Vous connaissez ma passion pour les voyages et mon envie de partager ma vision de la vie. Cette soif de découvertes et cet amour pour la nature et notre incroyable planète !
C’est donc tout naturellement que j’ai décidé de vous parler de mes choix plus intimes, et notamment des raisons qui m’ont amené à changer la manière de me nourrir. Car tout est en lien finalement… J’ai d’ailleurs constaté que de nombreux voyageurs étaient végétariens. Est-ce un hasard ? Je ne crois pas…
Nous sommes ce que l’on mange
C’est une phrase qui peut paraître quelque peu étrange. Pourtant en y réfléchissant, on comprend vite que nous sommes effectivement formés de tout ce que nous avons mangé.
Depuis tout petit notre corps se construit, évolue et renouvelle constamment ses cellules. Et cette formation n’est possible qu’avec la nourriture.
En se nourrissant, on emmagasine les nutriments nécessaires pour construire nos muscles, nos os, et tout ce qui constitue notre corps… Tout notre physique, de la tête aux pieds, a été construit par ce que l’on a mangé depuis tout bébé !
Ceci étant dit, ça fait énormément réfléchir à la qualité des aliments que nous ingurgitons… Les éléments toxiques et certainement cancérigènes ne cessent d’ailleurs d’être vus et revus inlassablement dans les médias.
Le Bio est monté en puissance (ce qui est positif dans la démarche), mais il est également pointé du doigt. Est-ce que le Bio est si Bio que ça… On doute de tout !
Si bien qu’au bout d’un moment, on se demande ce que l’on va bien pouvoir manger !?
Cette prise de conscience est globale, et l’on aimerait tous pouvoir se nourrir de produits de qualité, qui ne seraient pas nuisibles pour notre santé.
Mais c’est devenu de plus en plus difficile car la mondialisation, le profit, fait que les produits alimentaires connaissent eux-aussi la dure loi du marché. Dans un contexte de bataille du prix le plus bas, comment faire de la qualité ?
Dans ce contexte, on se pose déjà des questions sur notre alimentation. Ce qui facilite, finalement, l’émergence de choix personnels et conscients…
Le cycle de la vie c’est devenu du « gâchis »
« Rien ne se perd, rien ne se crée »… Dans la grande chaîne de la vie, tout est constamment recyclé et transformé.
Le lion mange la gazelle, qui mange elle-même l’herbe. Et cette herbe sera nourrie par la décomposition de ces mêmes animaux. Vous avez déjà tous vu le dessin animé le Roi Lion. Muffasa l’explique, c’est le cycle de la vie.
Ce cycle de la vie est naturel, et l’Homme peut bien évidemment manger des animaux et y participer à sa manière. Cependant, il y a une nouvelle donnée qui est entrée dans le jeu : celle du progrès. Celle qui a fait qu’il y a aujourd’hui plus de 7 milliards d’êtres humains sur Terre.
Il faut nourrir ces êtres humains, et je dirais qu’il faut surtout les faire consommer…
On sait très bien que la totalité de la nourriture produite mondialement ne profite pas à l’ensemble des populations. Que l’on se permet de gâcher la nourriture et de la jeter sans scrupules dans certains pays, pendant que dans d’autres, on crève de faim. Il faut le savoir, le dire, et surtout avoir conscience de quel côté on se place…
Le cycle de la vie n’a plus aucun équilibre dans ce contexte…
C’est comme si quelques lions se mettaient à manger égoïstement la totalité des gazelles. Ils mettraient en péril les autres êtres vivants et eux-mêmes par la même occasion… Il existe, normalement, une certaine « logique » naturelle.
Et nous sommes aujourd’hui bien loin du chasseur-cueilleur qui tuait pour sa survie (en priant d’ailleurs pour l’animal qu’il venait de sacrifier), ou des petits agriculteurs et éleveurs qui produisent pour nourrir un village, de manière encore équilibrée…
Une Terre dévastée, toute forme de vie est en danger
Pour permettre cette surconsommation mondiale, on détruit des espaces naturels essentiels à l’équilibre de la Terre.
