J’ai envie de vous parler de nos modes de vie, et plus précisément de notre manière de vivre nos semaines. Remarquez-vous à quel point l’on oppose systématiquement le week-end, aux autres jours de la semaine ? Comme si notre vie était régie par des règles invisibles, qu’il fallait suivre à tout prix. Pourtant, lorsque l’on voyage régulièrement, on comprend vite qu’un autre mode de vie est possible !
Je me réveille ce vendredi matin et, comme la plupart des personnes de notre génération, je regarde mon téléphone portable… Et quelle est la première phrase que je peux lire ? « Ouai ! C’est bientôt le week-end ! ». Une banalité me direz-vous…
On peut lire ce type de réflexion à chaque fin de semaine. Mais personnellement, je ne le supporte plus. Nous ne devrions pas avoir à attendre sagement le week-end pour profiter de notre vie ! Ce seul mot : « week-end », ne devrait pas guider nos joies ou nos peines…
Une vie fractionnée : cinq jours pour travailler, deux jours pour « profiter ». Comme si l’univers tout entier vivait au rythme d’une dualité dans laquelle nous nous sommes nous-même plongée….
Labeur du travail en semaine et la libération du week-end ? Ridicule et inhumain, dans le sens propre du terme.
Il ne devrait pas y avoir de jour dédiés au bonheur, et d’autres dédiés à des tâches rébarbatives, ennuyeuses ou difficiles. Je me dis que nous sommes tous bien arriérés. Le dimanche, c’est le « jour du seigneur » comme on dit. Le jour où l’on ne travaille pas, le jour dédié à un passage à l’Eglise il y a quelques années…
Mais ce ne sont que des règles soigneusement établies par la société. Et vous devez commencer à savoir que les règles, je n’aime pas vraiment ça. On ne sait même plus qui a véritablement décidé cela ? Depuis combien de temps ? Qui s’en soucie ? C’est pourtant le genre de règles qui régissent complètement nos modes de vie.
Et nous ? On s’en fiche ! On n’essaye même pas de savoir d’où cela peut bien venir… Comme la nuit se transforme en jour, on se dit que c’est « naturel ». Alors que non, ça ne l’est pas. Nous appliquons des modèles, définis il y a des années, par habitude… Par résignation aussi, parfois.
Tout est formaté…. A quel moment nous devons travailler, et à quel moment nous pouvons faire ce que l’on aime vraiment.
Vous souhaitez vraiment profiter de votre vie, uniquement durant les deux jours accordés chaque semaine ? Vous êtes peut-être comme moi, fuyez-vous avec horreur l’éternel « métro/boulot/dodo » ?
Mais le problème ce n’est pas toujours le travail en lui-même. Car il existe des gens qui aiment leur travail, et heureusement ! Le problème vient plutôt du fait que le travail régisse parfois notre vie, et nous oblige à faire des choses ennuyeuses et inutiles, comme perdre des heures dans les transports en communs.
Je n’ai jamais accepté de partir chaque matin à la même heure, de voir les mêmes personnes tous les jours et d’avoir un rythme de vie calibré, qui m’empêche finalement de vivre ma vie comme je l’entends. C’est d’ailleurs certainement ce qui me pousse à voyager autant.
Car en voyage, la notion du temps n’est plus du tout la même… On se fiche totalement d’être la semaine ou le week-end. Notre corps adopte un rythme de vie globale, qui s’étale chaque jour de manière naturelle.
Vous avez vraiment envie de ressentir la petite déprime du dimanche soir toute votre vie ?
Alors les rabat-joie diront qu’il faut bien des règles pour que la société se porte bien. Qu’il faut bien des jours où l’on travaille, et d’autres où l’on s’amuse. Ces personnes n’ont pas tort, mais elles oublient souvent qu’un autre mode de vie est possible. Pour tous, et durablement.
D’ailleurs, au train où vont les choses sur notre belle planète, je me dis que nos modes de vie sont de toute façon voués à l’échec. Et je m’en réjouis secrètement !
Si je devais avoir des enfants un jour, je ne souhaiterais pas de cette vie fractionnée pour eux. Je voudrais qu’ils puissent être réellement libres. Pas la « pseudo-liberté » que l’on pense avoir. Non, la véritable liberté d’évoluer dans un monde paisible, où le soleil rythme nos jours, où l’on vivrait en paix, en comprenant que nous faisons nous-même partie de la nature.
