Je viens d’entendre cette phrase, « il faut bien rentrer un jour ». Sans s’en rendre compte, ma mère vient de me mettre une claque au téléphone. Dans une semaine, je suis en France.
Mais il me reste quelques jours au bout du monde et, assise au fond du mini-van qui m’amène à Lima, je réfléchis. Le chauffeur roule vite, très vite, un péruvien me regarde avec interrogation, la musique est à fond et le paysage défile par la fenêtre. Ça va me manquer ! Pire encore, je crois que je vais profondément m’ennuyer en France.
Mais l’avenir est devant moi et je me sens heureuse. Heureuse de vivre dans ce monde. Un monde qui a beaucoup de défauts, où que l’on soit. Mais un monde magique car rempli d’opportunités.
Je cherchais le bonheur quelque part mais j’ai enfin compris que le bonheur n’est nulle part. Le bonheur est en nous. Si vous trouvez le bonheur, vous pourrez l’emporter partout avec vous, en toutes circonstances.
C’est comme ces touristes énervés. Où qu’ils se trouvent, leur mauvaise humeur prend le dessus sur la situation. Mais ils ne font de mal à personne, à part à eux-mêmes.
Le bonheur est différent, il se propage à vive allure et vous pouvez ressentir des frissons dans tout votre corps quand vous arrivez sur un lieu que vous avez rêvé de visiter. C’est ce que j’ai ressenti en voyant les temples d’Angkor, en admirant le coucher du soleil à Koh tao les pieds dans l’eau, en découvrant enfin le Machu Picchu.
Ces instants sont importants pour l’avenir car ils vont me porter vers d’autres rêves, encore plus grands !
Voyager, j’aimais cela. Découvrir de nouveaux horizons, de nouvelles cultures. Mais après plus d’une année à parcourir les routes d’Asie et d’Amérique du sud, j’ai définitivement chopé le virus du voyage.
Le genre de maladie qui a un temps d’incubation plus ou moins long, mais qui finit toujours pas émerger au mauvais moment. Et c’est le mauvais moment car dans une semaine, je dois prendre un avion en direction de la France. Une France qui ne m’attend pas forcément, qui n’a pas tellement besoin de moi.
Mais ma mère me dit « il faut bien rentrer un jour »… Cette phrase, je ne l’apprécie pas du tout. Pourquoi ? Car où dois-je rentrer exactement ? Je n’ai plus de maison, plus de travail. Mais alors qu’est-ce que j’ai ? Des projets de voyage, mon blog de voyage. Autant de projets peu compatibles avec la phrase « il faut bien rentrer un jour ».
Mais je vais rentrer, il faut que je me repose quelques temps, que je prenne le temps de transformer ce merveilleux voyage en d’impérissables souvenirs. Je vais essayer de prendre mes marques en France, dans ce pays que je ne comprends pas toujours très bien et où je ne me sens pas forcément très bien non plus. J’ai toujours eu très peu d’amis et je n’ai pas forcément une personnalité qui plaît au plus grand nombre. Elle est « space », elle est « trop franche », etc…
Pourtant aujourd’hui, plus que jamais, je m’aime tel que je suis. Quoique l’on fasse, on ne plaît jamais à tout le monde et comme on le dit souvent « l’ami de tout le monde est l’ami de personne ».
Mais je divague, assise au fond du mini-van qui m’amène à Lima. Et je me rends compte que toutes ces petites philosophies, je m’en fou.
Je vais tout simplement continuer à vivre ma vie comme je l’entends. Après tous ces trajets autour du monde, mes ailes sont devenues si fortes, que plus personne ne pourra me les briser. Car voyager donne de la force (c’est un des nombreux bienfaits du voyage). Une force que rien d’autre ne pourra vous apporter.
Alors n’ayez plus peur de vos rêves car ils se pourraient bien qu’ils se réalisent !
