J’ai décidé de vous parler aujourd’hui du tout premier voyage en solo que j’ai effectué. Un voyage qui m’a fait sortir de ma zone de confort, qui m’a totalement bouleversée, et qui a sans aucun doute changé ma vie ! Car il a grandement contribué à la vie que je mène aujourd’hui : remplie de voyages et d’une quête sans bornes de nouveautés.
Parfois, la vie change du tout au tout du jour au lendemain, sans que l’on sache vraiment pourquoi. C’est comme si une force extérieure vous poussait à faire quelque chose, sans que vous ne compreniez vraiment pourquoi. Une force intérieure, que l’on pourrait ici appeler « sur-moi », qui vous guide malgré vous, vers votre destiné.
Je crois que j’ai un certain attrait pour l’idée de « destinée » depuis toujours. Comme si je pouvais secrètement me consoler de ma petite vie « basique » en me disant que le destin m’attend ! D’un côté, l’idée de destinée n’est pas si farfelue que cela. Car je pense que l’on peut tous pressentir, plus ou moins, ce pour quoi nous sommes doués, ce qui nous plaît réellement dans la vie, et ce nous avons véritablement envie de faire.
La différence vient souvent du fait que certaines personnes se battent pour se diriger vers ce qu’ils aiment faire, tandis que d’autres laissent couler le temps et restent passifs face à leur vie. Pour les personnes plus tenaces, le destin peut donc s’accomplir au fil des ans. Tandis que d’autres peuvent totalement passer à côté. Il n’y a pas vraiment de secrets pour éviter de passer à côté de « qui l’on devrait être », mais je pense qu’il faut savoir saisir les opportunités, toujours….
Il faut savoir saisir les opportunités, et même les provoquer !
Si vous ne prenez aucun risque, que vous ne sortez pas de votre zone de confort, comment voulez-vous en apprendre plus sur vous-même, et avancer vers votre « destinée » ? L’on a peur bien souvent, et l’on hésite, beaucoup… C’est ce qui m’est arrivé, souvent ! Et même une fois que l’on a saisi l’opportunité, on se retrouve souvent très stressé à l’idée de ce qui va bien pouvoir nous arriver.
Je vais donc vous raconter comment tout a commencé, un jour banal en classe d’Anglais… La fin du cours sonne (toujours un moment de délivrance pour moi, surtout en Anglais ahha) et le professeur nous demande à tous de rester quelques minutes afin de nous faire une annonce un peu particulière. Je ne savais pas du tout, à ce moment-là, que j’allais prendre une décision qui allait changer ma vie du tout au tout.
Je ne me souviens pas des paroles exactes de mon professeur mais il nous a parlé du stage que l’on devait effectuer au cours de l’année pour valider notre année d’étude. Un stage de trois mois, obligatoire, que je n’avais pas du tout envie de réaliser. J’ai toujours détesté le monde de l’entreprise, alors même que je n’y avais jamais mis les pieds ! C’est plutôt étrange me direz-vous. Généralement, c’est plutôt à la suite d’une mauvaise expérience que l’on n’aime pas quelque chose…
Mais l’ambiance « entreprise » m’a toujours fait le même effet : le rejet ! Alors quand j’ai entendu le mot « stage » dans la bouche de mon professeur, j’étais déjà très mal à l’aise…
Pourtant, la conversation s’est complètement transformée, car le professeur d’Anglais nous a fait une proposition surprenante. Il nous a dit que quelques places de stage étaient disponibles, et qu’il cherchait des volontaires. Il fallait se décider rapidement car les places étaient limitées et le temps également… Je ne me suis pas sentie concernée au départ avant que je n’entende cette petite phrase : « le stage proposé est en Thaïlande« .
Heuuuu…. Je ne saurais véritablement expliquer ce qui s’est passé mais mon sang n’a fait qu’un tour et sans que je m’en rende compte, j’avais levé haut mon doigt !
Ma candidature était validée, j’allais donc partir en Thaïlande pendant trois mois. En sortant de la salle, un peu secouée par ce nouveau projet, j’ai longuement discuté avec mes amies, inquiètes de la situation. « Mais qu’est-ce que tu vas aller faire là-bas » ? « Comment ça se fait que tu t’es proposée, tu n’y a même pas réfléchi » ?