J’aimerais seulement que l’on prenne conscience ensemble, l’espace de quelques minutes, que notre vie est régie par des règles qui nous dépassent, qui ne nous ressemblent pas, et que nous ne sommes pas obligés d’accepter tête baissée.
Je sais très bien que tout le monde n’a pas forcément le courage, ni même l’envie, de tout quitter pour partir à l’autre bout du monde. Mais je pense qu’il faut parfois faire une pause, réfléchir à sa vie, et essayer de déterminer ce qui nous rend vraiment heureux, ou pas… D’arrêter quelques instants cette routine, qui nous bouffe par habitude, et de se recentrer sur soi, et non pas sur ce que l’on attend de nous.
Vous ne ferez jamais l’unanimité. Vous ne pourrez jamais être aimé par tous. Vous ne pourrez jamais assurer toujours parfaitement les choses. Alors autant faire ce qui vous plaît, à vous ! Le monde ne s’en porterai que mieux si l’on était plus nombreux à vivre nos rêves, à montrer l’exemple !
Il est véritablement possible d’éviter l’éternel métro/boulot/dodo. De faire un métier qui nous passionne, de chez soi, ou depuis l’autre bout du monde (comme moi avec mon blog de voyage)… De vivre à l’étranger ou encore de faire le choix d’être nomade.
Il faut juste reconnaître ce pourquoi vous êtes doué, tenter de trouver un télétravail, ou mieux, créer votre propre entreprise afin de façonner par vous-même votre mode de vie. De créer votre propre rythme, et de sortir de celui qui est inlassablement imposé par la société.
Et j’ai même envie de rajouter que l’on est souvent beaucoup plus productif et inventif lorsque l’on fait ce que l’on aime vraiment, et que l’on peut travailler aux heures ou aux jours où on le décide. Savoir s’écouter et savoir donner le meilleur de soi-même au moment opportun, tout simplement.
Nous sommes de plus en plus nombreux à adopter des modes de vie diversifiés (certains diront atypiques) sans forcément se laisser guider par les règles établies de la société. En avez-vous « ras-le-bol » de devoir attendre le week-end pour vivre pleinement votre vie !? Peut-être avez-vous déjà adopté un mode de vie qui vous permet de rythmer vos jours autrement ?
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38 Comments
Bonjour Camille, je suis à 200% d’accord avec cette manière de voir les choses ! Ça me ‘rassure ‘ toujours de voir que de plus en plus de personnes appréhendent la vie de cette façon. Nous ne sommes pas des machines esclaves de travail mais des êtres humains libres de nos choix et modes de vie ! Le fait de voyager confirme tout à fait cela ! Profiter des petits et grands plaisirs de la vie sur terre! Je change régulièrement de travail et je choisis quand jai envie de travailler car en cdi je serai bien malheureuse! Et pour ceux qui peuvent penser que je vis aux crochets de la société lorsque je ne travaille pas, non! Car je cotise pour les autres ainsi que pour moi même et je ne suis pas grande consommatrice mais plutôt adepte du recyclage, DIY et des plaisirs simples comme cultiver mon jardin et me balader en forêt ! Alors metro/boulot/dodo : jamais de la vie! 🙂 merci Camille pour cet article motivant et plein de vérité !
Hello Marie !
Je crois que quand je lis les commentaires de tout le monde, je suis rassurée également. De voir que nous sommes nombreux à aller dans le même sens, et de voir aussi que mes lecteurs me ressemblent beaucoup finalement 😉
Je suis aussi une adepte des petits plaisirs de la vie, et je ne consomme pas beaucoup non plus. Je te remercie pour ton message et je vais continuer sur ma lignée, en publiant régulièrement ce qui me tient à coeur 😉
Je suis tellement d’accord avec cet article ! C’est exactement ce qu’on a fuit en partant en tour du monde cette année. Plus rien ne sera pareil à notre retour, car cette routine comme tu l’as si bien écrit, elle nous « bouffe », nous rend aigris, nous perd, pour qu’au final rien de bien n’en ressorte. J’espère qu’on trouvera notre rythme, le gagne pain qui nous rend heureux, créatifs, et apaisés. Je suis persuadée que c’est possible si on s’en donne les moyens et qu’on y met l’énergie !
À te lire.
