Retour sur un séjour à la station d’Auron où j’ai pu prendre un bon bol d’air frais au cœur des montagnes enneigées. Entre randonnées, descentes en luge et constructions de bonhommes de neige, on s’éclate ! Alors bien que l’on ne puisse pas skier cet hiver 2020, ça n’est pas une raison pour déserter les stations de sport d’hiver.

Présentation de la station d’Auron

Auron est une station de ski et un village de montagne situé sur la commune de Saint-Étienne-de-Tinée dans les Alpes du Sud. Facilement accessible depuis Nice en à peine 1H30, nombreux sont les habitants de la Côte d’Azur qui s’y rendent en été comme en hiver pour profiter d’un bon bol d’air frais en altitude.

Avec un domaine skiable qui s’étale sur 235 kilomètres de pistes et s’échelonne de 1250 à 2450 mètres d’altitude, Auron est une station d’hiver dynamique et très appréciée. Il faut dire que sa situation, au cœur du massif du Mercantour, permet de profiter de sublimes paysages en toutes saisons.

Moi-même j’avais déjà passé quelques jours à Auron, que ça soit pour une journée de ski ou pour quelques randonnées en été. Mais cet hiver, l’idée était clairement de pouvoir profiter de la neige sans skier, de profiter de la neige en famille toute simplicité, entre descentes en luges, randonnée en raquettes, confection de bonhomme de neige, et bonne raclette !

Des randonnées, avec ou sans raquettes

Au départ, j’avais prévu de louer des raquettes afin de pouvoir partir en randonnées dans les différents sentiers accessibles à pied à Auron. Cependant, malgré de bonnes conditions d’enneigement, nous n’avions pas vraiment besoin de raquettes pour évoluer sur les sentiers. La neige était suffisamment tassée par d’autres randonneurs… C’est donc à pied, mais avec de bonnes bottes de neige tout de même, que j’ai pu profiter de belles randonnées à Auron !

Randonnée du Puy d’Auron à la Cime de la Bercha 

Cette première randonnée sur le chemin du Puy d’Auron était pour moi la plus belle et la plus dépaysante car nous étions pratiquement seuls, avec mon homme et mes parents, à déambuler au cœur d’un magnifique paysage enneigé. Alternant entre marche en pleine forêt et panoramas d’exceptions sur la station et les sommets environnants, la demi-journée fut mémorable.

Il faut dire que ça faisait bien longtemps que je n’avais pas pu profiter de la neige et de la sérénité de ce type de paysages. C’est si apaisant et ressourçant…

La première partie de la radonnée s’est faite en grande partie à travers les bois. Le calme était olympien et mes parents ont même eu le loisir d’appercevoir une biche. Pour ma part, j’ai fait de quelques photos et je me suis posée quelques minutes dans un Tipi de fortune abandonné. Quand je dis que l’on peut prendre le temps de faire un peu de méditation partout, la preuve !

La vue s’est ensuite peu à peu dégagée à mesure que l’on quittait le sentier du Puy pour s’avancer vers la Cime de la Bercha. Quel bonheur d’être là-haut, pratiquement seul au monde, à admirer les montagnes enneigés. C’est d’ailleurs pour cela que j’aime les randonnées en hautes montagnes… Un pur bonheur !

Il ne restait alors moins d’une centaine de mètre pour accéder au sommet de la Cime quand on a du rebrousser chemin. Sans raquettes et avec un sentier très pentu, il aurait été difficile d’aller le toucher le sommet sans risques alors nous sommes redescendus tout doucement.

➸ Accès Puy d’Auron et Cime de la Bercha : pour rejoindre la balade qui mène au Puy d’Auron et pourquoi pas grimper jusqu’à la cime de la Bercha, le plus simple et de se garer tout au nord de la station, au chemin du Puy d’Auron. Voici les coordonnées GPS : 44.2308308997651, 6.9297091564181565).

Il faut ensuite suivre les panneaux de randonnées en bois, où il est bien indiqué Puy d’Auron. La cime de la Bercha sera visible de loin, avec sa croix en bois en son sommet. Voici une carte Randoxygene du parcours.

