Vous souhaitez partir à l’aventure mais vous n’arrivez pas à vous lancer ? Il vous manque ce « petit coup de pouce » pour faire le premier pas ? Cet article est fait pour vous !
L’obligation de sortir de sa zone de confort
Il n’y a pas de secrets, si vous partez à l’aventure, que vous vous préparez pour un long voyage, vous devrez sortir de votre zone de confort.
Vous avez certainement un appartement, des meubles, des objets que vous aimez, des plantes vertes, peut-être même des animaux de compagnie.
Et puis vous avez aussi vos petites habitudes… Vous cuisinez, vous aimez vous prélasser dans votre lit le matin, vous aimez regarder la télévision sous un plaid bien chaud en hiver, vous aimez vos soirées entre amis, dans ce petit bar au coin de la rue… Bref, tout un tas de petites choses que vous appréciez et que vous choyez.
C’est plutôt agréable de vivre dans le confort, car c’est extrêmement rassurant.
Vous avez donc une « base de vie », qui vous convient peut-être plus ou moins bien, mais qui vous rassure… Vous avez également des projets : un petit week-end de prévu avec votre amoureux, un repas de famille, un nouvel équipement a acheter. Toutes ces petites choses quotidiennes, que l’on vit tous et qui sont plutôt bénéfique au jour le jour si on les prend séparément. Cependant, si l’on prend ce « petit confort de vie » dans sa globalité, alors les choses deviennent tout de suite bien plus problématiques. Pourquoi ?
Parce qu’avoir une zone de confort c’est bien, mais ne pas réussir à en sortir pour vivre ses rêves, ça l’est beaucoup moins.
Et c’est souvent le problème qui revient constamment… Vous ne parvenez pas vraiment à vous éloigner loin de tout ça, même si un projet plus vaste et plus motivant vous attend. Vous restez coincé entre le désir de partir et la douceur de votre foyer. Entre la volupté de votre cocon et l’euphorie du voyage, votre cœur balance tellement, qu’il vous est alors tout simplement impossible d’agir !
Mais rassurez-vous, je pense que cette attitude est tout à fait normale et même plutôt saine au départ. On passe tellement de temps à essayer de se construire un foyer agréable, un doux quotidien, et des relations enrichissantes, qu’il est difficile de tirer un trait sur tout cela du jour au lendemain. Et il n’y a pas de baguette magique, vous ne pourrez pas emporter tout cela avec vous si vous partez loin de votre zone de confort.
Tout le monde en est-il capable ?
Vous allez me dire qu’en lisant ces premières lignes, l’on se dit qu’il est bien difficile de quitter son nid douillet, et que seuls les plus courageux d’entre nous peuvent se le permettre.
Que seuls ceux qui n’ont pas d’attaches (ou si peu…), peuvent se lancer dans une telle aventure. Et que si l’on est « à peu près équilibré » dans sa vie, il n’y a pas de raison de « tout foutre en l’air » et de partir vers l’inconnu ! Après tout, on sait bien ce que l’on quitte mais pas ce que l’on va retrouver.
Appréciez-vous ce discours ? Pensez-vous qu’il faille vraiment rester indéfiniment dans sa zone de confort pour la seule raison que l’on ne sait pas ce qui nous attend si on la quitte ? Est-ce que la peur a le droit de vous enfermer dans un modèle plutôt que dans un autre ? Est-ce que « stagner » dans son petit monde rassurant c’est vivre ?
Vous savez de quel côté vous penchez en répondant vous-même à ces questions. Et je suis prête à parier que si vous lisez ces lignes, que vous êtes tombé sur mon blog et mon discours d’une manière ou d’une autre, c’est que vous savez déjà pertinemment que vous n’avez pas du tout envie de stagner.
Vous ne voulez pas que la peur vous bloque indéfiniment à vivre vos rêves !
Vous avez donc déjà la réponse au fond de vous. Vous savez ce que vous voulez faire… Alors regardez quelques minutes autour de vous et cherchez ce à quoi vous tenez le plus et dont vous auriez du mal à vous passer (vous pouvez même en faire une liste : mon lit douillet, mon frigo bien rempli, ma série préférée à la télévision, ma machine à café…).
Demandez-vous si vous voulez vraiment que ces choses vous empêchent de bouger et de vivre vos rêves ? Vous voyez rapidement à quel point c’est ridicule, non !?
Il faut dire que nous vivons dans une société plutôt étrange quand on y pense… On a tendance à s’attacher à des objets. On comble nos frustrations en achetant et en achetant encore. Mais on ne comble rien au final, on ne fait que nourrir nos propres frustrations… C’est une course sans fin et moi je vous le dit : la vraie via ça n’est pas ça !
Etre dans sa zone de confort, est-ce vivre vraiment ?
Mais qu’est-ce que la vraie vie finalement ? Peut-être celle où l’on se sent véritablement soi-même, vivant.