Manon
Je crois qu’en revenant d’un long voyage comme un tour du monde, l’on ressent tous un peu la même chose, et l’on se rend compte de ce qui nous « bouffe » au quotidien comme tu dis. Je suis également persuadée que l’on peut tous trouver un mode de vie qui nous ressemble plus !
belle réflexion, tu as vraiment raison :))
Merci pour ton petit mot Pierre !
Bj Camille. Je t’envie de pouvoir mettre en pratique cette reflexion. Il faut un certain courage pour se lancer, voire tout quitter. Bravo a ceux qui franchissent le grand pas et osent mettre de cote leur confort pour vivre leur reve ! Et nous du coup profitons de tes ballades au bout du monde !
Merci Babeth pour ton message.
Je crois aussi qu’il faut beaucoup de courage pour rester dans un mode de vie étouffant…
C’est tellement insupportable au bout d’un moment, que ce n’est même plus du courage, mais une sorte de « survie ».
Un article plein de lucidité qui fait écho à ma pensée de hier soir justement… tu parles de la « déprime du dimanche soir » et c’est exactement ce que je cherche à fuir en ce moment. Je me pose énormément de questions sur mon quotidien trop/structuré entre le trajet, le boulot, le re-trajet et le dodo.
Je n’ai pas le temps d’entreprendre des choses, même de petites choses, qui m’épanouissent vraiment ; et c’est ici même que je veux de changement. Je ne veux plus un trajet de 1h en train pour me rendre à mon travail, mais plutôt un trajet de 10 minutes en vélo. Je veux plus me dépêcher de faire mon sport en 45 minutes à ma pause de midi, mais je veux prendre mon temps et m’améliorer dans les sports que j’aime. Je ne veux plus voir mon amoureux que 1h par jour le soir, je veux partager mes instants heureux/malheureux avec lui…
Tout est question d’envie, de courage et d’ambition… j’y travaille et j’espère trouver le bon équilibre assez vite !
Merci pour ton article, le timing était parfait avec ma remise en question 🙂
Bonne continuation Camille ! Et bonne journée 😉
De rien Céline 😉
C’est vrai que lorsque l’on est dans l’engrenage, l’on a l’impression de n’avoir le temps de ne rien faire… C’est sans arrêt la course et ça ne s’arrange pas avec le temps. Mais il faut savoir se remettre en question comme tu as l’air de vouloir le faire, et surtout de remettre en question son mode de vie. Ce qui n’est pas évident puisque tout ne change pas d’un claquement de doigt malheureusement.
Très bien écrit cet article dis donc. J’ai bien aimé et je m’y retrouve beaucoup maintenant que je le suis lancé en freelance. Plus de semaine fractionnées, maintenant jbosse 7j/7 lol mais jkiff trop se que je fais. Ciao la course des rats.
Merci beaucoup 😉
C’est vrai qu’en étant freelance on travaille souvent beaucoup plus ahah ! Mais en faisant ce que l’on aime vraiment, et en connaissant clairement nos buts, alors c’est bien différent.
Des années que je me fais la même réflexion. Nous sommes trop nombreux à nous contenter d’exister au lieu de vivre, à nous mettre volontairement en esclavage pour une série de chiffres sur le compte virtuel d’une banque. Car au fond l’argent n’a qu’une valeur fictive. Et on vend tout ce qui a vraiment de l’importance pour des piécettes.
Ce qui me rend dingue c’est que si j’ai le malheur de tenir ce discours, relativement semblable au tien, je me heurte à un mur. Je suis « immature », je n’ai « pas le sens des réalités ». Mais qu’est-ce que la réalité au fond si ce n’est un projection de notre monde intérieur ? En acceptant comme sienne la réalité formatée que nous vend la société (et sans virer à la théorie du complot, les maîtres marionnettistes de cette dernière), on nage ni plus ni moins à contre courant de ses aspirations. Pourquoi les gens se sentent attaqués quand on tient ce discours ? Pour la même raison que critiquer la religion (le dogme en lui-même et son application bête et méchante, non pas la spiritualité bien personnelle qui peut en découler) est devenu presque impossible : personne n’aime être mis face au fait qu’il ne dirige pas sa vie, mais se contente d’appliquer, par habitude, un schéma déjà mâché pour lui.
J’espère que les consciences continueront à se libérer, et que de plus en plus de gens se rendront compte qu’il n’ont de limites que celles qu’ils se fixent eux-même.