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63 Comments
Cette phrase « il faut bien rentrer un jour », j’avoue moi même que je la dis parfois en mode « fallait bien rentrer » pour expliquer vite fait aux gens pourquoi je suis revenue me poser un peu à Montréal… Par facilité, parce que j’ai la flemme de me lancer dans les explications de pourquoi je ne suis que de passage avant de mieux repartir, pour ensuite rentrer en France pour seulement un temps avant de repartir encore…
C’est normal que tu appréhendes un peu ton retour, mais dis toi bien que maintenant que tu as été piquée par le virus du voyage, il y a peu de chance pour que tu te laisses « rattraper » par le quotidien. Tu es toi même, tu as des idées plein la tête, tu as la vie devant toi! Et si tu ne plais pas à tout le monde et que certains ne crois pas en toi, c’est pas grave, car au fond tu sais que tout ne fait que commencer. 🙂
Hâte de voir la suite de tes aventures en tout cas. Je ne peux que trop bien comprendre cette appréhension de rentrer à laquelle je vais faire face dans quelques mois aussi…
C’est vrai que c’est une phrase facile, qui résume le tout… Les gens se demandent pourquoi on part, puis après pourquoi on rentre… Le comble non ?!
C’est d’ailleurs un peu pour cela que j’ai rédigé cet article avant de rentrer, pour ne pas avoir à subir les questions quand je serais en France 😉
Hello !
Ta force, on la sent même en lisant ton article ! Profite bien de tes derniers jours et bon courage pour le retour !
Le dur retour à la réalité. Profite de tes derniers jours sans penser à ton retour. Tu auras bien assez le temps de le faire quand tu seras en france. Bon courage
En tout cas si tu rentres à Nice, nous on a hate de te rencontrer !!!
Oh ben oui, c’est quand vous voulez !!! 🙂
Bonjour
oui le bonheur est en nous et on peut l’apporter partout avec nous
Ton retour se passera bien car contrairement à ce qu’on croit on finit par apprécier ce qu’on a autour de soi …ce qu’on ne voyait pas avant
Aie. Nous de tout coeur avec toi. Je prépare un article bilan de notre retour. Peut être que cela t’aidera.
Un récit sincère qui reflète bien ce que beaucoup d’entre nous ressentent.
C’est dure ce retour « forcé » dans un pays qui ne nous correspond pas et pour ma part je trouve que c’est de pire en pire ici… Le bonheur est peu être en nous mais il y a des endroits ou il ne parvient plus a s’exprimer, alors qu’a certains endroit un seul sourire ou un regard suffit à le faire revivre.
Même si je ne voyage pas partout comme tu peux le faire, je vais tenter de rallonger de plus en plus mes séjours là ou je me sent bien pour un jours peut être faire le grand saut !
Quoi qu’il en soit et ou que tu ailles, je souhaite bon vol à l’oiseau que tu es, en espérant secrètement que ton prochain envol ne tarde pas trop 😉
Je dirais même « pour un jour surement faire le grand saut » ! Je comprends si bien…
Merci !
On ressent bien ta force en lisant ton article et c’est une très belle chose ! Même si tu as un caractère qui ne plait pas à tout le monde, il plaira sûrement à certain. En tout cas pour moi, ça a été un réel plaisir de suivre tes aventures et j’espère que ça continuera 🙂
Oh oui ça continuera ! Merci !
Plein de courage ! Ce qui me donne la force personnellement c’est de re programmer un voyage…je suis re partie 3 fois mais rentrée depuis 5 mois je n’ai toujours pas trouvé ma place, le but d’être enfin rentrée…
On est content pendant 1 semaine et après pourtant si démuni au fond de soi…alors bon courage 🙂 et bon prochain voyage :))
Hola,
Bel article et tellement vrai me concernant … Après un long voyage, il n’est pas très évident de revenir.
Après un an de Tour du monde, la reprise a été dure et le train train quotidien s’est remis en route !
Un seul remède : Préparer un futur tour d’Europe pour oubliez tout ça …
Bon retour à toi …
Nicolas
Oui Nicolas, je pense qu’avoir de futurs projets de voyage est véritablement indispensable ! Pour ma part, c’est du Japon dont je rêve en ce moment 😉
MERCI Camille, te lire m’a fait beaucoup de bien.
C’est toujours le fun et motivant de lire ce que j’ai envie d’écrire, ce que j’ai moi aussi sur le coeur.
Continue.
De rien Patrick, merci a toi de me suivre à chaque étape !
Merci ! Comme tu le dis, ça risque d’être un moment « bizarre »… Heureusement que je n’ai plus mon appart car ce serait encore plus étrange de dormir dans le même lit qu’avant justement…
Il faut revenir, c’est vrai, mais revenir ne veut pas dire en permanence ni même ne pas repartir. Souvent, on revient pour mieux repartir. C’est chouette que tu te sentes mieux, que tu apprécies ta nouvelle vie, surfe la vague comme je dis souvent et ne laisse pas l’avis des autres changer tes rêves.