Raser et dévaster sans vergogne, voilà ce que c’est devenu…
Les animaux sauvages n’ont plus d’endroits pour vivre et les espèces disparaissent les unes après les autres… Chaque jour c’est l’hécatombe, et nous sommes bel et bien responsables !
C’est notre mode de consommation, et notamment notre manière de nous nourrir, qui détruit la planète de jour en jour. L’élevage est par exemple « responsable de plus de 90% de la déforestation amazonienne »…
Alors je ne dis pas que la production de viande est la seule coupable de tous nos maux et qu’il n’y a pas d’autres sources de dérèglements. A bien y regarder, c’est pratiquement dans tous les domaines que nous sommes dans l’excès.
À lire >> Comment voyager responsable ?
Mais il faut essayer d’être le changement que l’on veut voir dans le monde ! Ne pas se reposer sur les autres ou sur les gouvernements, et essayer de faire sa part du boulot.
Je ne peux plus cautionner la souffrance animale
Au-delà du drame écologique planétaire, les animaux souffrent constamment.
Car on le sait très bien, les animaux sont intelligents et ressentent des émotions…
Mais on préfère les « catégoriser ». Certaines animaux sont « de compagnie » et choyés. Tandis que d’autres ne sont que des « bêtes », bonnes qu’à être mangés. Une classification de la nature qui nous arrange bien finalement. Mais est-elle juste ?
Les vaches enfermées toute leur vie pour produire du lait, sans voir la lumière du jour, et qui finissent à l’abattoir. Les poules, qui subissent le même sort, entassés dans des hangars comme de simples objets à pondre. Les oies engraissées à mains nues…
Tout n’est que souffrance et nous nous nourrissons chaque jour à partir de cette souffrance.
Je parle de plus en plus ouvertement de cette « connexion à l’univers » que je ressens depuis toute petite. Vous savez, ce sentiment étrange qui nous fait ressentir que quelque chose de plus grand nous entoure et que l’on fait, nous aussi, partie intégrante de cette magnifique énergie…
Alors je ne peux tout simplement plus cautionner la souffrance animal, ça ne s’explique pas, ça se ressent… C’est une profonde tristesse, une mélancolie d’un paradis perdu, un besoin d’être en accord avec moi-même.
La fin d’une hypocrisie envers moi-même
Nous savons déjà qu’il existe toute cette souffrance. Mais nous fermons les yeux la plupart du temps…
J’ai moi-même ressassé tout cela pendant des années… Je me disais proche de la nature et des animaux depuis toute petite. Je revendiquais le fait de ne pas faire de mal à une mouche et de ne même pas tuer une araignée dans ma propre maison. Mais je mangeais de la viande…
J’ai pourtant toujours eu ce respect infini du vivant, qui me faisait dire que chaque être est l’égal de l’autre. Que la vie d’un Homme ne devrait pas forcément avoir plus d’importance que celle d’une vache…
Car cette supériorité où s’est érigé l’être humain est-elle vraiment naturelle ? Un être intelligent se servirait-il de son intelligence pour dominer, détruite et semer la souffrance ?
Tout ça pour vous dire qu’il est très facile de cuire un steak sans penser à la vie de la vache qu’il y a derrière. C’est bien découpé, emballé sous plastique, comme un objet de consommation « lambda » et on n’y fait même plus attention.
Si bien que certains enfants pensent même que les poissons dans l’eau ressemblent aux bâtonnets pannés !
On achète de la viande facilement, sans jamais se « salir les mains ». Plus besoin de tuer soi-même un animal pour se nourrir. Et on ne le voit même pas se faire tuer d’ailleurs… Enfin si, dans un reportage choc montrant les dérives des abattoirs deux fois par an…
Mais en vérité, tout cela reste bien loin de nous et participe au fait que l’on ne se rende pas compte de la réalité des choses.
➸ La question est : si vous aviez du tuer vous-même tous les animaux que vous avez mangé, comment vous sentiriez-vous aujourd’hui ?
Il n’y a pourtant pas grande différence entre celui qui tue et celui qui consomme. Car celui qui tue, le fait pour celui qui consomme…
Alors je ne veux pas vous faire culpabiliser en disant cela. J’ai moi-même mangé de la viande jusqu’à très récemment et la plupart de mon entourage en mange encore… Mais je pense qu’il est important d’y réfléchir.