Je te comprends Agathe, c’est vrai que l’on est souvent confronté à des « murs » quand on évoque ce type de sujets. Je me demandais même comment (vous lecteurs) alliez réagir. Car quand on rédige ce type d’article, on sait le risques de critiques qua ça comprend. Comme tu le dis si bien, nous sommes souvent qualifiés « d’inconscients » ou « d’immatures ». Pourtant pour moi, la véritable immaturité, c’est de ne pas se poser la moindre question sur son existence, et de fondre dans le moule, sans faire de vagues… Voilà de quoi répondre aux critiques 😉
Je me reconnais totalement dans cet article ! J’ai fait 5 ans d’étude, toujours motivée par ces choses que l’on nous rabâche depuis qu’on est tout petit « travaille le plus possible pour avoir le choix de faire ce que tu veux dans la vie ». Sauf que voilà, ça fait 1 an et demi que j’ai commencé à travailler, que j’ai plus ou moins choisi ma branche (en prenant, en fait, à chaque fois les choix qui me laissaient le plus d’ouvertures parce que je n’ai jamais su ce que je voulais faire vraiment) et que je m’ennuie vraiment. Ca fait 1 an et demi et je ne supporte déjà plus de donner 9h de ma vie à un travail dans lequel je ne m’épanouie pas et où j’ai l’impression d’être une micro-goutte tellement le travail a été divisé. Je ne supporte plus de n’avoir que quelques heures le soir pour faire ce que j’aime vraiment faire et pour essayer de recharger mes batteries avant de recommencer le lendemain, 9h devant un ordinateur… Je ne me vois pas faire ça pendant 40 ans…
Cet article est un vrai coup de pouce pour les gens comme moi qui ont tellement envie de sauter le pas et de fuir tout ça… Merci !
Je me reconnais beaucoup dans ce que tu dis. Je n’ai jamais su ce que je voulais véritablement faire de ma vie, et j’ai aussi choisi les études qui me laisseraient le plus de choix possible. Un bac S pour commencer, puis un Master 2 en Communication. Et puis j’ai travaillé comme salarié pendant deux ans. Tout cela pour me rendre compte de ce que je savais déjà : ça ne me correspond pas ! C’est pas faute d’avoir essayé de faire les choses normalement… Mais quand ça veut pas, ça veut pas. Alors ça ne sert à rien de perdre plus de temps 😉
Si j’ai pu te motiver un peu, c’est gagné pour moi !
Bonjour Camille,
Je suis entièrement d’accord avec toi!
J’ai eu une adolescence compliquée, et étant issue d’un milieu très pauvre, je me suis fixé comme objectif de réussir ma vie professionnelle pour avoir une stabilité que je n’ai jamais eu la chance d’avoir. Pendant mon stage de M2, je préparais en même temps le concours d’avocat, et un matin, après avoir absorbé pour la énième fois mes 2h de transports en commun et avoir bossé la nuit sur mon mémoire, j’ai décidé que cela n’était pas pour moi.
J’ai tout plaqué une fois mon diplôme en poche, refusé le contrat de travail qu’on me proposait, et avec le peu d’économies que j’ai réussi à réaliser avec mes indemnités de stage, je me suis payé un aller simple pour vivre le rêve que je poursuivais depuis une dizaine d’années : retourner vivre dans mon pays natal, en Nouvelle-Caledonie. J’ai galeré avec des petits boulots, je n’avais que 800€ sur mon compte en arrivant, mais c’est la meilleure décision que j’ai prise dans ma vie ! J’ai eu de belles opportunités professionnelles, aujourd’hui j’ai un poste où je dispose d’une grande liberté (même si je ne peux pas renoncer au WE/semaine!), et je voyage dès que j’en ai l’occasion! En 4 ans j’ai visité plusieurs fois l’Australie, la Nouvelle-Zélande, l’Indonesie, la Polynésie, l’Inde, et je m’envole dans un mois pour la Thaïlande! Nous préparons actuellement un tour du monde pour 2020, et faisons rêver beaucoup de nos proches qui se plaignent chaque jour de leur train de vie en nous répétant combien l’an nltre était belle. Mais je ne cesse de leur répéter : il fair faire des choix dans la vie, et foncer quand notre cœur nous le dit!
Bonjour Jennifer,
Désolée d’avoir mis un peu de temps à répondre mais j’ai reçu de nombreux messages à la publication de l’article.