Merci Camille pour ce très bel article ^^ J’aime beaucoup ta philosophie qui rejoint, sous bien des égards, la mienne.
« Space » et « franche »… On me le dit pas mal aussi ! Mais comme tu dis, on ne peut pas plaire à tout le monde. L’essentiel est de s’aimer SOI. C’est à l’intérieur que l’on porte le germe du bonheur.
A très bientôt j’espère. Merci, encore une fois, pour ce partage.
D’une sérial vadrouilleuse à une autre *__*
Merci à toi, comme tu dis s’aimer soi-même est le plus important. Et je préfère ne pas plaire à tout le monde, c’est plus sain 😉
Arf… ton article me parle, évidemment… Profites des derniers moments à fond, comme tu l’as fait pour le reste de ton voyage… Le retour n’est pas facile, il ne faut pas s’en cacher… Comme tu dis, la France est en plus un pays bizarre, un peu décourageant… On rentre plein de rêves et d’énergie d’un tel voyage, et je ne suis pas certaine qu’il faille les projeter ensuite dans ce pays… Enfin, je ne vais pas te rassurer là! Mais tu vois, près d’un an et demi après, on a encore des fourmis dans les pieds, et bien, bien du mal à envisager une vie sédentaire… Si notre bébé n’était pas si petit, je crois qu’on aurait déjà filé!
Bises et bon courage
Lydia
On l’a connaît cette phrase, ça pique fort quand il faut prendre son billet de retour, et qu’on se dit que tout est allé tellement vite.
Je ne réalisais jamais même une fois dans l’avion. Et que dire quand il atterrit en France, je suis ici mais ma tête et mon coeur sont restés là où j’étais !
Profites bien des derniers moments, et puis c’est que partie remise le monde est maintenant qu’un Grand village, tant que tu n’as pas trop d’accroches…
Keep cool 🙂 et que la force soit avec toi
Jordane
Je te comprends tout à fait! Et je suis passée par là aussi, même si moi au début, j’étais super contente de rentrer de tour du monde car Paris est une ville magique, mais franchement, de moins en moins, je me sens chez moi mais c’est normal, je suis repartie encore encore et me sens complètement nomade maintenant. Moi ma mère me disait et me dit souvent, « profite bien maintenant, car ça s’arrêter » et puis je me suis dit: « et si ce n’était pas le cas et que je continuais à profiter toujours… » Et attention ce virus du voyage, j’en suis atteinte aussi, et il est peut-être incurable, mais qu’importe! Bon retour quand même, bons prochains voyages, et si tu te trouves à Paris, fais signe pour boire un verre!
Un virus « incurable » ? Oh, ça me va ! 😉
Une fois de plus, tu as les mots justes.
Je suis rentrée depuis peu et près un voyage un petit peu moins long que toi mais je n’arrivais pas à mettre les mots dessus. Ce sentiment, mon désir de liberté, ma liberté ne colle pas avec les obligations et devoirs du quotidien, qu’on attend ou que l’on doit faire à son retour « chez nous ». Dès que ma tirelire sera remplumée et que l’occasion se présentera je repartirai crapahuter dans le monde ^^
Merci pour ces mots et ta franchise. Je te souhaite de bien te reposer pour mieux repartir…moi j’y pense déjà 🙂
Les devoirs du quotidien comme tu dis.
Je vais prendre du plaisir à cuisiner, mais beaucoup moins pour chercher un appart et remplir des papiers…
Profite bien de tes derniers jours 🙂 mais je suis sûr que ce retour est pour mieux repartir !
Ah bah merci ! Ahhahah !!
Franchement non, je ne souhaite pas déprimer 😉
Rien n’empêche de reprendre la route par la suite ! Sinon, à quoi sert la phrase « On the road again » ? 😉 Hate de voir la suite de tes projets !
Oui, il paraît qu’il faut rentrer un jour….. Enfin il paraît haha. Parce que perso j’ai préféré rentrer dans mon nouveau chez moi, au Japon ^_^
Hello Camille.. triste constat .. tout est dit dans faut bien rentré un jour .. j’ai eu la chance de faire un tour du monde à 20 ans . Et..il a fallu rentrer.. rentrer dans le rang, rentrer dans la vie, rentrer dans l’âge adulte .. on s’en remet pas toujours très bien ou facilement mais la vie avance .. il faut bien s’y faire .. donc bon courage 😉 ( ps du coup de suis reparti vivre au maroc ..youpi ! )
Ahhhh j’adore « le bonheur on l’a en soit alors on peut l’emmener partout » : donc on peut être heureux partout… même quand on rentre 🙂
Bon ceci dit j’étais comme toi, la veille de mon retour en France, ma mère me sort par Skype « Faut bien rentrer ».
