand on est sur la route, pour laisser place à une grande liberté.
4/ Un tourisme plus responsable
Les voyages moins organisés, où l’on prends le temps d’admirer la nature, de comprendre les problématiques de vie des habitants, permet souvent de prendre conscience de nombreux problèmes écologiques.
On voyage responsable et on se déplace comme un local (souvent en transport en commun), mange comme un local (et les produits locaux sont souvent privilégier), et l’on se trouve également touché par la bêtise humaine, qui épuise les ressources de la planète, et qui pollue sans vergogne.
Bien évidemment, il existe autant de mode de voyage que de voyageurs… Mais en voyageant doucement, en prenant tout simplement votre temps, vous avez beaucoup plus de chance d’apprécier ce qui vous entoure, de vous imprégner de l’ambiance d’un pays et, en prime, de mieux gérer vos dépenses.
Pour aller plus loin :
42 Comments
Hello 🙂 C’est totalement une « attitude » que l’on a lorsque l’on voyage, mon copain et moi. On est allés au Japon l’année passée pour 10 jours ; j’ai vu beaucoup de forums sur lesquels les gens cherchaient à trouver « le meilleur itinéraire pour voir tout le Japon en 10 jours » : Tokyo, Kyoto, Nara, etc etc. Franchement ce n’est pas trop mon truc. J’ai profité de Tokyo à fond (et encore quand on se dit que l’on a pas tout vu…!) et j’ai également apprécié un week-end à la montagne, à profiter des onsens. C’était un voyage tranquille, comme je les aime, mais surtout inoubliable. Et on repart en se disant que c’est sûr, on reviendra. 🙂
Bisous !
Lumiya
Je vous comprends, impossible de voir tout le Japon en 10 jours de toute manière. C’est même un peu ridicule d’imaginer que ça puisse être possible.
Tu as tout dit! C’est super de découvrir tout les bienfaits du slow travel , , j’ai visité 4 pays en 2 mois , du coup je me suis dis dès le départ il va falloir que tu visites tous les coins sympas du pays , mais c’est tout simplement impossible si on veux savourer pleinement le voyage et comprendre l’essentiel , je l’ai compris très vite gràce à des rencontres magnifiques, des moments passés dans certains lieux qui ne sont pas du tout touristiques , juste l’atmosphère , le ressenti personnel qu’on se fait d’une situation, la rencontre simple ou improbable qui ajoute du soleil a ton coeur , qui nous montre la véritable beauté du voyage. Et donc par exemple tu ne veux plus courrir vers quelque chose qui est sois disant top a voir , parfois certes mais j’ai surtout trouver du bonheur dans mon voyage en me concentrant sur le lieu où je me trouvais, je pense qu’il faut éviter les « sois disant » , chacun ressens differement les choses et je l’ai compris en adaptant le slow travel dans des lieux a priori sans « grands intérêt; profiter du moment présent, du lieu, créer son moment magique aussi en allant provoquer cette rencontre qui changera quelque chose dans ton voyage, c’est tout ce qui m’excite le plus maintenant . Je prévois un voyage de 6 mois en Inde en Mars et je vais encore plus profiter de mon temps en adapatant ce mode de voyage, j’ai hate ! et merci pour ce post super intéressant. Where do you want to go ? Waterfalls, historical monuments? No, i just walking around the city .. 😉
Merci à toi Jérémy pour ton retour d’expérience !
J’aime bien ta dernière phrase car je l’ai souvent entendu aussi : « Where do you want to go » ? Aahha comme s’il fallait toujours avoir un objectif en tête. Mais flâner est bon pour la santé 😉
vraiment sympa les photos, super article en plus
Merci Sophie !
A bientôt
J’adore rester plusieurs mois au même endroit ! Je « pratique » les 2 formes de voyage, car je n’ai pas toujours plusieurs mois devant moi, mais quand je n’ai que quelques jours, je n’essaie pas de courir partout… de toute façon on n’en profite pas plus !
