Voyager, être utile, rencontrer, apprendre, s’émerveiller, et ressortir grandi de toutes ces expériences, voilà l’âme originale du Backpacker, de celui qui parcours le monde, avec comme seule maison, le sac défraîchi qu’il a sur son dos ! Mais dans les faits, tout ne se passe pas vraiment comme ça, et une partie de ces voyageurs aux sacs à dos ont très mauvaises réputations…
Voici donc un petit guide qui te permettra de devenir un voyageur plus responsable.
Pourquoi le Backpacker a parfois une très mauvaise image ?
Au départ, le Backpacker est un voyageur parcourant le monde avec très peu d’argent, ses rêves d’aventures étaient plus forts que toutes les galères qu’il peut rencontrer et il n’a pas peur de se retrouver sans toit au-dessus de sa tête ou de manger le strict minimum s’il peut assouvir son inlassable soif de dépassement de soi. Voir de nouveaux horizons, découvrir des populations reculées, en apprendre plus sur soi-même et sur les autres… Le Backpacker voyage pour de bonnes raisons et n’hésite pas à laisser derrière soi tous ses biens pour tenter un véritable « retour aux sources » !
Une image romantique, d’un passionné qui se lance dans le vaste monde avec son petit baluchon…
Mais cette image est aujourd’hui trop souvent écornée, à cause du mauvais comportement de certains backpackers, qui ne voyagent plus pour se trouver eux-mêmes et avancer, spirituellement parlant, mais pour assouvir leur soif d’AVENTURES. L’envie de vivre des aventures est pourtant une idée plutôt intéressante au commencement, mais des problèmes se posent quand cette soif d’aventure se fait au détriment du respect des autres et de leurs Cultures.
- Qui n’a jamais entendu parler de ces Backpackers qui se prenaient en photo, nus au milieu de lieux sacrés (pour faire le buzz sur les réseaux sociaux ou provoquer l’hilarité de leurs compagnons)?
- Qui n’a jamais vu ses photos de Backpackers, mendiant dans les rues dans des pays lointains pour financer leur voyage, tout en sachant très bien que la population locale ne gagnera jamais le dixième de ce qu’ils peuvent gagner dans leur propre pays en travaillant quelques mois ?
- Qui n’a jamais entendu parler de ces Backpakers qui n’hésitent pas à faire du vol à l’étalage pour réduire leur frais de nourriture ?
Il y a de nombreux exemples de ce type : 4 fois où les Backpackers ont énervés les habitants. Non-respect des traditions locales, non-respect des locaux, non-respect des autres backpackers aussi… Jugement perpétuel, plaintes, critiques, certains Backpackers donnent l’impression d’être les « Rois du monde », bien loin de l’image que l’on se fait d’un voyageur en sac à dos…
Bien évidemment, si vous décidez de faire le tour du monde ou d’entreprendre un long voyage, et que vous savez pertinemment que vous allez rentrer dans cette catégorie de « Backpacker », vous êtes certainement très agacés de savoir que votre réputation va vous précéder et que vous ne serez pas forcément les bienvenus partout.
Fiche pratique >> Préparer un tour du monde
Vous pensiez peut-être que vous susciteriez plus de respect de la part des locaux, en comparaison avec ces touristes « blindés » qui n’hésitent pas à débourser des milliers d’euros pour rester les fesses sur leur transat au bord de leur piscine. On s’imagine que ces voyageurs « de luxe » traitent le personnel avec dédain, et que leur réputation n’est pas vraiment très belle non plus !
Pourtant, pour un local qui travail dans le touriste, il est important de réussir à « gagner sa croûte » et je peux vous dire qu’ils sont nombreux à préférer les touristes qui ont un porte-monnaie bien fourni et qui dépensent facilement leur argent, plutôt que devoir sans cesse « négocier » leurs tarifs avec des Backpackers qui chipotent pour un ou deux euros…
D’ailleurs, le Backpacker doit-il négocier tout, tout le temps !?
De nombreux Backpackers veulent voyager loin, et pour longtemps, et c’est bien normal !