Je pense en effet que tu as fait un très bon choix si tu rêvais de retourner vivre en Nouvelle-Calédonie. L’essentiel c’est de faire ce que l’on aime, comme on aime, et où on aime c’est encore mieux ! (Tu me donnes d’ailleurs une nouvelle idée d’article « inspiration », merci !). Tu as de beaux voyages en perspective, je te souhaite plein de belles découvertes !
Tu décris dans cet article tout ce que j’ai en tête. C’est bien quelque chose que j’aurai pu écrire aussi un jour de « ras-le-bol » ! Je vais me contenter de partager ton article pour l’instant 🙂 .
Je me dis que l’être humain est né « animal » et que comme tout animal, nous ne sommes pas fait pour subir stress et tensions imposés par la société. Peut être que certaines personnes aiment ça, tant mieux pour eux, mais est-ce que leur corps, leur santé aimera ça aussi sur le long terme ?! Pas sûr. Alors autant vivre nos vies comme on les aime, je pense qu’à la fin, on est seul/e dans notre tête et que le plus important c’est d’être bien avec soi-même, dans sa tête !
Hello Candie,
Je pense que c’est une réflexion assez évidente finalement, mais peu de personnes osent clairement en parler. Je te rejoins sur le fait que l’Homme est un animal (ou les animaux sont égaux aux hommes). Si l’humanité en prenait pleinement conscience il y aurait beaucoup plus de respect envers la nature d’ailleurs, et donc plus de respect envers nous-mêmes également….
Après comme tu dis, l’important c’est de se sentir bien !
J’ai vraiment aimé cet article et les commentaires qui ont suivis. Comme beaucoup de gens tout ce que tu exprimes je le ressens à 100% . Chaque personne possède en lui une force qui est souvent oublié ou même jamais connus car toutes les règles qui nous régissent nous formatent et nous pousse à perdre nos repères. Le pire pour moi c’est de voir mon entourage adopté une vie qui les ressemble pas au fond mais que veux tu jérémy la vie est comme ça ! Ahah non non je déteste qu’on m’impose une pensée une trajectoire de vie , l’être humain doit avoir le Choix mais beaucoup de contraintes le freîne à exprimer son potentiel. Personellement toutes mes idées sont brouillés quand je reste en France car l’environnement que je vois ne me correspond pas et la routine est une maladie destructrice ^^. À l’étranger lorsque je voyage je retrouve mes sens ^^ je retrouve mon identité, je ne me pose plus les questions inexistentielles que je pourrais me poser en france, mon esprit est en quelque sorte libéré et je peux mieux réfléchir sur moi même. Le seul problème c’est qu’à un moment le voyage se termine et on retourne » à la réalité » des choses, je déteste cette phrase, je pense qu’on est les seuls à pouvoir changer cette réalité, par contre une réelle volonté est nécessaire ce qui n’est pas forcément mon cas par exemple après mon 1 er voyage en 1 semaine j’avais repris ma routine que je déteste, mais je refuse pour mon 2 eme trip que je vie en ce moment le même dénouement, je changerais forcément quelque chose dans ma vie si je termine mon voyage sans projet concret, jamais ne se contenter de ce que l’on a mais voir plus loin . Je pense qu’on est beaucoup à penser les mêmes choses mais peu à agir, comment réveiller les consciences je ne sais pas trop mais peut être influencé des gens positivement en réalisant sois même sa propre vie désirée, l’échange est important et tu le fais très bien Camille. Merci bonne continuation
Bonjour Jérémy,
Je suis aussi heureuse de voir tous vos commentaires, ça prouve beaucoup de choses…
Je pense que même si les choses ne changent pas concrètement dans le quotidien, le simple fait de changer sa manière de penser et de tendre « vers autre chose » est bénéfique pour l’avenir. Et comme tu dis, il faut essayer de montrer l’exemple quand on a l’opportunité de vivre autrement. Cela peut réveiller la « force » de chacun comme tu dis 😉
Voilà un article qui fait du bien, petit Oiseau rose ! Merci !
C’est justement la réflexion qui me taraude depuis longtemps et surtout alors que j’entame ma dernière année de master qui me fait.vivre dans 10m carré et faire 2h de route le matin et autant le soir pour que dans six mois je plonge dans la «vraie» vie. Mais est ce que c’est bien ca la vraie vie? Et est ce que c’est ce que je veux ?
Et si je créais une association ? Devenais traductrice freelance pour voyager enfin autant que je veux ? Et si je vendais mes gâteaux ? Et si j’avaiw un jardin en permaculture ? Ou tout en même temps !