Mon prochain départ (destination surprise pour l’instant ahaha) est dans cette optique slow aussi, et j’ai vraiment hâte !
Hello Stéphanie,
Même sur quelques jours le Slow Travel est faisable (même si c’est moins évident au premier abord…) Comme tu dis, à partir du moment ou tu essayes de ne pas courir partout, c’est déjà beaucoup !
Je pense même que c’est le créneau que tous les acteurs du Voyages vont au fur et à mesure adopter dans le futur, tant cela est en phase avec des causes aujourd’hui relayées et défendues abondamment telles l’Environnement, le Solidarisme, le Consommation mesurée, les Médecines alternatives, etc…
Très bon article en tout cas 🙂
Pierre H.
C’est vrai que ça se développe de plus en plus. Mais je crois que c’est justement un mode de voyage qui fait que l’on se passe aisément d’une agence de voyage ou d’une quelconque organisation 😉
Nous on est fan du concept. Ares avoir passé 3 semaines en Indonésie de Java à Bali, on s’est rapidement dit qu’il faudrait qu’on revienne avec beaucoup plus de temps ou aller dans moins d’endroits à la fois.
Aujourd’hui, ça fait presque 6 mois qu’on voyage en Argentine et on est loin de tout avoir vu 🙂
On ne verra jamais tout de toute manière, c’est totalement impossible.
Et même lorsque l’on visite un lieu deux fois, l’expérience n’est pas la même… Finalement le voyage est une passion sans fin, et c’est plutôt positif !
Je suis passée, au fil de mes voyages au long cours, de la backpackeuse hyperactive à la slowtravelleuse lente et simple. L’avant-dernière fois… 11 mois dans le même pays. J’aurais pu essayer de sauter de continent en continent, puis finalement. Non, j’avais envie de vivre la petite vie de là-bas, et ça, ce n’est pas en sautillant sur la mappemonde que j’allais y arriver. Pour le dernier voyage, nous avions 6 mois. Comme toujours, j’ai voulu me limiter à une seule partie du monde (l’Asie, cette fois)… et là, l’offre tentaculaire des possibles s’est placée devant moi : difficile de ne pas vouloir tout faire et tout voir… on est partis en se disant qu’on irait dans 6 pays maximum, mais que 2 d’entre eux seraient visités plus en mode « tourisme/vacances » et que pour les autres, on s’y installerait quelques semaines dans une région choisie (plutôt que de tenter de tout voir)… finalement, en cours de route, on a encore plus ralenti le rythme (faut dire qu’on travaillait, qu’on faisait l’école, déjà… ça ramène au plancher des vaches…) et nous n’avons posé le pied que dans 4 pays en 6 mois. Et encore, la prochaine fois, je compte ralentir encore plus.
S’installer dans des quartiers excentrés, non populaire, locaux aide beaucoup à vivre le rythme local. Laisser tomber les « à voir absolument », n’y aller qu’avec ce qui nous fait RÉELLEMENT envie. Une journée où on ne fait rien n’est pas une journée où il ne s’est rien passée. Ça en fait moins à raconter sur les réseaux sociaux, mais c’est de ces journées que je retiens le plus, c’est celles-là qui m’ont marquée le mieux, m’ont le plus appris… Avoir le temps de trouver le temps long, de s’ennuyer même, pourquoi pas!
Et qui dit slow travel, dit un peu slow life en général… Simplicité et lenteur!
Bonjour Bianca,
Je me suis rendu compte que, plus on voyage, plus on a tendance à ralentir le rythme… Au départ, on souhaite tout voir et on est tout excité ! Mais ce n’est pas tenable bien longtemps, et surtout on se rend compte que l’on passe à côté de bons moments en se pressant.
Du coup, on laisse tomber les soit diant « incontournables » comme tu dis les « à voir absolument » et on se concentre sur nos envies. Rien que du positif !! Il m’est même arrivé de m’ennuyer oui tu as raison, mais alors c’est bonheur de s’ennuyer dans un petit bungalow au bord de l’eau 😉 La simplicité, c’est souvent du bonheur qui se multiplie !!