Randonnée du Belvédère des Chamois

Une autre randonnée en raquettes possible à Auron permet d’atteindre le Belvédère des Chamois en passant tout proche des pistes de ski. Il s’agit d’une boucle de 4,5 kilomètres pour un dénivelé d’environ 250 mètres au terme de laquelle on accède au point du vue du belvédère sur les 3000 du chaînon frontalier et les hameaux du Bourget et de Douans en contrebas.

Ce coin de la station d’Auron, exposé plein Nord, garde généralement un bon état d’enneigement propice aux raquettes. Et je confirme que le parcours était bien plus difficile que vers la Cime de la Bercha en bottes de neige. On a donc un peu galéré sur le haut de l’ascension, mais surtout beaucoup rigolé !

Malheureusement, pris le temps, nous avons laissé tomber l’idée d’aller jusqu’au belvédère alors que nous étions tout proche. Et nous sommes redescendus par un tout autre itinéraire que celui prévu. Etant donné qu’il n’y avait pas de skieurs sur les pistes de ski, nous en avons profité.

➸ Accès au Belvédère des Chamois : pour rejoindre la balade, le plus simple et de se garer vers l’office du tourisme. Vous avez un grand parking peu après le grand rond-point (voici les coordonnées GPS : 44°13’37.1″N 6°55’41.0″E). Prendre ensuite le sentier du GR5 sur la piste de ski du Riou. Vous pouvez aussi partir directement du télésiège de Blainon (en vous garant directement au parking des pistes).

Le départ se fait derrière la gare de départ du nouveau télésiège du Blainon en suivant la direction du “Balme obscure”. Après le franchissement du ruisseau du Blainon il faut continuer jusqu’à la balise b14a et bifurquer à droite. Le sentier s’élever dans le bois jusqu’à un carrefour d’itinéraires ou un bref aller-retour permet de se rendre au belvédère des Chamois.

Descentes en luge, même sur les pistes de ski

Exceptionnellement, il était possible de faire de longues descentes en luge en bas des pistes d’Auron. Les possibilités de descentes effrénées sont donc multipliées, pour le plus grand bonheur des petits comme des plus grands… C’est d’ailleurs très réjouissant de voir autant de monde s’amuser à luger sur les pistes, insouciants et heureux de profiter de la neige, comme des gosses !

Le « hors-piste de luge » est également largement possible, même entre les différents groupes de chalet. Il n’y a d’ailleurs pas plus cool que de se retrouver seul au monde dans la poudreuse à se taper les fesses dans la neige en famille.

Et puis j’avais emmené ma chatte Romy au cours de ce séjour à la neige. Alors entre deux dodos au chalet, je ne me suis pas privée de l’embarquer avec moi sur les pistes. Elle est d’ailleurs rapidement devenue la coqueluche de la station… Il faut dire qu’elle a même fait de la luge sur mes épaules, on ne voit pas ça tous les jours.

Pour ceux qui se posent la question, sachez que j’ai habitué Romy au harnais et la laisse depuis toute petite. Cette petite a pris l’habitude de rester sagement sur mes épaules, et elle est restée stoïque pendant les descentes en luge. Comme quoi tout est possible avec un chat, pour peu qu’une totale confiance soit établie avec son maître.

Batailles de boules de neige et constructions de bonhommes

Entre deux randonnées et de nombreuses descentes en luge, nous avons pris le temps de nous balader dans la station. Mais ça n’est jamais de simples promenades quand tout est enneigé… On a l’irrésistible envie de faire des batailles de boules de beige et  de construire des bonhommes.

Une neige fraîche étant tombée la nuit même, la neige était toute poudreuse et donc idéale pour se la lancer à la figure. C’est indémodable et toujours aussi drôle. En ce qui concerne le bonhomme de neige, nous avons innové puisque nous avons décidé de modeler un chat. Il faut dire qu’avec Romy avec nous, on avait un modéle tout trouvé. Des vrais gamins je vous dis !