Selon moi la vraie vie ce n’est pas faire du shopping toute l’après-midi pour acheter des choses quasiment inutiles. Ce n’est pas d’attendre le week-end pour profiter de sa vie. Ce n’est pas non plus s’enfermer dans des relations humaines, sans essayer de voir au-delà…
On a tous son cercle d’amis, sa famille. Mais le monde est vaste est il y a un millier d’âmes que vous pouvez croiser sur votre chemin, qui pourront vous aider à évoluer, à voir les choses autrement, à vous remettre en question, à comprendre peut-être un peu plus pourquoi vous êtes sur cette terre finalement.
Nous avons tous des attaches, des êtres qui nous sont chers et que l’on ne veut pas quitter. Et, même si l’on ne peut pas les comparer aux objets que nous avons accumulés, sachez que ces personnes ne doivent pas vous empêcher de vivres vos rêves non plus !
Et puis, si vous partez (que ça soit pour un long voyage ou une expatriation), ce n’est pas pour cela que vous quittez véritablement ces personnes. Avec les moyens technologiques qui sont les nôtres, vous pourrez toujours les joindre d’une manière ou d’une autre, et vos relations seront peut-être même encore plus enrichissantes !
Pourtant il est difficile de trouver du soutien auprès de ses proches. Et quand on parle de partir, de vivre ailleurs, et de vivre notre vie à notre manière, on se heurte bien souvent à de nombreuses interrogations et critiques. Et il faut avouer que ça ne facilite pas les choses.
Déjà que l’on se sent stressé à l’idée de quitter sa zone de confort, on doit en plus emporter avec soi les névroses et les peurs des autres ! Quand on y réfléchit, il en faut du courage et de la persévérance pour tenir le cap face à toutes ces choses qui essaient de nous retenir là où nous sommes… Mais franchement, vous ne pensez pas que ça en vaut la peine ? J’ai presque envie de dire : « Brisons nos chaînes » !
Alors oui c’est compliqué de sortir de sa zone de confort, oui vous ne retrouverez peut-être pas tout le confort dont vous jouissez actuellement, oui vos proches vont vous manquer à certains moments, oui oui oui… Mais si l’on pense à tout ce que l’on gagne, plutôt qu’à tout ce que l’on perd, alors je peux vous dire que la balance va très rapidement pencher du bon côté. La vie c’est du « mouvement », alors bougeons pour vivre !
Pour aller plus loin :
8 Comments
Oh que oui! Etre plus qu’avoir…
Alors j’ai quand même lu l’article pour ne pas rester sur l’incipit mais je suis assez éberluée…
Tout part du présupposé que tout le monde veut voyager et voyager sur du long terme. Il n’y aurait d’ailleurs qu’une seule façon de voyager. C’est totalement faux, tout le monde n’aime pas ça et heureusement que les gens n’aiment pas tous la même chose. Avoir un quotidien, une routine et des attaches n’est pas quelque chose de mal ou d’handicapant, ça permet d’aller de l’avant aussi, ça permet de construire quelque chose: faire un enfant, acheter une maison, commencer un nouveau travail j’aimerais savoir en quoi ce n’est pas courageux et ce n’est pas sortir de sa zone de confort?
La zone de confort justement: elle est différente pour chacun. Personnellement prendre l’avion pour aller en Italie n’est pas du tout sortir de ma zone, pour certaines amies c’est en revanche une aventure. Mais plus on voyage plus cette zone de confort s’étend, alors une question: n’est-ce pas cette volonté de sortir de cette zone de confort qui est sans fin?
J’adore voyager, c’est une passion, je n’imagine pas vivre sans mais l’équilibre c’est aussi d’apprécier les moments statiques comme la mobilité. Et surtout d’être capable de voir du mouvement et la vie qui bouge même quand tout nous semble figé. Spoiler: la vie n’est jamais figée, restez à un endroit des années vous allez voir que les choses changent.
« Il faut reflechir à nos modes de vie », « attendre le week-end ce n’est pas la vraie vie », mais pour vous peut-être! J’adore attendre le week end et reflechir à ce que je vais faire; préparer des petits départs avec mon amoureux ou entre copine. Je ne viens pas juger votre façon de vivre pourquoi vous permettez vous de le faire pour les autres? Il y a quelques années je jugeais sévèrement les gens qui ne bougeaient pas de chez eux. Si je ne me vois toujours pas rester au même endroit toute ma vie je n’ai plus du tout envie de porter un avis sur ceux qui ne voient pas les choses comme moi. C’est condescendant, c’est penser qu’on a mieux compris la vie que les autres, c’est surtout avoir l’esprit peu ouvert pour ne même pas envisager que d’autres aiment une vie différente.