Top tous ces témoignages !!
Perso j’ai pour ambition de faire une coupure en milieu de vie (j’ai 39 ans) et je rêvais de partir sur une longue durée (10 mois) en Amérique ! Puis au fur et à mesure, je restreint de plus en plus le nombre de pays, de kilomètres… Et je tombre sur ce (très bon) blogue qui finit de me convaincre 🙂
Ce sera donc l’Amérique du Sud et… à mon rythme.
On se garde l’Amérique du Nord pour une prochaine fois.
En tous cas merci pour tous ces témoignages, c’est vraiment d’une aide précieuse.
Merci Nicolas pour ton commentaire 🙂
En fait tu n’as pas besoin de prévoir un itinéraire… Tu arrives dans un pays et tu verras au fur et à mesure du voyage où tu veux aller et à quel rythme. C’est franchement la meilleure mainière de bien profiter !
Je me retrouve complètement dans cet article qui permet de mettre des mots sur une attitude que j’ai prise au cours de mes voyages… Au début, lorsque j’ai commencé à voyager, je n’étais pas du tout, mais alors pas du tout dans cette optique-là ! Je voulais en voir le plus possible et surtout, c’était les sites touristiques, les musées, les choses comme ça qui m’intéressaient… Au final, après avoir fait quelques voyages, le regard se transforme… on se rend compte que les musées se ressemblent, que les lieux touristiques ne sont peuplés que de touristes et on commence à se poser plus de questions sur la réalité de la vie locale.
J’ai totalement adoptée ce nouveau style de voyage : en voir moins peut-être, mais plus intensément et surtout plus « vrai »…
On apprends aussi à laisser tomber les guides de voyages et plutôt considérer que les gens que l’on rencontre sont nos meilleurs guides de voyages !
Le dernier voyage que j’ai fait, 2 semaines au Canada, a été un vrai bonheur pour mon amoureux et moi : nous avons passé ces 2 semaines dans la forêt, à randonner, dormir à la belle étoile, manger au feu de bois et respirer… le retour à Montréal à la fin du voyage a été un choc !
Idem, quand j’ai fait mon tour du monde et que j’ai commencé à vouloir (et avoir besoin) de ralentir le rythme, je n’avais jamais entendu parler du Slow Travel. Mais c’est cool qu’il y ai un mot désignant ce mode de voyage car ça permet d’en parler autour de soi et de faire peut-être un peu évoluer les mentalités vers un mode de voyage plus « sain ».
Je suis entièrement d’accord avec toi et pourtant en proie en ce moment même à l’inverse du Slow Travel, dans une période en plus où je me retrouve fatiguée après des mois de voyage et ça n’est franchement pas l’idéal comme tu l’écris. Je reste en général un mois par pays mais c’est toujours si cours… c’est souvent une question de visa plus que de choix d’ailleurs. Pourtant après avoir testé ce type de voyage où l’on essai de ne rien rater (ce qui est impossible bien sur) et le Slow Travel (j’ai passé un an à sillonner la Nouvelle-Zélande et à m’attarder chaque fois que j’en avais envie ou besoin) je peux clairement clamer que je suis à 100% d’accord avec ton opinion. Le Slow Travel est à mon goût plus reposant et enrichissant, on a moins l’impression de survoler l’endroit que l’on visite mais plutôt de s’en imprégner. C’est un bon article 😉 Des bises
Oui c’est beaucoup plus reposant et du coup ça évite de passer à côté de l’essentiel. La Culture du pays plutôt que tel ou tel monument… Il faut réussir à mélanger un peu les deux parfois, speeder quand on veut véritablement voir ou faire quelque chose et se laisser des moments de calme, pour se rémémorer les bons moments et regarder plus attentivement autour de soi.