Bref merci pour cet article, il fait relativiser, nous ne sommes pas seuls à ne pas nous sentir dans le moule métro boulot dodo. Et nous pouvons nous en sortir ! Reste à trouver un plan 😀
Merci Marie 🙂
Ahah j’ai connu la chambre étudiante de 10 m carrée ! Une époque qui ne me manque pas mais j’ai de bons souvenirs. Et puis j’étais dans les mêmes réflexions que toi (mais qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire ?). Aujourd’hui je n’ai toujours pas un métier stable non plus, mais est-ce que j’aimerai vraiment quelque chose de stable ? Je ne crois pas… 😉
Bonjour Camille,
Un super article sur un thème qui nous est cher puisque ça fait déjà un moment maintenant qu’on songe à partir vivre à l’étranger pour vivre une vie qui nous correspond et pour ne plus subir les contraintes du « travail-esclavage » ici en France. En effet, le sentiment de devoir attendre le week-end pour réellement vivre est juste horrible. Alors, on réfléchit à plusieurs projets pour pouvoir VIVRE et nous éclater à l’étranger et non plus être esclave du travail (même si on est bien conscient du fait que tout ne sera pas tout rose ailleurs,non plus)! Encore une fois, merci pour cet article car comme tu dis, ce n’est pas toujours facile de trouver des interlocuteurs compréhensifs à ce sujet !!!
Je suis d’un naturel optimiste et j’approuve à 100% ce que tu dis. Malheureusement je pense aussi que le jour où tout le monde vivra tranquillement et en harmonie n’est pas prêt d’arriver : la nature humaine fait que l’on veut toujours écraser son voisin, avoir plus de pouvoir, d’une manière ou d’une autre. Aujourd’hui c’est par l’argent, demain ce sera par autre chose.
Je suis en train de lire le commentaire juste au-dessus de moi de « Lesworldtrotteurs » et par contre je ne suis absolument pas d’accord : aller vivre à l’étranger pour fuir le travail esclavage en France ? 😀 mais comment ils font à l’étranger pour gagner des sous et vivre? Eh bien… ils travaillent. Mauvaise raison de partir, à mon humble avis 🙂
Complètement d’accord avec toi! C’est exactement la réflexion que je me fait en ce moment…je suis en pleine remise en question car je suis dans une routine qui me tue un peu plus chaque jour! Je ne suis même pas sûr que les études que je fais en ce moment me correspondent vraiment, le boulot que je fais à côté me permet d’avoir une certaine liberté mais je ne suis pas satisfaite de ma vie… Du coup je me demande qu’est ce qui me rendrais vraiment heureuse? Qu’est ce que je vais bien pouvoir faire de ma vie? Est ce qu’il y a quelque chose qui est vraiment fait pour moi?
Tout pleins de questions qui trottent dans ma tête!!! Tout le monde autour de moi a sa petite vie bien rangée avec la routine qui va avec!! ça j’en veux pas!!!
Je voudrais quelque chose qui me passionne et qui me rende vraiment heureuse!! Ton article fait du bien et nous pousse à réfléchir sur le sens de nos vie! Merci 🙂
Oh que ça me parle… Et pourtant je ne bosse que 3 jours et demi par semaine déjà!
Je viens de relire ton article que j’avais lu rapidement quand il est sorti. Donc en fait, je suis la seule à ne pas être d’accord avec toi. Ou peut-être la seule qui le dit ici. Je suis peut-être la rabat-joie dont tu parles. Qui sait ?
Je trouve ton article maladroit et je regrette que tu confondes les contraintes qu’impose la vie et ce quel que soit le mode de vie que tu choisisses et le fait de profiter de sa vie. Les deux ne sont pas incompatible et encore heureux.
Dans le premier cas, invariablement (à moins d’être rentier, ou avoir des économies pour 10 ans) tu auras des obligations de travailler pour au minimum te payer à manger, te loger… Même à l’étranger. Même en nomade. Même… Même que tu seras obligée de faire des heures, même si tu aimes ton métier. Alors oui, tu pourrais le faire la nuit, le samedi ou le mercredi . Mais salarié ou indépendant à un moment donné tu as des comptes à rendre contre une paie. C’est un fait. Fait qui te permet de voyager.