Mais pour certains il n’est pas question de laisser passer la moindre chance d’économiser quelques euros… Que ça soit pour un hébergement, une activité, un repas ou quoique ce soit, le Backpacker va souvent rechercher le prix le moins cher possible.
L’idée de départ n’est pas forcément mauvaise, j’ai moi-même pas mal négociée durant mes différents voyages autour du monde, et je cherchais systématiquement des techniques pour voyager moins cher, afin de réduire au maximum mon budget quotidien. Il m’est même arrivé de refuser à mon compagnon qu’il mange une banane, parce que le prix affiché était trop cher « selon moi ». C’est bien ridicule haha !
Mais laissez-moi vous dire que voyager en négociant tout, tout le temps, est une véritable aberration ! Et si vous ne vous en rendez pas compte sur le moment, vous le regretterez certainement un peu plus tard.
Je me souviens par exemple de cet Indien qui m’avait aidé à trouver ma place dans le train (je cherchais depuis de longues minutes sans rien comprendre au fonctionnement du train). Il m’a bien aidé, je dirais même qu’il m’a été indispensable car sans lui je n’aurais peut-être jamais trouvé ma place… Mais lorsqu’il m’a demandé un pourboire pour son service, je me suis braquée en me disant que « c’était n’importe quoi, que s’il fallait payer à chaque fois que quelqu’un me rendait un peu service, je ne m’en sortirais plus ».
Mais à ce moment-là, j’ai pensé avec ma Culture française, et sans véritablement me soucier du statut que j’avais dans le pays que je visitais… Pour cet Indien, je n’étais qu’une touriste parmi tant d’autres, et son seul but en m’aidant, c’était de recevoir un petit pourboire, histoire de gagner un peu d’argent pour vivre. Il me voyait comme un client en fin de compte, et il avait certainement raison !
Tout cela pour vous dire que, même si l’on part dans l’idée d’être « un bon backpacker », que l’on se dit que l’on est quelqu’un de respectueux, de gentil et de compréhensif, à certains moments on peut être vraiment très c** ! Et c’est en se rendant compte de cela, que l’on arrive à devenir meilleur justement…
Mais on me prend pour un porte-monnaie, j’en ai ras le bol !
La plupart des Backpackers ont dû le dire au moins une fois, car dans certains pays, on est assailli de sollicitations. C’est systématique, on nous voit arriver avec notre belle tête toute blanche et on essaye systématiquement de nous vendre quelque chose. C’est souvent très énervant, c’est vrai. C
ar malgré notre « pouvoir d’achat », on ne peut pas tout acheter ou donner quelque chose à tout le monde… Mais les locaux ne peuvent pas vraiment savoir que « l’on est parti pour un long voyage et que l’on doit faire attention a ses dépenses si l’on veut continuer notre voyage le plus longtemps possible ».
Parfois, je me suis surprise à expliquer à certains locaux, que si je ne pouvais pas payer plus cher, c’était parce que je m’étais fixé un maximum d’argent à dépenser par jour, car je voulais voyager comme ça pendant plus d’un. Imaginez les pensées qui pouvaient passer par la tête de ces personnes quand je leur disais ça : « Elle a suffisamment d’argent pour parcourir le monde pendant plus d’un an et elle ne veut même pas m’acheter mon écharpe à 15 roupies »…
Quand on accorde une trop grande importance aux prix, on risque de passer à côté de beaucoup de belles choses dans un pays. On va par exemple manger toujours un peu la même chose dans des « bouis-bouis » de rue, et se priver des spécialités un peu plus élaborées. On va choisir un tour dans une agence uniquement en fonction du tarif, sans se demander si la prestation est de moins bonne qualité ou non… Ou si le personnel est moins bien payé, avec de mauvaises conditions de travail.
Bien entendu, ce n’est pas forcément une mauvaise chose de négocier les tarifs. Dans certaines villes comme à Marrakech, c’est même un jeu ! Et c’est vrai que l’on a toujours peur de se faire arnaquer, car les locaux nous voient arriver de loin. Il ne faut donc pas hésiter à engager une conversation sur les prix, mais il faut le faire avec intelligence, sans trop exagérer…
D’ailleurs, la meilleure de savoir si un tarif est « normal », c’est d’observer ! N’hésitez pas à regarder ce que les locaux payent autour de vous dans un restaurant par exemple. Ça aide beaucoup.