Et elles avaient quelque part raison, je n’y avais même pas pensé… Tout ce que je savais, c’est que je me retrouvais à la fois extrêmement soulagée de ne pas avoir à chercher une entreprise en France pour effectuer mon stage, et à la fois extrêmement stressée par ce nouveau projet, qui allait m’emmener à l’autre bout du monde.
J’avais alors 22 ans, et n’avais jamais vraiment voyagé bien loin. Quelques petits séjours avec mes parents dans le sud de la France et des longues vacances d’été en Corse dans ma famille. Mais il y avait bien eu une première expérience, plus dépaysante celle-ci. J’avais 9 ans et nous sommes allées (avec mes parents), en Martinique pendant 15 jours. Un voyage dont je me souviens très bien…
Je me vois me baigner dans les eaux chaudes et jouer avec les petits locaux, je me vois grimper en haut de la montagne Pelée avec enthousiasme (c’est l’une des plus belles randonnées de la Martinique), et perdre mon père dans la brume, en me disant qu’il faisait toujours n’importe quoi… Je me vois admirer les bananes plantains en face de l’hébergement, et goûter le boudin noir, sans trop de conviction ahaha. Je me souviens aussi avoir pleuré toutes les larmes de mon corps en revenant de ce voyage, il faisait si gris en arrivant en France. Mais quelle déprime ! L’idée d’aller vivre ailleurs, et donc en Martinique, m’animait grandement à l’époque.
Je ne saurais dire si ce voyage en Martinique a planté une petite graine, qui s’est développée sans même que je m’en rende compte. Mais j’ai toujours rêvé de voyager, aussi loin que je m’en souvienne. Mais dans ma tête de jeune fille, ça ressemblait à des rêves inaccessibles… Alors quand ce stage en Thaïlande a été proposé par le prof d’Anglais, je pense que c’est cette petite graine qui a parlé ! Et elle a eu raison de le faire.
J’ai beaucoup stressé à l’approche de ce voyage et de ce stage. Je devais partir pendant trois mois dans un pays que je ne connaissais absolument pas, et je n’avais qu’une vague idée de ce que j’allais y faire (un stage en « Communication », ça veut tout dire…).
J’ai acheté une énorme valise pour emporter une tonne de vêtements et une tonne de produits de beauté. Je ne savais pas si j’allais trouver du shampoing ou du gel douche sur place, je ne savais rien… J’en rigole aujourd’hui quand j’imagine la taille de ma valise (je n’avais pas encore conscience que l’on pouvait voyager léger). Au final, on nous a donné des habits de fonction pour travailler et que je n’ai utilisé qu’un ou deux shorts et tee-shirt sur place…
Je me souviendrai toujours de l’atterrissage… Le petit aéroport de Phuket, les scooters de Thailande qui slalomaient partout sur les routes. Le petit lit militaire sur lequel j’ai dormi, la nourriture piquante que l’on m’a donnée, la chambre à l’hygiène douteuse dans laquelle j’ai dormi.
La chambre des hommes à côté, et la rumeur d’un employé atteint de la Malaria. Le gigantesque cafard qui m’a accueilli sur la porte le premier jour. Mais aussi le coucher de soleil le plus magique que j’ai jamais vu le premier soir sur la plage.
En fait, j’ai adoré ! Du cafard au coucher de soleil, j’ai tout aimé !
Ma petite âme d’exploratrice était enfin nourrie et je me sentais totalement moi-même dans cet environnement. Un sentiment qui m’anime depuis. J’aime tellement sortir de ma zone de confort, découvrir de nouvelles cultures, et me fondre dans de nouveaux décors. Mais le plus marquant dans cette expérience, c’est sans nul doute ma rencontre avec les thaïlandais. Leur gentillesse envers moi, les liens que l’on a pu créer en travaillant ensemble et en vivant ensemble pendant ces 3 mois.
Il ne fait aucun doute que ce voyage a énormément contribué à mon mode de vie actuel. Je n’ai cessé de rechercher l’aventure depuis… Je suis partie en tour du monde sans aucun plan, je me suis rendue en Thaïlande plusieurs fois (en y restant plusieurs mois) et ma volonté de découvrir de nouveaux horizons est toujours aussi forte.