Pour moi, la solution est tout simplement accepter sa vie avec ses contraintes, apprécier son travail et organiser le tout pour se permettre de faire ce que l’on aime dès que possible. Tirer parti du quotidien pour qu’il ne soit plus un fardeau mais une aventure à vivre tous les jours. Et le premier qui me dit qu’en voyage c’est rose tous les jours. Tout simplement, je ne le croirais pas. Pff. Pourquoi, il y a des horaires de train.
Bonsoir Céline,
Tu dois avoir raison quand tu dis que j’ai été maladroite, car je pense que nous sommes tout à fait d’accord sur le fait qu’il y aura toujours des contraintes dans la vie. Ça n’est jamais tout rose, peu importe le chemin que l’on choisit.
Ce que je voulais surtout dire dans cet article, c’est qu’il n’y a pas qu’un seul mode de vie et que si la dualité semaine versus Week-end ne nous plaît pas, nous ne sommes pas obligés de la subir et de l’accepter.
Il faudra toujours gagner sa vie, mais on n’est pas obligé de la gagner en restant dans le « moule » général. D’autres manières de travailler sont possibles, plus en accord avec nous-mêmes.
Je ne suis pas du genre à « accepter la vie » et ses contraintes simplement…. Je préfère agir pour qu’elle me plaise pleinement. C’est le message que je voulais faire passer. Merci de m’aider à le préciser 😉
C’est vrai qu’avant de lire ton article je ne m’étais pas trop posée la question, ou plutôt je l’avais mise de côté, trop occupée par les tracas du quotidien! Ton point de vue est vraiment rafraichissant et c’est vrai qu’on devrait s’accorder plus de temps pour nous et en profiter au maximum pour voyager ! Merci en tout cas !
Article très intéressant!! Et au passage félicitations pour ton blog!
Je suis tombée sur ton blog par hasard car j´ai tout simplement besoin de m´évader de mon quotidien. Un ras le bol général sur ma vie professionnelle qui me bouffe complétement et qui me laisse à peine une heure par jour… après des premiers symptômes de burn out, je suis actuellement en arrêt, je me dis que je suis en train de louper ma vie, et j´ai pourtant eu pas mal d´alertes lancées par mes proches. Bien rentrée dans le moule depuis plusieurs années à travailler dans le commerce, à me tuer au boulot, à ne plus prendre de temps pour profiter des bonnes choses de la vie, à en oublier presque de rentrer dans ma région natale pour revoir mes amis simplement parce que l´on avait besoin de moi au boulot, je me dis aujourd´hui que je devrais revoir mes priorités…
Ça m´a fait sourir en voyant des commentaires sur le fait de partir à l´étranger et quitter la routine française… car finalement même à l´étranger il faut bosser…
En fait je suis française, 36ans, j´ai quitté la France il y a maintenant 13 ans, et je vis en Espagne. Au moment de mon départ et durant les premières années je me suis sentie bien, libre, différente et finalement heureuse pour avoir eu le culot de sortir de l´ordinaire, avoir eu la chance de connaître une autre culture et des personnes fantastiques, la chance d´avoir appris une langue que je ne connaissais pas et surtout la chance d´être sortie de la routine française…
Mais le temps est passé, mon niveau d´espagnol s´est amélioré et aujourd´hui je me sens « quasi quasi » espagnole si ce n´est pour ce french accent qui ne me quitte pas… Je suis donc rentrée dans le moule espagnol, et ma vie est donc un « métro boulot dodo espagnol »… Ça peut peut-être faire rêver, mais malheureusement les conditions de travail en Espagne sont bien plus dures qu´en France.
Donc je suis d´accord sur le fait que le « métro boulot dodo » est mauvais, que ce soit en France ou à l´étranger. Sortir de notre zone de confort est une sensation destabilisante mais très agréable car on se surprend sur pas mal de points, on se redécouvre. Je pense que l´on a la chance de vivre à une époque où voyager devient de plus en plus facile grâce entre autre à des blogs comme le tien qui nous conseillent, nous boostent et nous donnent tout simplement envie de faire de ses rêves une réalité.
Merci!!
Bonjour,
Je pense qu’on est tous d’accord avec le concept de « je fais ce qui me plait » et une fois qu’on a réussi à lâcher prise et à sauter le pas, c’est génial. Mais je voudrais te poser une question : de quoi vis-tu ? De ton blog ? Où as-tu une autre activité professionnelle ?