Ouais, faudra bien repartir aussi 😉
J’espère que ça va mieux depuis cet article
« Faudra bien repartir aussi ! » – Ahahahah merci pour cette petite réplique toute simple mais super !
Et oui, je vais bien 😉
Super article. C’est toujours un moment difficile mais comme beaucoup de personne, rien de tel que prévoir son prochain voyage pour ne pas avoir ce fameux coup de blues post voyage.
Oui, qu’on le veuille ou non, tout le monde rentre chez soi, un jour ou l’autre. La différence réside sur les moments .
Pourtant non, de nombreuses personnes décident de rester vivre à l’étranger. Il y a parfois de bonnes opportunités à saisir, ou des envies à mener à bien jusqu’au bout.
Je ne crois pas qu’il faille forcément rentrer un jour. Et comme tu le dis si bien, rentrer où? Lorsque j’étais sur le chemin du retour, je me demandais vraiment où j’allais, puisque ma dernière maison c’était Londres et que je ne retournais même pas dans la maison familiale, mais dans une maison où j’ai à peine vécu un mois. Depuis, je suis retournée à Londres et je me suis rendue compte que ce n’était pas ma maison non plus. Ma maison, c’est sur la route.
J’espère que ton retour se passe bien et que tu as plein de jolis projets à venir!
Il faut bien rentré un jour .. ma mère me le dit aussi à chaque fois que le lui parle . Ca devient barbant ! On peut aussi faire le choix de ne pas rentrer !! 🙂
J’avais écris un truc il y a peu de temps justement sur ce retour ô combien douloureux. Je n’ose même pas imaginer quand je vais partir 1 an ou plus. Comment gérer tout ceci … Pas facile, facile surtout quand on voyage seul. Les souvenirs nous appartiennent et difficile à partager. Les proches souvent ne comprennent pas « la dépression légitime ».
oui il y a la sensation de peur d’être prise par la monotonie à son retour d’un long voyage, mais dis-toi bien qu’il y a des personnes proches qui t’attendent aussi pour partager un moment inoubliable avec toi.
J’ai beaucoup aimé ton article, et je parcours ton blog avec bonheur. du coup arrivant à la fin de ton aventure je reste sur ma faim 🙂 que fais tu en France ? quels sont tes nouveaux projets ? hate de te lire
Bonjour, Je suis rentrée il y a seulement quelques semaines et j’ai déjà des séjours en Islande, à Dubaï et à Lisbonne de prévu. Mes voyages ne se terminent pas après ce tour du monde, heureusement !
Pourquoi rentrer si on est si bien ailleurs ? Des fois j’ai envie de partir très loin et de ne jamais revenir :), ou revenir après une dizaine d’années lol.
Pas sur qu’il faille rentrer un jour 🙂 Bravo pour l’article
Article très interessant, j’ai ressenti les mêmes choses quand j’ai du rentrer… je m’interesse beaucoup au reverse culture shock -j’en parle un peu sur mon blog et j’ai beaucoup d’écrits perso dessus- et je fais aussi mon mémoire sur ce sujet 😉
Bien rentrer … pour mieux repartir !
Bonjour Camille,
je découvre peu à peu ton site.
Il y a beaucoup de sensibilité dans cet article, ce qui le rend touchant. On sent que l’idée de ton retour te tracassait un peu – beaucoup?- à l’époque.
Je serais curieux de savoir quel est ton regard sur ce retour, maintenant que 6/7 mois se sont écoulés!??
J’étais dans la même situation il y a encore un mois, puisque je revenais de 2 ans et demi de voyage. Jusqu’ici tout va bien, même si perso je vois pas mal de choses différemment, et que forcément un décalage s’est crée avec les amis restés ici.
En espérant te lire bientôt!
Stan
Bonjour Stan,
Eh bien je me sens extrêmement bien malgré mon retour car je voyage encore énormément depuis. Je suis sans arrêt entre deux avions donc le tour du monde continue mais d’une autre manière 😉
Bel article ! Tu as raison, n’écoute que toi et tes envies !
Le rêve… 🙂 Bel article !
Très bel article !