J’aurais tellement de choses à vous raconter sur ce stage en Thaïlande, mais je voulais surtout vous montrer qu’il faut parfois peu de choses pour que notre vie change radicalement. Il suffit de saisir une opportunité, malgré nos peurs et nos appréhensions… Et de votre côté, est-ce qu’un voyage en particulier à changé votre vie ? Quel est le tout premier voyage qui vous a marqué ?
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23 Comments
J’adore ton article! Je m’y retrouve beaucoup!! Mon premier voyage solo (le seul pour l’instant) était il y a un an tout juste! J’ai pris la décision de partir après une séparation. Ca faisait tellement longtemps que l’idée de voyager trottait dans ma tête qu’après quelques mois de réflexion je me suis enfin lancé!!! Je ne suis partie que 3 semaines en europe de l’est mais ça fais du bien de me retrouver et de voir de quoi j’étais capable seule! J’ai goûté à la liberté la plus totale, au lâcher prise, à la découverte et j’étais heureuse!! C’est là que j’ai compris que ma passion pour le voyage était née 🙂 Depuis j’ai refais des voyages mais accompagnée, je ne pense plus qu’à ça maintenant! Il faut que je mette de l’argent de côté pour faire des plus gros voyage par la suite, dur de tout faire!! Tes articles m’inspirent beaucoup, c’est agréable de te lire et ça me fais rêver 🙂
Salut Sandra !
Merci beaucoup pour ton commentaire et ton retour d’expérience. Il suffit d’une fois, de voir que l’on est capable de le faire et de se rendre compte du bien fou que ça peut faire… Après plus rien ne peut nous arrêter 😉
Ton histoire est tellement belle 🙂 Je trouve ça fou que tu ai pris cette décision comme ça, sans y réfléchir… comme si une force magique t’y avais poussé et a déclenché le changement de ta vie !
Pour ma part, le tout premier voyage qui m’a marqué est un simple week-end à Berlin ! En fait, c’était le premier voyage que je faisais avec mon chéri et le premier voyage que je faisais sans mes parents. Et jusque là, j’avais toujours rêvé de voyager, j’adorais regarder des documentaires ou des blogs de voyage mais je ne sais pas, ce n’était pas envisagé dans ma tête comme quelque chose que je pouvais faire. Et puis, nous sommes partis tous les deux et pendant tout un week-end nous avons explorer la ville, les trucs touristiques et puis les trucs moins touristiques, nous avons marché, marché, avides de découvrir toutes les rues de cette ville si particulière. Et au retour, j’étais lancée. Nous avons programmé d’autres voyages, je suis partie 5 mois en stage à New York, où cette fois j’étais seule et ai pu encore plus me découvrir en ce qui concerne le voyage, et puis, nous avons décidé de nous lancer officiellement dans un tour du monde, l’année prochaine. J’avais cette idée depuis toujours mais je n’avais jamais cherché à la concrétiser, n’y pensant pas vraiment… jusqu’à ce que je me rende compte que je n’avais qu’à le faire 🙂
Et les articles comme les tiens ou comme ceux sur ton tour du monde ont été le coup de pouce final et la confirmation qu’il fallait que j’accomplisse mes rêves 🙂 Merci pour ça !
C’est fort pour moi de me dire que je peux inspirer des personnes à partir. Parce que donner des conseils et faire rêver c’est bien, mais donner le petit coup de pouce pour partir, c’est mieux !
C’est super votre projet de tour du monde. Pleins de belles choses…!!!