Merci et je te souhaite encore de beaux voyages.
Chris, maman solo voyageuse… avec ses 3 marmots…. Blog en construction….
Bonjour Chris,
Je vis en effet de mon blog. J’ai quitté mon job « métro/boulot/dodo » il y a plusieurs années déjà.
Sans regrets, même si les salaires fixes n’existent pas en freelance.
Bonjours, j’adore cette article je suis entièrement d’accord avec ce que vous dites, j’ai fait trois ans de formation de mes 15 ans à mes 18 ans et je me suis posé beaucoup de question car je napresier vraiment pas ce mode de vie de robot et quand je voyais les anciens travaillait pour au final ne pas avoir grand chose, j’ai donc commencer l’intérim il y a 4 ans je change de boulot tout les 3 4 mois je prend des vacances quand je veux l’été l’hiver et je pense passer le premis poids lourd et des cases et la je pourrais trouver du boulot ou je veux impeu saisonnier pour les personnes du bâtiment comme moi sa peute être vraiment pas mal et depuis je suis très bien dans ma vie je voulais partager c’est idée avec vous en tous vraiment top cette article quand j’en parle avec d’autres personnes il me dise d’ouvrir les yeux et que lz vies cest pas sa mais je continue mon petit mode vie il Véront bien en tous je suis content de voir qu’il y est autant de personnes dans cette image de vie Merci pour cette article !
Bonjour Camille,
Je suis en partie d´ accord avec toi. Oui, il faut oser sortir de sa zone de confort et essayer de vivre ses rêves. Je suis actuellement au rythme de travail professionnel dans la semaine et travail domestique le week-end. Mais je ne me sens pas du tout malheureuse!
J´ aime voyager mais la vie m´ a amenée à vivre dans un autre pays d´ Europe. Et c´est aussi une belle aventure! Pour certains, l´ aventure et l´ idée de profiter pleinement de sa vie, à son rythme passe par la visite d´ une multitude de pays. C´est passionnant!
Mais j´ apprécie aussi l´´expatriation. Je m´ enracine doucement dans un pays mais j´ apprend tous les jours de ce dernier: un choc culturel parfois.
Pour moi, cette expérience passe par le fait de vivre dans le pays d´ accueil.
Et puis, il n´ y pas qu´ une seule option pour le temps de travail: on peut aussi travailler à mi-temps, à 60 %, à 80 % ou accumuler deux professions très différentes comme photographe et cuisinier…
Je vous remercie pour votre blog que je trouve très sympa et bienveillant.
Voici juste ma modeste contribution.
PS: je réfléchis à partir vivre dans un autre pays d´ Europe: de l´ Allemagne à la Grèce— 🙂
« Le secret du bonheur c’est la liberté, et le secret de la liberté c’est le courage » (Thucydide). Voilà ce que m’a inspiré ma rencontre avec vous lors de votre visite au château de Tiffauges. Juste quelques mots ont suffit pour voir que tout est possible. Je vous en remercie infiniment et salue par la même occasion cet article qui résume parfaitement mon idée du bonheur. Je vous souhaite une bonne continuation dans vos voyages et dans vos rencontres. 🙂
Merci Camille pour ce bel article. Spontané et tellement vrai…
Je découvre tout juste ton univers, fortement conseillé par l’un de mes collègues.
Je fais de la photographie depuis 12 ans maintenant et je souhaite ajouter une partie blog à ma galerie, afin de parler de mes balades plus en détails.
Oh que oui cet article me fais écho ! Je sature de ce mode de vie, train train et des dipos limitées pour profiter et bouger à droite à gauche. Aujourd’hui j’ai un poste qui ne me passionne pas, j’en ai marre d’être enfermé toute la journée alors que je pourrais vadrouiller et découvrir des lieux fantastiques. J’en ai marre d’avoir cette sensation de perte de temps. Et tout comme toi, j’ai toujours eu du mal avec les règles ou bien les cases dans lesquelles on doit rentrer pour être en adéquation avec la société.
J’espère développer davantage mon activité de photographe amatrice, afin de me professionnaliser, vivre de ma photographie, partager et me sentir libre. Comme un besoin de choses simples.
Alors je te remercie pour cet article, qui me motive à développer mon blog et à vivre de ma passion, pour, comme le dit si bien le dicton, ne jamais avoir à travailler un seul jour de ma vie. Je suis une passionnée et je compte bien le rester.
Belle journée.