J’ai moi aussi été contaminé par le virus du voyage il y a un an et malgré mon jeune age ( 16 ans ) je sais désormais qu’il sera impossible de ne pas rêver d’un ailleurs entre deux arrêts d’autobus. Je suis partie en Grèce durant trois semaines et en rentrant j’ai dû me faire violence pour ne pas pleurer alors imagine un an ! Le côté bénéfique c’est que depuis cette expérience, je vois de la beauté partout. Je me rappelle j’étais la seule à prendre en photo les nuages rosies par le soleil couchant depuis le hublot de l’avion. Je voulais rendre ce moment inoubliable mais aujourd’hui je n’ai pas besoin d’une photo pour m’en souvenir. J’ai juste à fermer les yeux et je suis de nouveau au dessus des nuages.
Je pars dans 24 H pour la Norvège, trois semaines encore. Je fais Oslo et remonte jusqu’à Bodø en train, là bas commencera pour moi un séjour itinérant en tente 😉
Mes amis ne comprennent pas que je parte dans le froid, » Tu vas revenir plus pale que tu ne l’est déjà « , certes … Mais peut m’importe le froid, le vent, je veux en prendre plein les mirettes et le cœur.
J’espère franchement avoir le courage d’écouter mes envies quand je serai adulte et de faire comme toi. Continue de nous faire rêver 😉
PS : Ma mère aussi m’a dit cette phrase ! Ça doit être un truc de maman inquiète pour sa progéniture 😉
La question est plutôt « Est-ce que l’ont rentre un jour? » ?
J’ai commencé à voyager il y à cinq ans, toujours de petites périodes à cause de mon travail qui ne me permet pas de partir plus de trois semaines.
De si belles destinations qui laissent des souvenirs qu’ont aime partager.
Aujourd’hui, plus aucune conversation avec ses amis ne peut se faire sans aborder au moins un petit souvenir de voyage.
Même quand ont rentre, puisqu’« il faut bien rentrer un jour » tout est prétexte à voyager.
J’ai souvenir d’une pub TV vue récemment qui montrait Horseshoe Bend (un magnifique paysage de l’Arizona) et hop me revoilà plongé dans mes souvenirs.
Quand les informations télévisées montrent un duplex depuis Washington, comment ne pas se replonger dans sa mémoire pour se rappeler du moment où nous avons foulé les trottoirs de ses rues? …
Prendrions nous autant de plaisir à voyager si nous n’avions pas ensuite le temps de réfléchir et analyser nos aventures ? les partager aussi avec sa famille, son entourage ?
Et puis au final, avouons-le, on aime glisser la clef dans la serrure de sa maison, sentir cet endroit (qui semble sans vie les premières heures), devoir la ré apprivoiser.
Se jeter dans un bon fauteuil et regarder ses photos, relire les brochures qu’on a piqué dans les hôtels et surtout: relire les cartes postales qu’ont s’est envoyées à chaque étape et qui nous attendaient patiemment dans la boite aux lettres.
C’est vrai qu’il est parfois bon de rentrer, ne serait-ce que pour penser au bon moments que l’on a passé et réaliser tout e qui s’est passé ! Et tu as raison quelque part, on ne rentre jamais vraiment… Le Voyage reste en nous.
Le retour, je ne suis pas encore partie en tour du monde que j’ai déjà peur du retour ^^ J’ai peur que le choc soit trop grand en revenant, surtout que je n’ai aucune idée de ce que je ferai après ce voyage (j’ai fait des études qui ne m’intéressent plus tant que ça et je réfléchis à une reconversion). J’espère que ce voyage va au moins m’apporter une meilleure connaissance de moi-même, je croise les doigts ^^
Salut Camille!
J’ai beaucoup aimé ton article et je suis assez d’accord. Personnellement j’en suis à presque trois mois maintenant sur les routes du monde. Je fais un tour du monde sans durée, sans billet tour du monde, je prend le temps et c’est bien mieux ainsi. Bref ! 🙂 ton article m’a fait penser à celui de Lucille publié sur le Nouvel Obs. Cette jeune femme parti voyagé et incapable de retourner vivre en France.
J’ai moi aussi un blog voyage, (je t’invite à y jeter un oeil 😉 ) où j’ai justement écrit un article réponse à celui de Lucille. Je pense que ça pourrait te plaire, comme les sujets se rejoignent.
En tout cas, bel article ! Et si jamais tu passes sur mon site, n’hésite pas donner ton avis.
À bientôt !
Simon, du blog Un Voyage Sans Nom
Super article qui résume bien ce que je ressentais au retour de mon voyage en Amerique du sud!