Ton article vient de me faire un bien inimaginable ! D’aussi loin que je puisse me souvenir, j’ai toujours rêvé de voyager, de voir autre chose que ma petite bourguade. Mon tout premier voyage, j’avais douze ans. Je suis allée en Angleterre avec l’école, dans une famille d’accueil qui ne nous a vraiment pas bien accueilli et qui a poussé la fille (de 26 ans) a réellement partir du cocon familial. Second voyage dans le Sud de la France, à la Londe pour trois semaines. Je n’ai jamais autant aimé le Sud qu’à ce moment-là, toujours entourée d’animaux. En rentrant dans les Vosges, je n’avais plus aucun plaisir (jusqu’à ce que je rencontre « mes » juments et découvre qu’il ne suffit pas de voyager pour s’émerveiller). Et puis un jour, suite à la proposition de mon père « inconnu », je pars seule vivre à Lyon. 500Km loin de mon chez moi ! Une première aventure pour moi. Alors OK, c’est en France, mais partir du jour au lendemain vivre à l’aveugle dans une ville bien loin et bien différente, ça fait bizarre. Et puis j’ai découvert la communication animale/intuitive, la méditation, et me suis découvert une particularité avec les animaux. C’est cette particularité aujourd’hui qui me pousse psychologiquement et de plus en plus fort à partir à l’aventure à la rencontre des animaux, dans le monde entier. ♥
Coucou Maruschka !! Je t’ai déjà un peu répondu sur Facebook mais il faut aussi que je réponde ici, il n’y a pas de raisons 😉
Je rigole quand tu écris « en rentrant dans les Vosges » car c’est là que je suis rentrér en revenant de Martinique… T’imagine le contraste ahah ! J’en ai coulé des larmes dans les Vosges, sous la grisaille et la petite pluie merdique qui dure des jours et des jours…
Je suis également de plus en plus portée sur la méditation (je m’intéresse même aux voyages astraux, je ne sais pas si tu connais). J’aimerais bien que tu me parles un peu plus de ce que tu as découvert sur la communication animale/intuitive… ça à l’air super intéressant et je suis sensible à tout ça 😉
Wow! J’adore ton post. J’aime cette idée de petite graine que l’on a en soit et qu’on a besoin de nourrir grâce à nos différents voyages. Et les autres personnes qui restent sédentaires ou qui ne comprennent pas cette passion pensent plutôt que c’est dans le cerveau qu’on l’a cette graine… ^^
Moi mon premier voyage solo en tant qu’adulte c’était à New York City, je me suis sentie Vivre et Moi. Mon vrai premier voyage solo était vers mes 5 ans quand ma mère m’a mis dans un avion en compagnie des hôtesses direction la Guadeloupe tout l’été pour se débarrasser de moi! (pour retrouver mes grands mères!). Elle a recommencé plusieurs années de suite. Ce qui me marquait le plus c’est qu’il y avait toujours des amis de mon âge pendant les vols. Trop cool =) Du coup maintenant, à chaque fois que je suis dans un aéroport ou que je vois un avion dans les airs j’ai toujours cet air béat sur le visage…
Merci Johanna ! Moi j’adore ton commentaire 😉
Tu me fais rire quand tu dis que certains pensent qu’on l’a dans le cerveau la petite graine… C’est tout à fait ça !
Tu te souviens de ton voyage quand tu avais 5 ans ? Oui ça me paraît fou car j’ai une mémoire de moineau (ahahah en même temps c’est normal vu mon pseudo) !
J’ai aussi été mise dans l’avion seule, mais pour aller en Corse (c’était moins loin). Mais du coup ça laisse des traces c’est clair ! On se sent autonome et c’est super.
Pour moi c’est lors d’un premier voyage au Canada avec mes parents à l’âge de 10 ans que la graine a été planté. Même si je pense qu’elle était déjà bien là, c’est vraiment la que j’ai chopée le virus et j’ai bien sûr aussi pleuré en partant. Et puis après il a fallu que je m’arme de beaucoup de patience, car ce n’est qu’à 19 ans que je n’ai vraiment pu repartir en dehors des frontières françaises, aussi par une sorte d’opportunité, un des mes amies m’avait dit qu’elle prévoyait de partir en angleterre pour 2 semaines l’été et je me suis dit pourquoi pas. ça a été mon premier voyage solo à Bristol en Angleterre et puis maintenant plus ça va plus je veux partir, une vraie drogue qui me prend aux tripes…
Tuas raison de dire que la graine devait déjà être là, car c’est ce que je ressens également… On ne va pas dire que c’est une « tarre de naissance » mais presque ahah ! Tu m’as fait répensé à un truc quand tu as dit que tu étais partie avec une amie. Car je suis partie en vacances dans le sud de la France avec une amie et ses parents un été, et je pense que c’est ce voyage qui m’a clairement donné envie de déménager dans le sud à mes 18 ans. Comme quoi les voyages, ça ouvre tellement de portes !