Collectionner les voyages n’est-ce pas non plus une manière de subir la société de consommation? au lieu d’avoir des tickets de caisse vous avez des tickets d’avion. Bon.’Expliquez moi alors pourquoi les marques et les agences de tourisme font appels aux blogueurs avec des techniques de commerce et de com’ semblables aux marques de cosmétiques ou de vêtements. Je viens sur les blogs de voyage pour rêver, pour voir de belles images, de beaux récits qui me donnent envie d’aller ailleurs. Ca ne veut pas dire que j’aime pas mon quotidien, ça ne signifie pas que si je ne pars pas immédiatement c’est que je ne suis pas courageuse et que j’ai peur. Je le ferais peut être un jour, pour le moment y penser me suffit.
Enfin: les découvertes humaines que l’on fait en voyage ça n’a pas de prix, c’est juste, mais les liens que l’on renforce chaque jour avec son entourage en faisant des petits riens – regarder une série sous le plaid, organiser un diner, discuter avec ses collègues à la pause – ça n’a pas de prix non plus et je ne vois pas bien l’intérêt de comparer les deux qui n’ont rien à voir. Je ne pense pas qu’il soit honteux de désirer rester à un endroit parce qu’on aime rester avec ses proches et qu’ils nous apportent du bien être.
Au final je trouve ça à la fois redondant et désagréable cette injonction à « réaliser ses rêves » et cette tendance à se poser en exemple. Ca dessert une philosophie de voyage, de la vie plus lente, de la découverte de l’autre à laquelle je pense par ailleurs adhérer.
Bonjour Constance,
Merci pour ton retour très intéressant et constructif !
Je peux tout à fait comprendre ton point de vue et mes articles et mes idées n’engagent que moi. Si je ne parlais pas de ma façon de voir les choses, ce blog n’aurait plus rien de personnel et plus lieu d’être. Je ne suis pas là pour juger (ce n’est pas parce que je parle d’un autre mode de vie, que je rejette forcément les autres…)
S’il y a une redondance de ce type de discours, c’est tout simplement parce qu’il y a des demandes derrière de la part des lecteurs. Avec tous les mails que je reçois à propos de tout ça, je préfère répondre avec des articles afin que ça profite à tout le monde.
Je ne pense pas détenir « une vérité », je partage juste ma propre expérience.
Concernant le détail de ce que tu dis, je suis d’accord sur le fait que pour avoir un quotidien et une routine il faut être courageux…. Peut-être même plus encore !! En fait il faut préciser que cet article n’est pas destiné à ceux qui aiment leur vie telle qu’elle est (ce qui est très bien, je ne dirai jamais le contraire !). C’est surtout destiné à ceux qui veulent en sortir, mais qui n’y parviennent pas. 😉
Bonjour a toi l’oiseau rose.
Merci pour ces belles paroles qui font rêver. Si seulement tout plaquer pouvait être si simple. Ton homme a toi il te suit partout ?
Comment prendre la décision de partir loin quand on aime un homme formidable qui lui aime son travail…. jai encore du mal a répondre a cela le quitter ?alors que je ne me vois pas sans lui mais que je rêve plutôt d’aventures avec lui.
C’est ça pour moi qui n’est pas facile.
Le reste n’est que matériel ça se vend. L’amour se vend il?
En attendant je continue a lire tes articles qui me font bien entendu bien rêver.
Bonne continuation dans tes aventures
Hello Jane,
C’est clair que ça n’est pas simple du tout… Moi-même je me pose beaucoup de questions, toujours !
Mon homme c’est vraiment mon âme soeur, j’ai cette chance, de l’avoir trouvé 😉 On se motive mutuellement depuis 8 ans à vivre à notre façon.
Il aime beaucoup son boulot aussi, mais il n’a jamais peur du changement. Donc on peut passer de plusieurs mois de travail, à plusieurs mois de voyage, sans problème. Il pense même à faire son boulot en freelance, afin de pouvoir travailler à distance.
Il y a des solutions, toujours. Mais il faut beaucoup en discuter avec son conjoint.
Bonjour, merci pour l’article, c’est intéressant. Je pense que malheureusement ce qui nous bloque c’est la peur de l’inconnu. Une fois qu’on a bravé cette peur on est lancé. Et comme dit Constance, sortir de sa zone de confort c’est pour tout le monde et chacun aura un objectif différent. Moi je suis sorti de ma zone de confort, qui est de pouvoir voyager seule, après une rupture, ça a été mon déclencheur. Et toi, as tu eu un déclencheur qui t’as donné envie d’être courageuse et de voyager?
Hello Johanna,
C’est vrai que la peur de l’inconnu est également un élément de blocage (il y en a plusieurs finalement, à décortiquer les uns après les autres…)
Moi je n’ai pas vraiment eu de déclencheur, mais j’avais envie de changer de boulot et de changer d’appart. Donc c’était surtout le bon moment 😉
La zone de confort c’est comme un plafond de verre je pense : on peut tous l’exploser à un moment donné. Il faut juste trouver comment !