Bon voyage!
Priscilla
Cet article fait particulièrement écho en moi… Dans deux semaines, je rentre en France, après un an d’Erasmus en Pologne – un an de découvertes, de rencontres, de voyages, de nouvelles expériences. J’aimerais que ça ne se termine jamais. Mais « il faut bien rentrer », et c’est malheureusement vrai : la suite de mes études m’attend en France. Pourtant, je prépare déjà mes prochaines escapades, et j’échafaude des plans pour repartir au long-court le plus vite possible !
Hello Camille !
Je te decouvre seulement et je me retrouve tellement en toi ! Merci de me faire sentir comprise.
Je suis partie de France pour l’Angleterre, Londres il y a 3 ans et je n’ai pas envie de revenir, mais alors pas du tout!
J’accepterai eventuellement une mission interimaire en France pour faire autre chose dans une autre region, basta! Je travaillais dernierement avec des francais, c’est dur…
Je n’ai pas envie de rentrer dans le moule et je ne plais pas a grand monde comme ca mais mon instinct me parle, c’est pas pour moi je crois.
« Pire encore », je me demandais ces derniers jours : soit je m’installe a Londres definitivement soit je repars ailleurs 6 mois/ 1 an.
J’ai cette petite sensation dans le ventre assez bizarre qui me donne envie d’explorer. La situation actuelle du Brexit me fait dire qu’il est plus sage de rester. Je ne me sens pas aventuriere mais curieuse, la vie est courte !
Aussi, je me demandais si tu pouvais nous expliquer ce que tu fais et ou tu vis maintenant et comment tu le vis?
Sans rentrer dans trop de details prives mais je me suis toujours demande comment pouvait on faire pour rentrer? Comment on se sent?
Une fois que tu connais la liberte, decouvre le monde, comment fait on pour se poser?
Est ce que c’est okay?
A 30 ans, j’ai deja l’etiquette « instable », imagine si je pars encore?
Je sais on se fiche des autres qui ne comprennent pas mais on me pose de plus en plus la question car je suis a un age ou on s’attends a ce que je me « pose » et rien que l’idee m’etouffe.
Je te souhaite plein de bonnes choses, ravie d’avoir decouvert ton blog et d’avoir pu lire tes mots.
Merci par avance,
All the best
Cookie
Hello Cookie !
Depuis que je suis rentrée, je suis dans le sud de la France en appart avec mon compagnon.
Je ne le vis pas mal car je voyage beaucoup (pratiquement une fois par mois), alors je n’ai pas le temps de m’ennuyer ou d’avoir une baisse de moral. J’ai mon quota de découvertes.
Après je ne te cache pas que depuis mon tour du monde, j’ai des envies d’expatriation dans certains pays. Il n’est donc pas exclu que je parte vivre à l’étranger dans les années à venir.
Aussi, tous ces voyages m’ont appris une chose importante, que le bonheur n’était pas quelque part sur terre, mais à l’intérieur de moi-même. Depuis, je me sens plus à mon aise un peu partout.
PS: tu t’en fiches d’avoir l’étiquette instable. C’est même plutôt cool je trouve ! 😉
« J’ai toujours eu très peu d’amis, une personnalité qui ne plait pas au plus grand nombre, trop « space », « trop franche »… Voila des mots qui résonnent en moi comme un gong chinois… En tombant sur ton blog en préparant un voyage pour la Thailande, je me suis alors perdue dans tes destinations plus magiques les unes que les autres et dans lesquelles je me retrouvais… Adhérer au premier coup d’oeil, vraiment très peu pour moi, je suis si critique parfois…
Mais quand le feeling passe, même à travers un écran, pas de mots, pas de hasard, juste le destin. J’ai l’impression de tellement me reconnaitre.
Je te souhaite alors bon vent et une très bonne continuation, puisse tu réaliser tes rêves les plus chers et au bout du monde c’est encore mieux… « Rester c’est exister mais voyager c’est vivre » …
L’instant détesté par beaucoup. En général, moi j’aime bien rentrer… parce que je sais que je ne resterai pas longtemps !
Hello Camille !
Je viens de trouver ton article parce que moi aussi je viens de rentrer d’un long voyage et c’est vrai que ce n’est pas facile…
Après on dit qu’il faut savoir partir pour mieux revenir, ou, repartir 😀 C’est ce que je me dis quand je rentre, parce que je n’ai qu’une hâte c’est de repartir !