Ce qu’il faut retenir finalement, c’est qu’il est très important de sortir de sa propre réalité, et de s’ouvrir à la « vision du monde » des autres. Ce qui permet plus de tolérance et de remise en question de soi-même et de son comportement…
Vivre ses rêves en respectant les autres et les coutumes locales
Quand on voyage sur une très longue période, on ne peut pas être de bonne humeur tout le temps.
Car, même en vivant ses rêves de voyage, on en a parfois « ras-la-casquette » et notre patience à des limites, ce qui est humain après tout… Il faut donc savoir repérer ses moments d’agacement afin d’éviter d’envenimer les choses en se comportant comme un touriste imbécile.
Et comment être un voyageur responsable et respectueux ?! Eh bien tout simplement en se renseignant un minimum sur les coutumes locales, afin d’éviter les impairs. Dans les temples bouddhiques, par exemple, il faut enlever ses chaussures et s’arranger pour ne jamais mettre ses pieds face au Bouddha. Il faut également porter une tenue décente. On évite également de pointer du doigt les images ou les sculptures du Bouddha, car ce sont des objets sacrés…
Et même lorsque l’on est bien renseigné, on peut encore commettre des impairs. Je me souviens d’un voyage en bus en Thaïlande, entre Chiang-Mai et Bangkok. Moi et Mr. Oiseaurose avions des sièges séparés alors nous avons donc demandé à notre voisin s’il pouvait s’asseoir à côté de quelqu’un d’autre afin de pouvoir effectuer le trajet ensemble. Celui-ci a refusé et je n’avais pas compris pourquoi (donc je « pestais » intérieurement) jusqu’à ce que je me rende compte que cet homme était un moine et qu’il ne pouvait donc pas s’asseoir à côté de l’autre passager, qui était une femme.
Car oui, un moine ne peut pas s’asseoir à côté d’une femme (pour éviter le moindre contact physique)… Alors il fallait le savoir me direz-vous ! Mais tout cela pour vous dire que, par ignorance, on fait déjà pas mal d’erreurs dans les pays étrangers. Alors si l’on ne fait pas même pas l’effort de se renseigner un peu en amont, alors on peut se comporter de manière très irrespectueuse, sans même sans rendre compte…
Une part importante dans le respect de la vie locale se joue également dans l’habillement. Si vous préparez un voyage en Inde par exemple, n’imaginez pas porter un « jean », car c’est le comble du « sexy » pour eux ! Il faut toujours penser à couvrir ses épaules, son décolleté et cacher ses jambes. Alors ça peut paraître sexiste et ça ne rentre pas forcément dans vos valeurs de liberté de la femme, mais vous n’êtes pas là pour juger une Culture, mais pour vous plonger dedans…
Respecter la nature, en apprenant comment préserver la faune et la flore
Le constat est malheureux, mais la planète va de plus en plus mal…
Et l’Homme est bien évidemment au cœur du problème puisque l’on consomme plus que ce que la Terre peut nous donner… On arrache des forêts entières, on vide les plages de leur sable, on détruis les habitats des animaux (quand on ne les tue pas directement pour des soi-disant vertus médicinales ou pour une belle fourrure, de l’ivoire…)
La barbarie humaine n’a pas de limite et pas de frontière. Et je peux vous dire que même si l’on a conscience du problème, on ne se sent véritablement concerné que lorsque l’on se retrouve face à face avec le problème. Et vous verrez qu’en voyageant un peu partout sur la planète, vous allez vous rendre compte des dégâts qui sont causés et vous vous offusquerez que l’on puisse à ce point dévisager la surface de la Terre !
Vous allez me dire que l’on ne pourra pas changer le monde, et encore moins en voyageant (car on prend l’avion, le train, le bus, et que notre empreinte carbone n’est pas forcément un exemple à prendre). Mais je pense que voyager permet de se rapprocher de la nature, d’aimer plus profondément notre Planète, et donc d’avoir plus envie de la préserver par la suite.