La Thaïlande Je crois que pour moi aussi, c’est ce pays qui a fait naître ma passion pour le voyage. Mon premier « grand » voyage, hors d’Europe, avec mes parents. J’avais 11 ans, et depuis, je n’ai eu qu’un idée en tête ; recommencer.
Sortir de sa zone de confort, prendre toutes les opportunités possibles pour vivre pleinement sa vie, c’est ce que tu fais et ce que tu nous pousses à faire au travers de ton blog, et pour ça je t’admire beaucoup ! Continue à nous faire rêver!
Merci beaucoup Lou ! Comme tu dis il faut se pousser à sortir de notre zone de confort. C’est d’ailleurs le thème de ma prochaine réflexion. On va en repaler du coup 😉
A bientôt !
Je suis entièrement d’accord avec toi, il faut savoir se battre pour ses envies et saisir toutes les opportunités qui s’offrent à nous. Je reviens de mon tout premier voyage en solo, et c’était en Thailande également. J’avais acheté mes billets d’avion sur un coup de tête, dans une période ou le moral n’était pas au top… je me suis dis, « oh et puis merde, je n’ai qu’à m’en aller, je suis mal en ce moment, je n’arrive pas à retrouver un boulot qui me plait alors autant faire vraiment quelque chose de ma vie plutôt que d’attendre un miracle ». J’avais toujours eu cette envie de voyager seule, et je l’ai fait, j’ai acheté mes billets très rapidement, je me revois encore toute tremblotante devant le mail de confirmation…. mais au final, quelle satisfaction cela m’a donné !
Je n’ai absolument rien réservé à l’avance, j’ai préparé mon sac à dos et je suis partie, pour 3 semaines. Et cela fut juste la meilleure expérience de ma vie. Aujourd’hui je n’ai qu’une envie, repartir, goûter de nouveau à ce sentiment de liberté. Se retrouver dans des lieux inconnus, des situations nouvelles au contact d’une population tellement accueillante et d’autres voyageurs qui t’entrainent à faire des choses auxquelles tu n’aurais pas pensé en te levant. Pas de plan, liberté de mouvement, le fait que tout puisse se jouer d’une minute à l’autre : c’est sans doute cela qui me manque le plus en France. Et pourtant, je pense que c’est également possible de le ressentir ici, mais autrement. Si quelqu’un à la recette d’ailleurs…?!
Salut Lucie, la Thailande c’est vraiment bien pour un premier voyage je trouve. C’est un pays où il est facile de circuler, de manger, se loger. Et il y a tant de choses à voir, à faire !
Tu as bien fait de prendre ses billets et de suivre ton envie. Il y en a tellement qui se refuse de faire ce genre de choses, c’est vraiment dommage…
C’est aussi ce qui me manque quand je suis en France, le manque d’imprévu. On peut toujours improviser, mais on ne sera jamais aussi surpris qu’en étant à l’étranger, dans un cadre plus « ouvert » !
Hello Camille !
Ton article est très inspirant et motivant. Je n’ai jamais voyagé totalement en solo mais je vais en Thaïlande depuis toute petite car ma mère est thaïlandaise 🙂
D’après ce qu’elle me raconte, j’avais même pas 1 an la première fois que j’ai pris l’avion pour y aller. Je travaille aujourd’hui dans l’aérien et je pense que c’est un signe ! J’ai orienté mes études vers le tourisme et je continue de voyager tous les ans en Thaïlande, pour y voir ma famille et aussi pour découvrir chaque recoin de mon pays d’origine.
Ayant les deux cultures, c’est très opposé mais c’est une véritable richesse de grandir en étant ouvert.
Une citation que j’adore c’est « L’Homme voyage et le voyage fait l’Homme » !
Merci pour ce bel article et je te souhaite encore de beaux voyages 😉
Coucou Amandine,
Tu es toujours fidèle au poste, c’est vraiment cool ! 😉
Je ne savais pas que tu étais moitié thai. Génial d’y aller tous les ans, je pourrais le faire aussi tellement il y a de choses à voir !