Tout à fat d’accord avec toi!! Ça ne sert à rien de speeder, c’est tellement mieux de prendre le temps…en voyage ou pas d’ailleurs! C’est comme ça que j’ai passé 3 semaines entières dans le plus petit pays européen, Malte. ;o)
J’ai fait du slow travel sans le savoir à la Réunion : j’y suis restée trois mois en tentant plus de m’imprégner du mode de vie local (très tranquille d’ailleurs) que de faire à tout prix le tour de l’île. C’est un voyage qui m’a fait me poser beaucoup de questions sur moi même, loin de mes habitudes, en prenant le temps… Je pense que tout voyageur peut trouver un bénéfice à ce type de voyage, merci pour ton article !
De rien Lucie,
En effet c’est un mode de voyage que je crois extrêmement bénéfique. Où l’on en apprend beaucoup sur les autres et donc sur soi-même…
Le meilleur moyen de vivre son voyage pour moi. Après, il est vrai que pas tout le monde ne peut pas vraiment en profiter en 1 semaine de vacances avec 2 enfants et le stress du voyage. En revanche, je ne pensais pas qu’il y avait autant de bénéfices lol.
Mon dieu comme je suis d’accord !! C’est tout-à-fait ma pensée décrite dans ton article haha!
Quand je vois des personnes qui essayent de voir 1000 points d’intérêts en une ou deux semaines, je trouve ça dommage car ils ratent l’expérience du voyage qui comme tu le dis, n’est pas de voir mais de vivre.
J’ai tendance moi aussi à privilégier le slow travel: Errer dans les ruelles d’une ville inconnue, ou passer plusieurs jours dans la campagne au fin fond de la Chine, c’est comme cela que l’on se crée des souvenirs de voyages uniques et inoubliables! Le voyage n’est pas une course contre la montre!
Coucou les loulous voyageurs,.
Hey oui la vie sans voyager et en mode slow pour ma part depuis toujours,cest ma nature et a l origine, celle de l humain, dur a vivre dans cette societe.
Cest pour cela que le voyage me permettra d etre!
Merci Camille, cela me rassure de lire que je peux etre pleinement moi, dans le voyage, j ai juste a oser le faire!!!
Bon voyage a tous
Bisous
Mylene
Ravie de cet article qui tombe à point nommé. Après de longues tergiversations, je me lance dans la préparation d´un premier joli projet de 4 mois en Amérique du sud avec ce besoin profond de ralentir et de me laisser porter par les aléas, rencontres ou surprises rencontrés sur ma route. Je choisis de faire une pause dans ma vie mon boulot ce rythme oppressant et ton article me conforte complètement dans l´idée d´être sur le bon chemin. Alors.. merci !! je vais profiter pleinement de ces instants excitants que sont « l´avant » et continuer de te lire..
Hello Marie et de rien 😉
Profite bien de ce super voyage qui t’attends !!
Très bon article (certainement un de mes préférés sur ton blog).
Le slow-travel c’est effectivement une attitude que l’on adopte au fil du temps, il faut un déclic mais quand on l’a et qu’on a le choix on revient jamais en arrière 😉
Merci beaucoup Mael !
Oui je pense aussi que l’on adopte ce mode de voyage au fil du temps. Ce n’est pas évident au début car on a plutôt appris à avoir seulement quelques jours ou une semaine de vac et tout faire dans la foulée. Quand on a plus de temps, on voit les choses différemment 😉
Mais carrément !! C’est ça que je veux ! On à pour projet de partir faire un tour du monde (ou peut-être que l’Asie dans un premier temps) en fourgon aménagé l’an prochain et c’est exactement ce type de voyage que je veux faire !! La suite au prochain épisode 😀
Tout est dit sur ce qu’est le slow travel. Bien évidemment, il faut être disposé à ne pas « courir partout » et avoir du temps pour vraiment vivre le concept. Mais à chacun ses goûts pour le voyage … Quoi qu’il en soit, le slow travel gagne beaucoup le coeur des voyageurs ces derniers temps, une vraie tendance.
Les photos sont superbes en passant.