J’ai compris que j’étais hypocrite envers moi-même, envers la vie. Tout un système de croyances, d’habitudes, inscrites fermement dans la société depuis mon enfance, m’empêchait d’agir en toute conscience.
Mes actes ne correspondaient plus à mes pensées… Alors je suis devenue végétarienne du jour au lendemain.
Un processus plus facile qu’il n’y paraît
Je suis certaine que vous êtes nombreux à vous sentir concerné par toutes ces questions, mais c’est difficile de sauter le pas.
On pense en effet, à tort, que devenir végétarien c’est compliqué…
J’ai eu moi-même beaucoup de doutes avant de véritablement sautéerle pas. Que ça soit sur ma santé, ma vie sociale, ma manière de cuisiner. Pas facile de changer quelque chose d’aussi profondément ancré dans son éducation depuis toujours, il faut l’avouer.
➸ En cuisine : j’avais déjà diminué grandement ma consommation de viande depuis quelques années. J’avais appris à remplacer certains aliments par d’autres, petit à petit. Vous savez, quand on vire le lait de vache de son frigo et qu’on le remplace par du lait de végétal… Où que l’on élimine le beurre en lui préférant l’huile de coco…
J’ai toujours aimé cuisiner et je ne consomme quasiment pas de plats préparés. Je suis de celle (merci maman et grand-mère) qui lave, coupe et cuit ses légumes soi-même ! Et quand on veut devenir végétarien, je pense que c’est un « plus » de pouvoir cuisiner sa nourriture soi-même.
Bien que les gammes « végans » se multiplient sur le marché, on ne peut pas dire que le choix soit encore bien étoffés (et c’est vrai que ce n’est pas forcément bon marché). C’est donc beaucoup plus facile d’élaborer des recettes soi-même et il y a des livres plutôt bien faits comme « Les recettes végétariennes et vegan les plus faciles du monde ».
Alors on essaye de nouvelles choses, on découvre des graines, des fruits et des légumes que l’on n’avait pas l’habitude de manger. J’ai par exemple cuisiné récemment ma première banane plantin, mon premier Taro… Finalement, on s’amuse !
➸ Socialement : mes parents ont fait les gros yeux quand je leur ai dit « bon ben ça y est, je suis végétarienne »… Mais en creusant la question un peu plus profondément, j’ai compris que ce qui leur faisait le plus peur se résumait en deux choses : ma santé et ce qu’ils « aillaient bien pouvoir me faire à manger quand je viendrais » !
Alors je leur ai montré des études et reportages concernant la santé des végétariens, ce qui les a rassurés. Et j’ai donné plein d’idée à ma maman pour les repas ! Ils ont d’ailleurs, eux aussi, diminué leur consommation de viande depuis quelque temps.
Et même si vous êtes issu d’une famille de gros mangeurs de viande, vous avez le droit d’aller à contre-courant et de vivre en accord avec vous-même.
Mais la tolérance doit se faire dans les deux sens, et je crois qu’il est inutile de forcer quelqu’un à devenir végétarien si ça n’est pas en accord avec ce qu’il pense. Chacun son chemin…
➸ La santé : c’est un point qui revient souvent quand on parle d’un « régime » végétarien. Mais il faut bien comprendre que la protéine ne se retrouve pas que dans les animaux… Et cette question était d’autant plus importante pour moi que je fais de la musculation depuis bientôt 2 ans. Autant vous dire que le niveau de protéine en construction musculaire, c’est essentiel.
On apprend alors qu’il existe de nombreuses sources de protéines végétales. Soja, haricots rouges, pois chiches, lentilles, amandes, noix, noisettes, riz complet, quinoa…
Pour ce qui est de la fameuse vitamine B12 qui fait tant parler, on la retrouve dans les œufs et les produits laitiers (qui peuvent être consommés dans le cadre d’un régime végétarien).
S’il on est complètement Végan, il est tout simplement conseillé de prendre des compléments alimentaires de vitamine B12. Pour compléter l’info je vous invite à lire cet article « peut-on être végétarien est en bonne santé ».