Biz et à bientôt
Ton histoire me fait vraiment sourire 🙂 Je suis à l’aéroport et j’attend mon avion pour rentrer en France. J’ai 22 ans et je viens de faire un stage de 3 mois en Thaïlande… Je me souviens avoir postuler un peu partout, et entendre mon entourage me dire « Maisss qu’est ce que tu veux aller foutre en Thaïlande ! Arrete tes bêtises »
🙂
Ahahah mais c’est carrément dingue !!!
Et l’entourage, c’est toujours un cadeau leurs réflexions ahahha !
Et tu peux remettre ça plusieurs fois dans ta vie, c’est limite ils s’habituent jamais…
« Quoi, mais tu te barres encore…. »!
Superbe article qui résonne bcp en moi. J’ai bcp voyagé en France avec les parents, on partait pour des treks en camping sauvage, c’était l’aventure . Puis ils m’ont inscrite à tous les voyages de classe. Je sais que j’ai eu de la chance. A partir de ce moment, les voyages s’obtient devenus une passion. Celle qui m’a attachée à mon mari. Maintenant, on est 3 et on sait qu’on plante déjà certainement une petite graine
Ca me rappelle quand j’ai redoublé une année à la fac, je ne devais assister aux cours que sur un semestre. J’ai ensuite décidé suite à l’avis d’une amie de partir comme counsellor en camp de vacances aux USA. Moi aussi j’avais beaucoup trop chargé ma valise! Mais c’était une expérience superbe et le retour à la réalité a été assez dur ;-). Après j’aime bien quand même avoir mon petit chez-moi et ma routine, je t’admire d’être tout le temps en mouvement, ça doit être génial mais usant parfois aussi…
Je viens de découvrir l’article et le lever du petit doigt sans réflechir m’a fait penser un peu à ma propre expérience. C’était à la fac quand on m’a proposé de partir en Erasmus pendant 1 an. Peu de personnes souhaitaient partir et je trouvais ca bizarre. Moi, je n’avais rien à perdre, pas d’amoureux et rien de fixe. Et qu’importe la destination, tout m’était bon:) On m’a envoyé en Espagne. Quand on m’a demandé si je parlais l’espagnol, j’ai dit « bien-sûr » (je connaissais pas un mot!) et… ca fait 12 ans que je suis à Madrid. Si on me demandait de repartir à un autre endroit, pourquoi pas! J’ai un petit garçon mais rien n’empêche de bouger. C’est important de maintenir cette petite flamme!
j’ai bien aimé ton article, je me suis aussi retrouvé dans le besoin de partir seule, car pour le moment je ne suis partie qu’accompagné et j’aurai envie d’un petit trip solo 😉
Après je trouve aussi qu’on peut toujours voyager même si on est chez soi, il suffit juste de voir les petites choses qui changent chaque matin comme le bisous du conjoint, l’odeur du pain, le soleil qui se lève ou se couche pas exactement au même endroit. Ou alors on peut aussi ouvrir un bon livre et se plonger dans l’histoire qui finalement peut se révéler être un beau voyage.
Je pense alors que la routine n’existe que parce qu’on l’a créer nous même et qu’il faut s’émerveiller des petites choses même si elles sont à notre porte.
Je me retrouve plutôt pas mal dans ton article. Mon premier voyage en solo était il y a un an, j’ai eu de gros soucis personnel et surtout de santé. Sur un coup de tête j’avais pris mes billets pour le Japon. J’ai dit à mes parents : vous avez qqch de prévu à telle date ? J’ai besoin qu’on me mène à l’aéroport, je pars 3 semaines SEULE à l’autre bout du monde. Il ont été surpirs sur le coup, mais tellement fiers apres.
Aujourd’hui je prépare mon voyage à Cuba, avec le soutien de toute la famille.
Et j’essaie de toute mes force de joindre mon métier et ma passion pour essayer d’en vivre. Photographe passionnée de voyage. 😉
Bonne continuation. Au plaisir d’explorer ton site et de voyager à travers tes écrits.