Je pense avoir reconnu un un des motu de Bora Bora pour la photo de couverture non ? ^^ Sinon j’ai vu le reportage qui présente ton métier. Il m’a plus appris ce que c’était vraiment, et donc beaucoup de travaille de production derrière en fait :o. Je trouve cela très bien si il y a une porté de respect de l’environnement, ce qui a l’air d’émaner de toi 🙂 et sinon le slow travel, carrément le meilleurs moyen de ressentir du bien être et de profiter de la vie et du monde 🙂 Bonne route !
Salut Camille, j’aime beaucoup ce que tu fais. Pour ton tour du monde, tu faisais des séjours d’1 mois ou tu as fait un long voyage sur plusieurs mois sans rentrer chez toi ? Tu allais toujours dans des auberges ? Qu’est ce que tu penses de wwoof ? Est ce que tu connais un moyen d’être en immersion dans un pays en y travaillant ?
Hello Dominique,
Durant mon tour du monde je suis partie 15 mois d’affilé sans jamais rentrer.
Je n’ai jamais testé le woofing, j’avais vraiment envie d’être libre de pouvoir aller et venir quand il me semble.
Tu as tout dit. C’est super de découvrir tout les bienfaits du slow traval
Ce mode de voyage est pour moi le meilleur ! 100x plus enrichissant que d’enchainer les villes et les visites, sans aucun doute. Merci pour cet article 🙂
Je suis absolument d’accord avec cet article ! Pour moi il n’y a rien de mieux que le Slow Travel ! Ca fait maintenant trois mois que j’ai commencé à voyager et je suis resté un peu plus de deux mois en France à visiter les quatre coins de mon pays et maintenant je suis en Allemagne depuis trois semaines et je n’ai visité « que » cinq villes différentes ! Couchsurfing et l’autostop aident beaucoup à voyager de cette manière, on prend son temps et on est en contact direct et permanent avec les locaux, c’est parfait !
Je suis d’accord avec toi, souvent les moments les plus mémorables de mes voyages sont liés aux moments, où plutôt que d’opter pour l’avion j’ai choisi de prendre le train, les bus de nuits ou les bateaux. C’est toujours une aventure et tellement plus riche en rencontres !!
Super article ! Moi aussi je pratique le slow Travel. Parfois, la course aux objectifs revient surtout quand c’est des pays plus chers (par exemple l’Europe) où il faut bouger rapidement quand on voyage avec un petit budget. Mais c’est possible de pratiquer le slow Travel dans ces pays développés en choisissant un emplacement ou en utilisant le Couchsurfing par exemple.
Je suis totalement fan de prendre son temps et de goûter à la gastronomie locale de chaque pays !
Je suis en voyage en Asie en ce moment et j’ai 6 mois devant moi pour découvrir Laos, Vietnam, Cambodge, Thaïlande. Et encore là, je pense sélectionner les lieux et y rester un moment (puisque je travaille en même temps que je voyage)
Merci pour cet article et ce blog bien écrit
Inès
Hello Camille,
En lisant ton article, j’ai l’impression que tout voyageur qui a vécu le slow travel au moins une fois dans sa vie partagent les mêmes sentiments vis-à-vis des bienfaits de ce mode de voyage.
Moi-même lorsque je pars seul en solo backpack, j’ai tendance à me laisser porter par les évènements qui se passent dans le moment présent. Je l’ai appris à mes dépends au fur et à mesure que je voyage, et je trouve ça bien plus agréable comme tu dis.
On finit par y prendre goût car on s’aperçoit à quel point on en apprend tous les jours sur le train de vie des locaux. On se donne plus de temps pour engager des conversations avec les voyageurs et les gens du coin. Et chaque interaction nous fait parfois complètement oublier ce pourquoi nous sommes venu dans le pays, à savoir visiter des endroits.
Je partage donc la même vision que toi du Slow Travel, et j’espère vraiment que cela donnerait à plus d’une personne de tenter l’aventure !
Merci pour cet article si bien écrit. 🙂
Toan, Le Solo Backpacker