Pas d’étiquette de « la végétarienne », restons logique
Nous avons le choix de pouvoir choisir ce que l’on mange. Mais ce n’est pas forcément valable pour tout le monde, partout sur terre.
Il est donc important de ne pas coller des étiquettes, et donc de ne pas diviser la population entre les végétariens et les non-végétariens…
Nous sommes conscients de la nécessité de modifier nos modes de consommation pour arrêter de détruire la planète mais il faut rester logique. Je vous donne un exemple : imaginons que je sois invité dans une famille à l’autre bout du monde, et qu’ils n’auraient que de la viande à m’offrir. Est-ce qui serait juste de ne pas en manger et de réclamer des légumes ? Je ne le pense pas.
Il n’est donc pas souhaitable de se coller l’étiquette « végétarienne » sur le front en prônant cela comme une religion. D’ailleurs, entre les végétariens, végétaliens ou encore pesco-végétariens, on s’y perd un peu.
Il peut d’ailleurs y avoir autant de régime que d’êtres humains sur terre… Entre ceux qui aiment les tomates, ou pas, qui peuvent manger du sucre, ou pas, les intolérants, allergiques… Chacun fait ses choix de manière très personnelle finalement.
Alors on peut dire « végétarien », ou ce que l’on veut. L’idée c’est qu’il s’agit seulement d’individus normaux qui ont décidés (et qui le peuvent !) ne plus manger de viande. Mais cela n’empêche pas la tolérance et le discernement. Et c’était important de le préciser.
Conclusion et précisions
De nombreuses personnes ont déjà expliqué pourquoi elles sont devenues végétarienne, et l’on connait déjà toutes les bonnes raisons qui peuvent amener un être humain à ne plus manger de viande. Au départ, j’avais donc choisi de ne pas vraiment en parler, et encore moins en faire un article…
Et puis je me suis souvenue que je soutenais toujours la cause de ceux qui essayent de mener leur vie comme ils l’entendent, en essayant de faire les choses bien, selon leurs propres convictions.
Sachant pertinemment que le regard des gens autour de soi est parfois pesant lorsque l’on effectue un changement dans sa vie (c’était déjà le cas quand j’ai décidé de tout quitter pour partir faire le tour du monde), c’est important de montrer des exemples qui fonctionnent.
Alors je ne dis pas que je détiens la vérité, et je ne souhaite pas te pousser à devenir végétarien toi aussi. Je pense qu’il est simplement important de partager sa propre expérience, afin d’aider ceux qui le souhaitent d’entreprendre le même chemin.
C’est dans le respect des croyances de chacun et avec amour et bienveillance que l’on peut faire évoluer les choses petit à petit. La colère et la rébellion (du type vandalisation d’une boucherie) n’est pas forcément le bon moyen de faire passer un message.
Si vous avez des questions n’hésitez pas, je serai ravie d’y répondre. Je ne suis végétarienne que depuis très peu de temps, alors je peux tout à fait comprendre tous les points de vue et questionnements… Et que vous soyez devenu végétarien ou non, votre parcours m’intéresse.
Vous pouvez nous partager et nous expliquer où vous en êtes dans ce cheminement en commentaire, ça serait super !
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14 Comments
Par amour à notre planet, il faut tout faire parfois.
Un blog voyage qui devient un blog militant! Je vous suis depuis des années. » Je ne cherche pas à te faire devenir végétarien », mais bon ce serait bien. Vous qui voyagez, vous voyez chaque jour les paysages façonnés par notre agriculture notre élevage. Quant à l enprunte écologique de l élevage elle est sûrement moins importante que tous vos voyages en avions. Si ne plus manger vous déculpabilise « moi je peux continuer à prendre des gros avions et encourager les vacanciers à faire le tour du mode car je ne mange plus de viande! »
Bonjour,
Effectivement en voyagent je vois énormément à quel point l’environnement se dégrade et comment l’Homme détruit tout. Mais si je suis devenue végétarienne c’est aussi, et avant tout, car je ne supporte plus de manger un animal.