À lire >> Profitons des voyages pour se rapprocher de la nature
Mais avant de s’engager dans une quelconque association, ou de dévouer sa vie à la préservation d’une espèce animale, des règles simples peuvent être appliquées, afin de ne pas faire n’importe quoi dans la nature, et de voyager de manière plus responsable…
La vie sauvage n’a rien à voir avec un zoo, et il est important de respecter le silence, de parler à voix basse afin de ne pas effrayer les animaux. Il ne faut pas non plus nourrir les animaux pour les attirer, et il vaut mieux les observer à distance pour ne pas modifier leur comportement.
En ce qui concerne la flore, il vaut mieux ne pas cueillir de plantes ou de fleurs car on ne sait jamais lesquelles sont en voie d’extinction… Et il ne faut jamais introduire de plantes étrangères à un écosystème existant (des espèces invasives peuvent se développer de manière incontrôlables). La préservation des récifs coralliens est également très importante, alors même lors d’une séance de snorkeling improvisée, il faut faire très attention à ne pas marcher sur le corail.
De manière générale, il faut apprécier la nature telle qu’elle est, sans la déranger…Et bien évidemment je ne parle pas des déchets, qu’il ne faut jamais laisser traîner. Il faut toujours donner l’exemple, même quand les locaux ne sont pas toujours très bien informés à ce sujet. Emportez un sac avec vous, et ramenez tous vos déchets s’il n’y a aucune poubelle à proximité. Quand vous verrez le nombre incroyable de déchets au fond de le mer et de plastiques qui flottent, vous n’aurez plus jamais envie de jeter un papier par la fenêtre je vous le garanti !
Bien choisir ses activités, en se renseignant sur leurs impacts environnementaux
Quand on voyage, on a envie de faire un tas de choses, mais il faut bien prendre conscience de l’impact de certaines activités humaines sur la planète et sur le bien-être animal.
Alors je ne dis pas que toutes nos actions doivent être irréprochables car il est parfois difficile de juger d’une situation spécifique. Je me souviens du commentaire d’une lectrice qui m’avait littéralement « lynchée » par email car elle avait vu passer à la TV une photo de moi à côté d’un éléphant…
Sauf que la photo en question avait été prise dans un centre qui s’occupe des éléphants, et donc qui se subventionnait en partie grâce à l’argent des touristes. Il n’était pas question de monter sur le dos des éléphants, mais de voir comment on s’en occupe, comment on va les laver, etc… Car les conditions de vie difficile des éléphants sont de plus en plus montrées du doigt, avec raison.
Mais ce n’était pas forcément le cas il y a des années de cela, et de nombreux touristes ont fait de l’éléphant en Thaïlande. Faut-il pour cela leur jeter des pierres ? Je ne crois pas…
Je pense qu’il faut bien réfléchir à ce que l’on fait, mais la société tout entière a également un rôle à jouer pour mettre en garde certaines pratiques et informer les voyageurs en connaissance de cause. Mais l’être humain ne voit souvent que ce qui l’arrange, et c’est un véritable fléau !
Mais être « 100% responsable » est extrêmement difficile…
Il faut essayer de faire son maximum pour être en accord avec ses principes et ainsi rentrer de voyage l’esprit serein. Pour cela, il est extrêmement utile de se renseigner sur les activités que l’on choisit, et de lire d’autres avis de voyageurs. Je peux par exemple vous dire que si vous allez au Laos, je vous recommande The Gibbon Expérience ! Pourquoi ? Car malgré le côté « Super Fun » de l’expérience (voler d’arbres en arbres dans la Jungle avec des Ziplines et dormir dans d’incroyables cabanes dans les arbres), le projet est né d’une fondation qui souhaitait résoudre les problème de braconnages et d’exploitations forestières qui détruisaient petit à petit la forêt primaire de Bokeo.
Aujourd’hui c’est devenu une réserve naturelle et ce sont ainsi 123 000 hectares de forêt qui sont désormais protégés (ainsi que de nombreuses espèces animales: Gibbons noirs, ours, tigres…) Autant vous dire qu’avec ce type de projet, on sait comment est utiliser notre argent, et c’est plutôt gratifiant.