Néanmoins je dis et je pense, « qu’il ne faut pas poser des étiquettes et diviser la population ». Ce que vous êtes en train de faire finalement… Vous me suivez depuis des années et me voyez tout d’un coup autrement car je dis que je suis végétarienne. Mes voyages en avion deviennent un problème et je ferais cela pour me déculpabiliser…
Pouvez-vous juste imaginer une seconde que c’est juste par amour que je fais cela. Qu’il n’y a aucune notion de culpabilité ou de militantisme, mais que j’ai juste envie de partager un peu de douceur dans ce monde.
Quand on a peur de quelque chose ou que l’on est en totale rejet d’un mode de pensé, on critique inlassablement… Je vous assure que les générations à venir sont dans de beaux draps !
Belle journée !
Détrompez vous Cunot, l’industrie de l’élevage pollue plus que TOUS les transports réunis (voitures, avions ..)
2/3 des terres agricoles dans le monde sont consacrées à l’élevage ou à la production d’aliments pour le bétail.
Salut Camille
Et merci pour ton retour d’expérience !
Je me pose moi-même beaucoup de questions sur mon alimentation et c’est important de voir comment ça se passe pour d’autres personnes…
Salut Mathilde,
Je me suis posée plein de questions pendant plus de deux ans moi aussi avant de véritablement sauter le pas.
Mais il y a eu en moi comme un déclic, et c’est devenu tellement évident que je ne pouvais plus revenir en arrière. Prends ton temps et ne te force à rien, tu verras bien 😉
Ma fille est devenue végétarienne comme vous. J’avais du mal à l’accepter au début mais j’accepte tout de même son choix.
Je pense que je suis rassuré aujourd’hui car elle se porte très bien. Mais c’est vrai qu’il faut s’habituer.
Bonjour Jean-François,
Je comprends tellement… Mes parents ont fait les gros yeux aussi ahah !
« Prends des vitamines, fait des anaylses de sang »… J’ai eu droit à tout.
Aujourd’hui on en rigole beaucoup, et je dis régulièrement : « bon ben je ne suis encore pas morte » 😉
Bonjour Oiseau Rose.
Je suis végétarien pour les mêmes raisons que les vôtres.
Par contre j’évite de prendre l’avion (et autres transports polluants). La construction des nouveaux aéroports sont catastrophiques pour la faune et la flore, les réacteurs massacrent les volatiles et je ne vous parlerai pas du CO2… Nous avons tous des progrès à faire même ceux qui font déjà beaucoup.
Bonne continuation
Bonjour Laurent et merci pour votre commentaire.
Nous sommes tous autant que nous sommes, loin d’agir de manière parfaite (je m’inclus dans le lot).
Le monde actuel s’est développé d’une telle manière que quoi que l’on fasse, ça engendre de la pollution (rien que d’acheter et d’utiliser un téléphone portable par exemple. Sa construction a engendré énormément de pollution au passage). Mais tomber dans la culpabilisation ou le jugement ne règle rien. Perso je médite beaucoup là-dessus.
S’assoir un instant, faire le vide et se reconnecter avec sa nature profonde. Pour agir avec son coeur et penser par soi-même, c’est déjà beaucoup.
Bonne continuation à vous aussi !
Bonsoir Camille,
Quel bel article, et qui change vraiment de tous les autres !
Il est exact que dès lors que l’on change nos habitudes alimentaires notre entourage peine à comprendre les raisons et parfois on endure les critiques des gens.
Pour ma part, cela fait 6 ans maintenant que je suis passée au régime « sans gluten », et « sans protéines de lait » pour des raisons de santé, car je fais beaucoup d’allergies alimentaires ce qui me donnent des douleurs articulaires. J’ai mis deux ans avant de sauter le pas ! La peur de ne pas y arriver, de ne pas savoir quoi manger !
Effectivement, au début j’avais l’impression que je ne pouvais rien manger, puis peu à peu, on change sa manière de cuisiner, on découvre d’autres produits. Mon médecin n’était pas d’accord, n’avait pas confiance et me prescrivait des prises de sang de peur que je manque de calcium ! Il voulait me prouver que c’était nocif pour ma santé, mais il avait tord… Mon entourage ne comprenait pas non plus et a eu du mal à s’habituer à ma nouvelle façon de manger.