A l’inverse, faire un golf dans un climat sac ou tropical est par exemple une belle aberration ! Même si le terrain existe, il ne vaut mieux pas encourager ce type de pratiques, qui consomment des quantités astronomiques d’eau, au détriment des populations locales et de l’environnement.
Investir dans des équipements pour Backpacker, économiques et écolos
L’équipement que vous emportez pour vos voyages peut également se penser en amont, pour éviter de polluer une fois sur place…
Par exemple, il sera plus écologique d’utiliser un chargeur solaire comme le WakaWake et d’éviter d’avoir à jeter des piles dans des pays ou le recyclage n’est pas forcément présent. Il sera également intéressant d’utiliser des équipements réutilisables plutôt que des jetables : une gourde que l’on remplit régulièrement avec de l’eau potable est bien plus économique que d’acheter des bouteilles d’eau en plastique. L’eau est une ressource précieuse qu’il faut éviter de polluer et de gaspiller. Alors dans les régions où l’eau se fait rare, privilégiez les douches rapides !
Et concernant les produits d’entretien et corporels, autant opter pour des solutions biodégradables (pour vos savons, la lessive). Vous pourrez ainsi les utiliser partout, sans craindre de polluer les sols. Et il en va de même pour vos huiles solaires. Celles-ci ne se dissolvent pas bien dans l’eau, et créent un écran à la surface de l’eau, ralentissant la photosynthèse des végétaux sous-marins… Bof ! Il vaut mieux utiliser un lait solaire du coup. Ce ne sont que des petites choses, mais misent bout à bout, ça peut changer beaucoup de choses.
Idem pour l’électricité, qu’il vaut mieux éviter d’utiliser si l’on n’en a pas besoin. Éteindre la lumière si l’on est pas dans une pièce, ne pas laisser la climatisation allumée quand on est absent (voir s’en passer totalement). Les mêmes conseils sont valables quand vous êtes chez vous, ça permet de faire des économies sur les factures et de réduire son impact énergétique. Ce n’est pas parce que vous payez un hébergement qu’il faut en profiter pour prendre des douches de 3 heures et gaspiller électricité…
Optimiser ses déplacements pour réduire son impact écologique
Bien évidemment, quand on voyage autour du monde il est difficile d’éviter de prendre l’avion et donc de minimiser son empreinte carbone.
L’avion étant le plus rapide et le plus pratique, il sera souvent indispensable pour effectuer de longs trajets. Par contre, si vous avez des distantes plus petites à faire ou que vous ne parvenez pas à trouver un vol pas cher, il vaut mieux privilégier les transports en commun comme les bus et les trains. Ils permettent d’effectuer de longues distances et ces trajets sont de merveilleuses occasions d’entrer en contact avec la population locale.
Autrement il ne faut pas hésiter à beaucoup marcher et pourquoi pas opter pour le vélo. Bien adaptés aux courts trajets et bon pour la santé, ça permet aussi de pouvoir profiter pleinement des paysages !
Et d’une manière générale, je vous conseille le Slow Travel ! On prend son temps et on ne court pas à droite et à gauche pour essayer de « tout faire » et « tout voir » (car c’est impossible de toute façon). A part vous épuiser vous-même et consommer beaucoup d’essence, ça ne vous apportera pas vraiment de satisfaction.
J’espère que ce petit guide vous aidera à réfléchir un peu plus sur vos voyages et qu’il vous donnera quelques pistes pour vous comporter en « bon backpacker ». Et, bien évidemment, la majorité d’entre nous essayent de se comporter au mieux et se renseignent régulièrement sur les us et coutumes locales pour ne pas commettre d’impairs. Le but étant finalement de découvrir d’autres modes de vie, et de laisser son égo de côté.
Découvrir >> Mes réflexions sur le voyage, inspirantes et motivantes
Pour aller plus loin :
⋙ Mon voyage autour du monde pendant plus d’un an.
⋙ Voyager seule quand on est une femme, et alors ?
⋙ Les avantages et les bienfaits du voyage !
29 Comments
Superbe article !
J’ai bien la même philosophie et j’ai hâte d’enfin me lancer pour voyager à l’autre bout du monde 🙂
Merci beaucoup !
J’espère que tu réaliseras ton rêve bientôt 😉 Que du bonheur !
Bravo Camille! Excellent article!! À diffuser sans modération!!!!!
Merci !!!
Je pense aussi qu’il mérite d’être diffusé, car j’ai vu le comportement de certains backpackers sur la route…
Et c’était sans commentaires lol
Excellent article. Effectivement, ça fait réfléchir. C’est dommage que la réputation soit ainsi impactée par des gens insouciants. Mais c’est à nous de faire nos preuves et ainsi montrer aux locaux que tous les backpackers ne sont pas du même genre et essayer de faire changer cette mentalité.
Je songe de plus en plus à me lancer dans ce genre de tour du monde avec un sac à dos, mais je n’avais pas conscience de cette vision du backpacker. Merci pour ces informations fortes intéressantes.
Hello !
Eh oui les backpackers ne sont pas toujours bien vus partout…
Mais après il faut souvent peu de choses pour changer la donne. Les locaux ne sont pas bêtes et savent faire la différence entre les personnes honnêtes, ou non.
Article très intéressant! J’essaie d’avoir le moins d’impact possible en voyage même si, comme tu le dis très bien, c’est impossible d’être irréprochable^^ Ca ne doit pas être une excuse pour ne pas faire d’efforts 🙂
Oui c’est difficile d’être irréprochable mais l’essentiel c’est de faire de son mieux !
Je pense que ça se ressent si une personne n’en a rien à faire ou si elle souhaite vraiment s’immerger dans la Culture locale et être respectueuse avec les traditions…
Je suis totalement en accord avec ton article et avec le fait que l’on ne peut pas faire tout parfaitement, mais qu’il faut essayer. et c’est vrai que bien souvent, on ne se rend pas compte de son impact, alors il faut se renseigner 😉
Oui en se renseignant un minimum on évite les plus grosses « bourdes ».
Après je pense qu’il faut tout simplement rester humain et se mettre à la place des locaux.
Bravo pour ce bel article Camille ! J’aime toujours autant te lire et tes mots sont très justes !
A bientot,
Amandine
Merci Amandine, ça me fait vraiment plaisir tes petits mots à chaque fois !
Que de conseils et remarques très pertinents, j’ai beaucoup apprécié ton article ! Effectivement le respect de l’environnement, de la culture et de la population des lieux qu’on visite devrait passer avant toute autre considération, c’est triste que ce ne soit pas le cas (mentalités à essayer de faire évoluer, et ton article y apporte sa pierre).
Merci !
Au-delà des conseils que je donne pour voyager, je pense que c’est important de mettre également en avant le respect que l’on doit avoir envers les autres et envers la planète.
Alors si je peux apporter ma petite pierre à l’édifice comme tu dis….
Nous avons hâte de devenir backpackers 🙂 Dans un mois et demi, l’aventure commence !
Merci pour cet article à la fois instructif et tellement nécessaire !! Contente qu’une personne comme toi en parle 😀
Salut Camille,
Très bon article. Je voyage moi-même depuis quelques temps ainsi et suis sensible à ces sujets de rapport avec les autochtones et la nature.
L’important est de respecter les lieux et les gens que l’on croise. Comme tu le dis, nous sommes là pour nous plonger dans leurs culture et non l’inverse.
En tout cas, merci pour ton article très inspirant.
Damien
Ici, je veux dire en Polynésie, on n’en voit pas beaucoup des backpackers et c’est bien dommage. Il n’y a malheureusement que du tourisme de luxe. Le vol, les hôtels, la vie en général, tout est hors de prix pour un service souvent assez moyen. Alors les touristes sont pour la plupart des retraités sur les bateaux de croisières ou bien les jeunes mariés en lune de miel. Pas beaucoup d’aventuriers en quête d’authenticité ou de familles avec des enfants. Et ce n’est pas prêt de changer.
En tout cas pas de backpacker.