Aujourd’hui, je me questionne beaucoup sur le végétarisme, et j’ai également envie de sauter ce pas. Je n’ai jamais raffolé de viande, et même si j’en mange toujours un peu, je constate quand même que j’en mange de moins en moins au fur et à mesure des années qui passent. Je sais qu’un jour j’y viendrais aussi, car je la digère très mal en plus.
Je te félicite pour avoir osé franchir le pas et d’avoir osé en parler surtout. Car on sait tous que la critique est facile dans ce monde. Alors oui, tu es végétarienne mais tu continues de prendre l’avion… Mais personne n’est parfait ! 😉
Coucou Lili,
Ton commentaire me fait énormément de bien.
Je commençais à me dire que j’allais être jugé encore et encore et que j’aurais peut-être dû « la fermer » ahah.
Je n’ai pas pour habitude de reculer devant la critique et je m’y attends, mais j’avoue que parfois ça me touche…
Ça a toujours été difficile pour moi de comprendre la mentalité courante, qui préfère pointer du doigt le négatif plutôt que le positif. C’est triste car ça ne rend personne heureux (ni celui qui critique ni celui qui reçoit la critique).
Concernant ton médecin je ne suis même pas étonnée. Le jour où j’ai voulu changer de pilule en disant à mon gynéco que j’avais l’impression que ça me donnait des migraines atroces, il m’a dit que c’était psychologique. Il n’y croyait vraiment pas, si bien que j’ai dû vraiment insister pour avoir une nouvelle prescription. Au final, c’était le jour et la nuit, plus du tout migraine ! (Maintenant j’ai carrément tout arrêté, on se débrouille autrement avec mon chéri) 😉
Les anciennes générations avaient pour habitude de dire « on ne remet pas en doute la parole d’un médecin »… Mais ils ne savent pas tout (personne ne sait tout d’ailleurs) et il faut toujours remettre en question ce qui se dit « en masse ».
Qui sait mieux que nous-même ce qui est vraiment bon pour nous finalement…?
Tu verras bien pour la viande. Prends ton temps et si le déclic doit venir, il viendra.
Merci et belle soirée !
Bonsoir Camille,
C’est un très bel article. Je ne suis pas du tout végétarien mais je te comprends car j’ai ma cousine qui est végétarienne et pour l’instant elle n’a jamais eu de critique. En mars dernier, j’avais fait un voyage organisé en Argentine avec ma cousine, son copain et mon oncle, on allait manger aux restaurants prévu par l’agence de voyages et on n’avait pas le choix du menu et donc ma cousine étant végétarienne à chaque fois elle devait se battre pour qu’on lui change de menu alors qu’elle l’avait signalé dès le départ à l’agence de voyages.
En Argentine on n’arrêtait de manger de la viande tous les jours le midi et le soir jusqu’au moment vers la fin du voyage je commençait à saturer a en avoir marre de la viande surtout qu’ils nous servaient de grosses parts et même pour mon oncle qu’à la fin on demandait de nous donner autre chose à la place et heureusement qu’ils acceptaient.
Sinon me concernant, je pense que j’aurais du mal a changer mes habitudes alimentaires car je suis très difficile question nourriture car je ne mange pas de tout, par exemple en légumes j’aime les carottes, les épinards, les petit-poids, les haricots verts, la ratatouille et en fruits j’aime la pomme, la poire la banane et les oranges donc je suis très limité pour me nourrir mais par contre je suis très gourmand au niveau gâteux et pâtisseries et encore ça dépend desquels. Et lorsque je voyage, je n’arrive pas a goûter à la cuisine locale du pays.
A bientôt.
Merci pour cet article qui était vraiment intéressant, une belle remise en question et finalement c’est jamais facile d’en parler tant certains veulent juger.
Je suis moi-même végétalienne et je trouve ça géniale que tu puisses inspirer les gens sur des thèmes aussi importants 🙂
j’espere que tu continueras à partager ton expérience et tes apprentissages ! Merci