Fabrice
Merci Camille, ça fait vraiment du bien de lire quelque chose comme ça sur le voyage, mais à mon avis malheureusement les conseils ne s’appliquent pas qu’aux Backpackers…! N’importe quel touriste devrait se sentir concerné par le respect, ce qui n’est pas toujours le cas quand on part en vacances non pas pour voyager mais pour se faire sa maison ailleurs avec ses habitudes ailleurs (ce que je trouve assez paradoxal). Il me semble qu’on ne devrait pas voyager pour consommer mais pour échanger.
Point de vue intéressant. On a beaucoup de blogs ou de chaines youtube qui scandent à tout vas qu’on peut négocier en permanence pour réduire les couts de son voyage, mais c’est vrai que cette attitude n’est pas finalement pas très élégante. Bon article !
Comme tu le dis, c’est vrai qu’en voyage étant donné qu’on chamboule toutes nos habitudes on aurait presque tendance à oublier que là aussi il faut être responsable et faire notamment attention à l’environnement.
Mais encore faut-il commencer par le faire chez soi, où la tâche est pourtant très simple !
Réflexion intéressante sur les backpackers. Votre article mérite d’être lus par les futurs voyageurs backpackers à en devenir, ceux qui vont partir pour la première fois en sac à dos autour du monde 🙂 Ca ne leur ferait pas de mal 😉
J’ai adoré lire cet article si pertinent ! Bravo !
« Vous n’êtes pas là pour juger une culture, mais pour vous plonger dedans »
Comme c’est bien dit ! Quel dommage que je ne lise ton article que maintenant !
J’ai dirigé une petite mission humanitaire en Himalaya, avec des filles bien parisiennes, contentent de se balader en mini-short au milieu des moines et de nos pauvres guides qui ne savaient plus où se mettre. J’ai essayé de leur expliquer plusieurs fois, sans succès. C’est ça que j’aurais du leur dire…
Cet article frappe dans le mille sur beaucoup de points ! Bravo !
Super philosophie que j’essaye d’appliquer durant mes voyages et de transmettre également ! Et très bon conseils, merci pour cet article 🙂
Très bel article, que j’aurai moi-même bien aimé écrire, mais tout est dit! Tu poses les bonnes questions et offre des pistes intéressantes ! Il devient urgent de se poser la question sur notre manière de voyager, car on a tous un impact, qu’on le veuille ou non…
Bonne continuation 🙂
Bonjour Camille, petite trouvaille pour ton blog : après avoir fait de nombreuses recherches sur internet pour voyager responsable, j’ai trouvé un objet qui m’est vite devenu indispensable: la gourde filtrante. j’ai lu que tu conseilles d’acheter une gourde plutôt que des bouteilles et c’est déjà un très bon pas, mais que peu ne franchissent par peur de la remplir d’eau du robinet. La solution existe enfin: la gourde filtrante permet d’éliminer 99,99% des bactéries et protozoaires présentes dans l’eau. Ainsi, en randonnée tu peux boire l’eau des rivières, mais tu peux aussi boire l’eau du robinet sans craindre la tourista à l’étranger. C’est une véritable révolution pour l’écologie qui n’est malheureusement pas encore très connue. En plus, ces gourdes permettent de faire des économies comparativement au prix des bouteilles d’eau puisque par exemple la mienne m’a coûté 26€ sur internet pour 1000 remplissages avant de devoir changer le filtre. Il y en a que tu dois changer plus rapidement, d’autres moins, il y a différents formats, prix et vendeurs, différentes marques. Bref, chacun peut je pense y trouver son bonheur! Il existe sur le même principe des pailles filtrantes. Le seul inconvénient que j’ai trouvé à ces deux systèmes, c’est que tu ne peux pas filtrer par exemple de l’eau pour remplir une casserole car une succion est nécessaire.
Hello Manon,
Tu as raison la paille filtrante est intéressante !
J’en parle d’ailleurs dans cet article : Ma sélection d’accessoires pour la randonnée, de chez « Nature & Découvertes »
excellent article et bons conseils.
je voyage 6 mois par an, backpack, cool. je souscris à votre réflexion.